La Directrice générale condamne le meurtre du journaliste mexicain Jose Emilio Galindo Robles


Mercredi 9 Décembre 2009 - 12:49
portal.unesco.org


Paris - La Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, a condamné aujourd’hui l’assassinat de José Emilio Galindo Robles, directeur de Radio Universidad de Guadalajara de Ciudad Guzmán (Mexique), retrouvé mort à son domicile le 24 novembre.


La Directrice générale condamne le meurtre du journaliste mexicain Jose Emilio Galindo Robles
« Je condamne le meurtre de José Emilio Galindo Robles », a déclaré la Directrice générale, qui a ajouté : « La voix qu’on a fait taire était connue pour défendre l’environnement mais aussi les droits de l’homme. J’espère que les autorités mexicaines feront toute la lumière sur ce crime qui prouve une fois de plus que la liberté de la presse est un combat de tous les jours et que les journalistes sont particulièrement exposés ».

José Emilio Galindo Robles, âgé de 43 ans, dirigeait la Radio Universidad de Guadalajara de Ciudad Guzmán, une des huit radios du réseau Radio Universidad de Guadalajara (RUG). Spécialisé dans les questions touchant à l’environnement, il avait reçu en 2004 le Prix national de journalisme environnemental et s’était classé deuxième des Biennales latino-américaines de la radio avec son enquête sur les rejets toxiques effectués par des entreprises privées dans le Santiago, le fleuve le plus pollué du pays. Le journaliste a été retrouvé bâillonné et ligoté sur son lit ; sa mort serait due à une fracture du crane.

Selon la Fédération internationale des journalistes, plus de 50 journalistes ont été assassinés au Mexique depuis 2000.

L’UNESCO est le seul organisme des Nations Unies dont la mission consiste à défendre la liberté d’expression et la liberté de la presse. En vertu de l’Article premier de son Acte constitutif, l’Organisation est tenue « d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue, ou de religion, que la Charte des Nations Unies reconnaît à tous les peuples. » À ces fins, elle doit « favorise[r] la connaissance et la compréhension mutuelle des nations en prêtant son concours aux organes d’information des masses ; elle recommande, à cet effet, tels accords internationaux qu’elle juge utiles pour faciliter la libre circulation des idées, par le mot et par l’image. »


           

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