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Cecilia Malmström
"La pédopornographie consiste en des images d'enfants victimes d'abus sexuels. Le téléchargement ou la visualisation de matériel pédopornographique sur l'internet a pour conséquence l'augmentation des viols d'enfants pour produire ces images", a déploré Mme Malmström, au cours d'une conférence de presse.
"Quelles que soient les actions qu'elle peut entreprendre contre ce fléau, l'UE doit agir et agira", a-t-elle affirmé.
Le blocage de l'accès des sites pédopornographiques fait partie d'une nouvelle directive sur la protection des enfants qui doit encore être examinée par les ministres concernés des 27 Etats de l'UE et par le Parlement européen avant de prendre effet.
"La pédopornographie n'a rien à voir avec la liberté d'expression. Il s'agit d'un crime horrible", a ajouté Mme Malmström. "Si nous n'agissons pas, les utilisateurs d'internet pourront considérer à terme ces images comme normales", a-t-elle insisté.
Elle a assuré que le blocage qu'elle préconise ne sera utilisé que pour les sites pédopornographiques. "Ce ne sera pas utilisé contre autre chose", a-t-elle dit.
La Commission a également préconisé que les "touristes sexuels" qui se rendent à l'étranger pour abuser de mineurs s'exposent à des poursuites à leur retour en Europe.
Par ailleurs, Mme Malmström a présenté une autre directive visant à durcir la lutte contre le trafic d'êtres humains. Elle a proposé notamment d'harmoniser les législations nationales en matière d'infractions et de sanctions.
"Il est intolérable qu'au 21e siècle, des femmes et des jeunes filles soient réduites à l'esclavage sexuel, que des enfants soient battus et maltraités, obligés de mendier et de voler, et que de jeunes adultes soient contraints de travailler dans des conditions épouvantables pour un salaire de misère", a dit Mme Malmström.
"Rien ne saurait justifier de tels actes. Nous devons tout mettre en oeuvre pour arrêter les responsables" des trafics d'êtres humains, a-t-elle dit.
"Quelles que soient les actions qu'elle peut entreprendre contre ce fléau, l'UE doit agir et agira", a-t-elle affirmé.
Le blocage de l'accès des sites pédopornographiques fait partie d'une nouvelle directive sur la protection des enfants qui doit encore être examinée par les ministres concernés des 27 Etats de l'UE et par le Parlement européen avant de prendre effet.
"La pédopornographie n'a rien à voir avec la liberté d'expression. Il s'agit d'un crime horrible", a ajouté Mme Malmström. "Si nous n'agissons pas, les utilisateurs d'internet pourront considérer à terme ces images comme normales", a-t-elle insisté.
Elle a assuré que le blocage qu'elle préconise ne sera utilisé que pour les sites pédopornographiques. "Ce ne sera pas utilisé contre autre chose", a-t-elle dit.
La Commission a également préconisé que les "touristes sexuels" qui se rendent à l'étranger pour abuser de mineurs s'exposent à des poursuites à leur retour en Europe.
Par ailleurs, Mme Malmström a présenté une autre directive visant à durcir la lutte contre le trafic d'êtres humains. Elle a proposé notamment d'harmoniser les législations nationales en matière d'infractions et de sanctions.
"Il est intolérable qu'au 21e siècle, des femmes et des jeunes filles soient réduites à l'esclavage sexuel, que des enfants soient battus et maltraités, obligés de mendier et de voler, et que de jeunes adultes soient contraints de travailler dans des conditions épouvantables pour un salaire de misère", a dit Mme Malmström.
"Rien ne saurait justifier de tels actes. Nous devons tout mettre en oeuvre pour arrêter les responsables" des trafics d'êtres humains, a-t-elle dit.
