"Je peux vous dire officiellement que la crise est finie", a lancé Infantino, en clôture du 66e congrès réuni à Mexico.
Un congrès historique car dans un monde très masculin, pour la première fois, une femme, la Sénégalaise Fatma Samba Diouf Samoura, 54 ans, diplomate aux Nations Unies et étrangère au monde du sport, a été nommée numéro 2 de la plus grande fédération sportive au monde.
Presque un an après les arrestations à Zurich de plusieurs hauts responsables du football mondial, prémices du plus gros scandale de corruption de l'histoire centenaire de la Fifa qui sera jugé à New York, Mme Samoura, qui a déjà géré des crises humanitaires, va devoir mener un chantier tout aussi compliqué: mettre en application les réformes adoptées en février dernier qui promettent plus de transparence, d'intégrité et une meilleure gouvernance.
Mme Samoura, qui n'a jusqu'à maintenant aucune expérience des organisations sportives "va apporter un vent nouveau à la Fifa, elle vient de l'extérieur", a ajouté M. Infantino.
- "Nous passons des mots aux actes" -
La Sénégalaise succédera au Français Jérôme Valcke, licencié puis suspendu 12 ans par la Fifa, notamment pour son implication dans un trafic de billets pour le Mondial-2014 au Brésil. C'est l'Allemand Markus Kattner, directeur financier, qui assure depuis lors l'intérim.
"Nous passons aujourd'hui des mots aux actes, de la proclamation aux faits", a également assuré Infantino, alors que la mise en application des réformes approuvées en février dernier a été votée vendredi. Ces réformes de la gouvernance prévoient notamment une limitation des mandats, la transparence des salaires, un contrôle renforcé de l'intégrité des membres du conseil, nouvelle appellation du comité exécutif et un rééquilibrage des pouvoirs de l'exécutif.
"Ces réformes ne se produisent pas par un acte divin, mais par nos actes", a encore souligné le successeur de Blatter.
L'ancien secrétaire général de l'UEFA, élu avec le soutien des Amériques, a aussi salué l'élection la veille du Canadien Victor Montagliani à la tête de la Concacaf (Amérique du Nord, centrale et Caraïbes), par laquelle le scandale a été révélé.
- Hausse de l'aide au développement -
Le Canadien de 50 ans, membre avec Infantino de la commission des réformes de la Fifa, a promis plus de transparence dans une confédération dont les trois derniers présidents Jack Warner, Jeffrey Webb et Alfredo Hawit, font partie des personnes inculpées par la justice américaine.
Les représentants des 209 fédérations mondiales ont également approuvé le budget pour la période 2015-2018 qui leur garantit une augmentation sensible des aides au développement qui leur sont versées et qui passeront de 400.000 USD (354.000 euros) actuellement à 1,25 M USD (1,1 M EUR) chacune au minimum par an dès 2016.
"Ce n'est pas jeter l'argent par les fenêtres mais c'est investir dans le développement du football", a déclaré Infantino tout en mettant en garde face à toute malversation: "Ne nous trahissez pas, car nous serons sans pitié".
Pour financer ce qui constituait l'une des promesses phares de son programme électoral, M. Infantino a fait approuver un budget qui malgré un exercice 2015 déficitaire de 107 millions d'euros (premières pertes depuis 2002) et un retard important sur les prévisions de recettes, prévoit pour le cycle 2015-2018 une hausse des recettes à 4,9 milliards d'euros.
Cet budget prévoit une hausse de 453 M EUR de l'aide au développement qui passera de 789 M EUR sur 4 ans à 1,24 Md EUR.
Mais pour certains, dans le contexte actuel, cet objectif financier sera difficile à tenir sans toucher aux énormes réserves de la Fifa, un bas de laine de 1,3 Md EUR.
Le congrès a également admis le Kosovo et Gibraltar comme 210 et 211e membres, leur permettant de disputer les qualifications pour le Mondial-2018 mais la question de l'éligibilité des joueurs va se poser.
Concernant le Kosovo, les joueurs d'origine kosovare comme l'international Suisse Xherdan Shaqiri pourront-ils porter ce nouveau maillot au risque de dépeupler la "Nati" ? La réponse, examinée au cas par cas, reviendra ensuite à la commission du statut des joueurs de la Fifa.
