Sous le slogan "Plutôt mourir que t'oublier", le 9e festival international de tango de Medellin rend hommage à Gardel, qui fut le premier chanteur de tango à populariser ce rythme syncopé lors de tournées dans les cabarets et clubs d'Amérique latine, de New York, Paris et d'Espagne.
Né probablement le 11 décembre 1887, il a péri dans un accident d'avion lors d'une tournée en Colombie le 24 juin 1935.
"C'était un artiste universel, un maître du chant, un virtuose, une figure plus importante encore que (Charlie) Chaplin", assure Horacio Arbelaez, dans le bar Salon Malaga, après avoir donné une conférence sur l'importance du tango en Colombie.
Bien loin des berceaux du tango que sont Buenos Aires et Montevideo, Medellin revendique elle aussi ce rythme latino, la mort tragique du "Magicien" dans cette ville l'ayant placée pour toujours sur la carte mondiale de cette danse sensuelle.
Pourtant, affirme Horacio Arbelaez, la passion de Medellin pour le tango est "très antérieure à la mort de Gardel", notamment grâce à l'arrivée, au début du 20e siècle, de footballeurs argentins ayant amené avec eux leur passion.
Mais l'artiste était-il Français, Uruguayen ou Argentin ? Le spécialiste se range à la thèse française, selon laquelle Carlos Gardel est né à Toulouse en 1890, avant d'arriver à Buenos Aires avec sa mère, Berthe Gardès, en 1893.
Les Uruguayens racontent une histoire différente : selon eux, l'artiste est né à Tacuarembo, à 400 kilomètres au nord de Montevideo, en 1883 ou 1884, fruit d'un amour interdit qui l'a conduit à être adopté par Berthe, une prostituée.
L'origine incertaine du roi du tango est le thème de l'exposition inaugurée lundi à la Casa Gardeliana de Medellin, prévue jusqu'à dimanche. Un concert était aussi prévu à l'aéroport Olaya Herrera, où est décédé Gardel.
En Uruguay, une statue à son effigie était inaugurée mercredi à Montevideo, tandis qu'à Tacuarembo, toujours certaine d'avoir vu naître Gardel, une semaine "gardeliana" est organisée.
En Argentine, pays dont il a adopté la nationalité, une centaine de fans, la plupart âgés, se sont réunis autour de sa tombe au cimetière de La Chacarita, plusieurs chanteurs, accompagnés de guitaristes, entonnant des morceaux du "Zorzal criollo" (la "grive créole").
Un couple de retraités chiliens avaient les larmes aux yeux en les écoutant : "Cela nous rappelle nos parents, notre enfance, le tango pendant les fêtes", a témoigné a l'AFP Nelly Schindler, 66 ans, venue spécialement du Chili avec son époux.
"Carlos Gardel était un précurseur à l'époque où il a vécu. En plus, il a fait des choses qui ont fait rayonner l'Argentine à travers le monde", a déclaré Pablo Montenegros, 71 ans, venu avec sa compagne.
"Il n'est pas seulement devenu un mythe quand il est mort : Gardel, c'était un mythe vivant", racontait pour sa part Osvaldo Bruzzo, chanteur de tango grimé en son idole.
Né probablement le 11 décembre 1887, il a péri dans un accident d'avion lors d'une tournée en Colombie le 24 juin 1935.
"C'était un artiste universel, un maître du chant, un virtuose, une figure plus importante encore que (Charlie) Chaplin", assure Horacio Arbelaez, dans le bar Salon Malaga, après avoir donné une conférence sur l'importance du tango en Colombie.
Bien loin des berceaux du tango que sont Buenos Aires et Montevideo, Medellin revendique elle aussi ce rythme latino, la mort tragique du "Magicien" dans cette ville l'ayant placée pour toujours sur la carte mondiale de cette danse sensuelle.
Pourtant, affirme Horacio Arbelaez, la passion de Medellin pour le tango est "très antérieure à la mort de Gardel", notamment grâce à l'arrivée, au début du 20e siècle, de footballeurs argentins ayant amené avec eux leur passion.
Mais l'artiste était-il Français, Uruguayen ou Argentin ? Le spécialiste se range à la thèse française, selon laquelle Carlos Gardel est né à Toulouse en 1890, avant d'arriver à Buenos Aires avec sa mère, Berthe Gardès, en 1893.
Les Uruguayens racontent une histoire différente : selon eux, l'artiste est né à Tacuarembo, à 400 kilomètres au nord de Montevideo, en 1883 ou 1884, fruit d'un amour interdit qui l'a conduit à être adopté par Berthe, une prostituée.
L'origine incertaine du roi du tango est le thème de l'exposition inaugurée lundi à la Casa Gardeliana de Medellin, prévue jusqu'à dimanche. Un concert était aussi prévu à l'aéroport Olaya Herrera, où est décédé Gardel.
En Uruguay, une statue à son effigie était inaugurée mercredi à Montevideo, tandis qu'à Tacuarembo, toujours certaine d'avoir vu naître Gardel, une semaine "gardeliana" est organisée.
En Argentine, pays dont il a adopté la nationalité, une centaine de fans, la plupart âgés, se sont réunis autour de sa tombe au cimetière de La Chacarita, plusieurs chanteurs, accompagnés de guitaristes, entonnant des morceaux du "Zorzal criollo" (la "grive créole").
Un couple de retraités chiliens avaient les larmes aux yeux en les écoutant : "Cela nous rappelle nos parents, notre enfance, le tango pendant les fêtes", a témoigné a l'AFP Nelly Schindler, 66 ans, venue spécialement du Chili avec son époux.
"Carlos Gardel était un précurseur à l'époque où il a vécu. En plus, il a fait des choses qui ont fait rayonner l'Argentine à travers le monde", a déclaré Pablo Montenegros, 71 ans, venu avec sa compagne.
"Il n'est pas seulement devenu un mythe quand il est mort : Gardel, c'était un mythe vivant", racontait pour sa part Osvaldo Bruzzo, chanteur de tango grimé en son idole.