"Nous avons coupé la connection internet dans certaines parties d'Urumqi afin d'étouffer rapidement les émeutes et d'empêcher la violence de se propager ailleurs", a dit à la presse Li Zhi, le plus haut responsable du parti communiste local, sans préciser quand le fonctionnement normal de la Toile serait rétabli.
Li Zhi a réitéré par ailleurs les accusations officielles contre la dissidente ouïghoure en exil Rebiya Kadeer qui, selon Pékin, a orchestré les violences via internet et les téléphones portables. Kadeer, qui vit en exil aux Etats-Unis, a réfuté ces assertions.
Mais pour certains groupes de défense des droits de l'Homme, la Chine cherche à taire les événements du Xinjiang, où de nouveaux troubles ont éclaté mardi, les Hans (ethnie majoritaire en Chine) souhaitant se venger après avoir été la cible dimanche des violences des Ouïghours, principale communauté, musulmane, de cette région.
Reporters sans frontières, groupe de défense de la liberté de la presse, a ainsi estimé que les autorités cherchaient à isoler Urumqi "du reste du monde" en relevant que "plus de 50 sites en ouïghour", une langue turcophone, "avaient été coupés lundi".
"Une fois de plus, le gouvernement chinois a choisi de couper les communications pour empêcher le libre flux des informations. Nous condamnons fermement cette attitude", a déclaré l'organisation dans un communiqué.
Ces blocages partiels n'ont pas empêché les images d'Urumqi d'affluer sur les sites de socialisation ou partage de vidéos et photographies comme Twitter, YouTube et Flickr.
Techniquement, le blocage de l'internet partiel ou total n'est guère compliqué, a souligné un responsable d'une entreprise publique de télécommunications.
"Cela prend une seconde. Il y a une grande trame à ce réseau et tout ce qu'il y a à faire c'est couper la route télécom", a dit ce responsable qui a requis l'anonymat.
"L'internet (...) c'est un lien d'un point à l'autre entre provinces, que vous pouvez couper au point particulier qui relie à l'extérieur", a-t-il ajouté.
La fermeture du lien est d'autant plus facile dans une région comme le Xinjiang, aux confins de l'Asie centrale, où le réseau de télécoms est moins développé qu'ailleurs, a relevé Bjorn Landfeldt, professeur et spécialiste des télécommunications de l'Université de Sydney.
"Si vous avez l'autorité pour le faire, il est assez simple de cibler des zones ou des régions car il n'y a pas tant de liens que ça", a-t-il confirmé.
A Urumqi, les communications fontionnaient très inégalement. Certains résidents n'ont souffert d'aucune interruption tandis que d'autres ont indiqué avoir été incapables d'appeler de leurs téléphones portables ou d'envoyer des messages.
Il est encore plus facile de désactiver la couverture des téléphones portables que de fermer les services internet, car "les zones de couvertures des antennes relais pour la téléphonie mobile sont bien définies", a souligné Landfeldt.
La presse n'a pas eu à affronter les problèmes de connection internet: un centre de presse a été spécialement installé pour les journalistes chinois et étrangers dans un hôtel d'Urumqi, avec accès au réseau, a souligné l'agence Chine Nouvelle.
"Ce serait encore mieux d'avoir partout accès à l'internet", a commenté Ted Plafker, un journaliste de The Economist interrogé par l'agence officielle.
Li Zhi a réitéré par ailleurs les accusations officielles contre la dissidente ouïghoure en exil Rebiya Kadeer qui, selon Pékin, a orchestré les violences via internet et les téléphones portables. Kadeer, qui vit en exil aux Etats-Unis, a réfuté ces assertions.
Mais pour certains groupes de défense des droits de l'Homme, la Chine cherche à taire les événements du Xinjiang, où de nouveaux troubles ont éclaté mardi, les Hans (ethnie majoritaire en Chine) souhaitant se venger après avoir été la cible dimanche des violences des Ouïghours, principale communauté, musulmane, de cette région.
Reporters sans frontières, groupe de défense de la liberté de la presse, a ainsi estimé que les autorités cherchaient à isoler Urumqi "du reste du monde" en relevant que "plus de 50 sites en ouïghour", une langue turcophone, "avaient été coupés lundi".
"Une fois de plus, le gouvernement chinois a choisi de couper les communications pour empêcher le libre flux des informations. Nous condamnons fermement cette attitude", a déclaré l'organisation dans un communiqué.
Ces blocages partiels n'ont pas empêché les images d'Urumqi d'affluer sur les sites de socialisation ou partage de vidéos et photographies comme Twitter, YouTube et Flickr.
Techniquement, le blocage de l'internet partiel ou total n'est guère compliqué, a souligné un responsable d'une entreprise publique de télécommunications.
"Cela prend une seconde. Il y a une grande trame à ce réseau et tout ce qu'il y a à faire c'est couper la route télécom", a dit ce responsable qui a requis l'anonymat.
"L'internet (...) c'est un lien d'un point à l'autre entre provinces, que vous pouvez couper au point particulier qui relie à l'extérieur", a-t-il ajouté.
La fermeture du lien est d'autant plus facile dans une région comme le Xinjiang, aux confins de l'Asie centrale, où le réseau de télécoms est moins développé qu'ailleurs, a relevé Bjorn Landfeldt, professeur et spécialiste des télécommunications de l'Université de Sydney.
"Si vous avez l'autorité pour le faire, il est assez simple de cibler des zones ou des régions car il n'y a pas tant de liens que ça", a-t-il confirmé.
A Urumqi, les communications fontionnaient très inégalement. Certains résidents n'ont souffert d'aucune interruption tandis que d'autres ont indiqué avoir été incapables d'appeler de leurs téléphones portables ou d'envoyer des messages.
Il est encore plus facile de désactiver la couverture des téléphones portables que de fermer les services internet, car "les zones de couvertures des antennes relais pour la téléphonie mobile sont bien définies", a souligné Landfeldt.
La presse n'a pas eu à affronter les problèmes de connection internet: un centre de presse a été spécialement installé pour les journalistes chinois et étrangers dans un hôtel d'Urumqi, avec accès au réseau, a souligné l'agence Chine Nouvelle.
"Ce serait encore mieux d'avoir partout accès à l'internet", a commenté Ted Plafker, un journaliste de The Economist interrogé par l'agence officielle.