A lire un récent rapport, les salaires des femmes sont en moyenne 55 % inférieurs à ceux de leurs collègues masculins. Par ailleurs, à en croire cette étude de l'Equality and Human Rights Commission - la Commission de l'égalité et des droits... de l'homme -, ce chiffre monte à 79 % dans le cas des primes de fin d'année, élément essentiel de la rémunération totale des employés du secteur. Le différentiel de traitement entre les hommes et les femmes est ainsi de 28 % pour l'ensemble de l'économie britannique. Enfin, il existe une grave sous-représentation des femmes au sommet de la City.
Les conclusions de cette enquête d'un organisme gouvernemental mettent à mal l'image d'un centre financier contraint ces dernières années à renforcer sa politique en matière d'égalité des sexes. Procès ruineux, publicité désastreuse, remontrances des actionnaires : le sexisme traditionnel de ce "monde d'hommes" a pourtant déjà coûté cher aux établissements bancaires et autres gestionnaires de fonds. Et si elle s'estime injustement traitée, la génération actuelle des femmes hésite de moins en moins à traîner les employeurs indélicats devant la justice pour discrimination sexuelle.
Ambiance machiste
Depuis 2002, la législation encourage d'ailleurs le dépôt de plaintes en mettant le fardeau de la preuve sur l'employeur. Ce dernier est ainsi obligé de démontrer l'existence de procédures internes anti-harcèlement et de rendre publique sa politique salariale et de promotion. Devant des compensations octroyées par les tribunaux de plus en plus lourdes, les établissements de la City ont donc été contraints d'encourager la diversité.
Aux yeux des syndicats, la permanence de cette discrimination sexuelle est d'abord le résultat de l'opacité de la distribution des bonus, la plupart du temps accordés par une haute direction elle-même surtout... masculine.
Par ailleurs, l'ambiance machiste des salles de marché, les blagues salaces et les remarques sur les attributs physiques de telle ou telle employée ainsi que la culture du "pub" à la fin de la journée de travail marginalisent encore un peu plus les banquières. Pour sa part, le Financial Times montre du doigt les longues heures de travail "qui permettent aux hommes de faire preuve de leur savoir-faire (ou seulement de leur assiduité à la tâche) à leurs supérieurs, la plupart du temps mâles, et de gagner ainsi une promotion".
Niant tout sexisme de la part de ses membres, l'Association des banques britanniques voit dans ces différences salariales les conséquences des difficultés à concilier vie professionnelle et vie familiale. A voir...
Les conclusions de cette enquête d'un organisme gouvernemental mettent à mal l'image d'un centre financier contraint ces dernières années à renforcer sa politique en matière d'égalité des sexes. Procès ruineux, publicité désastreuse, remontrances des actionnaires : le sexisme traditionnel de ce "monde d'hommes" a pourtant déjà coûté cher aux établissements bancaires et autres gestionnaires de fonds. Et si elle s'estime injustement traitée, la génération actuelle des femmes hésite de moins en moins à traîner les employeurs indélicats devant la justice pour discrimination sexuelle.
Ambiance machiste
Depuis 2002, la législation encourage d'ailleurs le dépôt de plaintes en mettant le fardeau de la preuve sur l'employeur. Ce dernier est ainsi obligé de démontrer l'existence de procédures internes anti-harcèlement et de rendre publique sa politique salariale et de promotion. Devant des compensations octroyées par les tribunaux de plus en plus lourdes, les établissements de la City ont donc été contraints d'encourager la diversité.
Aux yeux des syndicats, la permanence de cette discrimination sexuelle est d'abord le résultat de l'opacité de la distribution des bonus, la plupart du temps accordés par une haute direction elle-même surtout... masculine.
Par ailleurs, l'ambiance machiste des salles de marché, les blagues salaces et les remarques sur les attributs physiques de telle ou telle employée ainsi que la culture du "pub" à la fin de la journée de travail marginalisent encore un peu plus les banquières. Pour sa part, le Financial Times montre du doigt les longues heures de travail "qui permettent aux hommes de faire preuve de leur savoir-faire (ou seulement de leur assiduité à la tâche) à leurs supérieurs, la plupart du temps mâles, et de gagner ainsi une promotion".
Niant tout sexisme de la part de ses membres, l'Association des banques britanniques voit dans ces différences salariales les conséquences des difficultés à concilier vie professionnelle et vie familiale. A voir...