Un congrès historique car dans un monde très masculin, pour la première fois, une femme, la Sénégalaise Fatma Samba Diouf Samoura, 54 ans, diplomate aux Nations Unies et étrangère au monde du sport, a été nommée numéro 2 de la plus grande fédération sportive au monde.
Presque un an après les arrestations à Zurich de plusieurs hauts responsables du football mondial, prémices du plus gros scandale de corruption de l'histoire centenaire de la Fifa qui sera jugé à New York, Mme Samoura, qui a déjà géré des crises humanitaires, va devoir mener un chantier tout aussi compliqué: mettre en application les réformes adoptées en février dernier qui promettent plus de transparence, d'intégrité et une meilleure gouvernance.
Mme Samoura, qui n'a jusqu'à maintenant aucune expérience des organisations sportives "va apporter un vent nouveau à la Fifa, elle vient de l'extérieur", a ajouté M. Infantino.
- "Nous passons des mots aux actes" -
La Sénégalaise succédera au Français Jérôme Valcke, licencié puis suspendu 12 ans par la Fifa, notamment pour son implication dans un trafic de billets pour le Mondial-2014 au Brésil. C'est l'Allemand Markus Kattner, directeur financier, qui assure depuis lors l'intérim.
"Nous passons aujourd'hui des mots aux actes, de la proclamation aux faits", a également assuré Infantino, alors que la mise en application des réformes approuvées en février dernier a été votée vendredi. Ces réformes de la gouvernance prévoient notamment une limitation des mandats, la transparence des salaires, un contrôle renforcé de l'intégrité des membres du conseil, nouvelle appellation du comité exécutif et un rééquilibrage des pouvoirs de l'exécutif.
"Ces réformes ne se produisent pas par un acte divin, mais par nos actes", a encore souligné le successeur de Blatter.
L'ancien secrétaire général de l'UEFA, élu avec le soutien des Amériques, a aussi salué l'élection la veille du Canadien Victor Montagliani à la tête de la Concacaf (Amérique du Nord, centrale et Caraïbes), par laquelle le scandale a été révélé.
- Hausse de l'aide au développement -
Le Canadien de 50 ans, membre avec Infantino de la commission des réformes de la Fifa, a promis plus de transparence dans une confédération dont les trois derniers présidents Jack Warner, Jeffrey Webb et Alfredo Hawit, font partie des personnes inculpées par la justice américaine.
Les représentants des 209 fédérations mondiales ont également approuvé le budget pour la période 2015-2018 qui leur garantit une augmentation sensible des aides au développement qui leur sont versées et qui passeront de 400.000 USD (354.000 euros) actuellement à 1,25 M USD (1,1 M EUR) chacune au minimum par an dès 2016.
"Ce n'est pas jeter l'argent par les fenêtres mais c'est investir dans le développement du football", a déclaré Infantino tout en mettant en garde face à toute malversation: "Ne nous trahissez pas, car nous serons sans pitié".
Pour financer ce qui constituait l'une des promesses phares de son programme électoral, M. Infantino a fait approuver un budget qui malgré un exercice 2015 déficitaire de 107 millions d'euros (premières pertes depuis 2002) et un retard important sur les prévisions de recettes, prévoit pour le cycle 2015-2018 une hausse des recettes à 4,9 milliards d'euros.
Cet budget prévoit une hausse de 453 M EUR de l'aide au développement qui passera de 789 M EUR sur 4 ans à 1,24 Md EUR.
Mais pour certains, dans le contexte actuel, cet objectif financier sera difficile à tenir sans toucher aux énormes réserves de la Fifa, un bas de laine de 1,3 Md EUR.
Le congrès a également admis le Kosovo et Gibraltar comme 210 et 211e membres, leur permettant de disputer les qualifications pour le Mondial-2018 mais la question de l'éligibilité des joueurs va se poser.
Concernant le Kosovo, les joueurs d'origine kosovare comme l'international Suisse Xherdan Shaqiri pourront-ils porter ce nouveau maillot au risque de dépeupler la "Nati" ? La réponse, examinée au cas par cas, reviendra ensuite à la commission du statut des joueurs de la Fifa.