Benjamin Netanyahu
"La déclaration faite par le Premier ministre israélien hier à Jérusalem préjuge du statut final", a déclaré le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères, Frédéric Desagneaux, en réponse à une question.
"Or il appartient aux parties de parvenir à un accord final et général sur le statut définitif, qui mette fin au conflit", a-t-il souligné.
"Aux yeux de la France, Jérusalem doit, dans le cadre d?un accord de paix négocié, devenir la capitale de deux Etats. Dans son discours à la Knesset, le 23 juin 2008, le président de la République (Nicolas Sarkozy) a rappelé qu'il ne peut y avoir de paix sans la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de deux Etats et la garantie de la liberté d?accès aux Lieux Saints pour toutes les religions", a-t-il ajouté.
La question de Jérusalem a été l'une des pierres d'achoppement des pourparlers entre Israël et les Palestiniens, aujourd'hui au point mort.
"Des actions comme la destruction de maisons palestiniennes ou la transformation des quartiers arabes risquent d?engendrer une escalade de la violence. Elles sont inacceptables et contraires au droit international", a affirmé le porte-parole.
"De manière générale, la France condamne la poursuite de la colonisation, y compris à Jérusalem-est. Nous rappelons l?exigence d?un gel des activités de colonisation, y compris celles liées à la croissance naturelle", a-t-il dit.
Le Premier ministre israélien a répété jeudi que Jérusalem "restera pour toujours" la capitale unifiée d'Israël, lors d'une cérémonie marquant le 42e anniversaire de la conquête et de l'annexion du secteur oriental de la ville.
"Jérusalem est la capitale d'Israël. Elle l'a toujours été, le restera pour toujours et ne sera jamais divisée", a-t-il déclaré, après sa rencontre lundi avec le président américain Barack Obama au cours de laquelle les deux dirigeants ont étalé leurs divergences.
M. Obama a affirmé la nécessité de la création d'un Etat palestinien au côté d'Israël, après la tournée européenne du chef de la diplomatie israélienne Avigdor Lieberman qui n'a eu de cesse d'affirmer que la priorité pour Israël était l'Iran et non pas la création d'un Etat palestinien.
L'Autorité palestinienne a dénoncé les propos du nouvel exécutif israélien, le porte-parole de la présidence Nabil Abou-Roudeïna affirmant que de "telles déclarations constituent un défi au projet d'une solution à deux Etats", palestinien et israélien, vivant côte à côte.
Le précédent gouvernement israélien avait laissé entendre qu'Israël pourrait renoncer à sa souveraineté sur certains quartiers arabes de Jérusalem-est dont les Palestiniens veulent faire la capitale de leur futur Etat.
Mais l'actuel gouvernement de droite dirigé par Benjamin Netanyahu, issu des élections du 10 février, écarte une telle option.
La population actuelle de Jérusalem s'élève à 760.800 personnes dont près de 492.400 juifs (65%) et 268.400 Arabes (35%), presque tous des Palestiniens de Jérusalem-est, selon l'Institut de Jérusalem d'études israéliennes.
"Or il appartient aux parties de parvenir à un accord final et général sur le statut définitif, qui mette fin au conflit", a-t-il souligné.
"Aux yeux de la France, Jérusalem doit, dans le cadre d?un accord de paix négocié, devenir la capitale de deux Etats. Dans son discours à la Knesset, le 23 juin 2008, le président de la République (Nicolas Sarkozy) a rappelé qu'il ne peut y avoir de paix sans la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de deux Etats et la garantie de la liberté d?accès aux Lieux Saints pour toutes les religions", a-t-il ajouté.
La question de Jérusalem a été l'une des pierres d'achoppement des pourparlers entre Israël et les Palestiniens, aujourd'hui au point mort.
"Des actions comme la destruction de maisons palestiniennes ou la transformation des quartiers arabes risquent d?engendrer une escalade de la violence. Elles sont inacceptables et contraires au droit international", a affirmé le porte-parole.
"De manière générale, la France condamne la poursuite de la colonisation, y compris à Jérusalem-est. Nous rappelons l?exigence d?un gel des activités de colonisation, y compris celles liées à la croissance naturelle", a-t-il dit.
Le Premier ministre israélien a répété jeudi que Jérusalem "restera pour toujours" la capitale unifiée d'Israël, lors d'une cérémonie marquant le 42e anniversaire de la conquête et de l'annexion du secteur oriental de la ville.
"Jérusalem est la capitale d'Israël. Elle l'a toujours été, le restera pour toujours et ne sera jamais divisée", a-t-il déclaré, après sa rencontre lundi avec le président américain Barack Obama au cours de laquelle les deux dirigeants ont étalé leurs divergences.
M. Obama a affirmé la nécessité de la création d'un Etat palestinien au côté d'Israël, après la tournée européenne du chef de la diplomatie israélienne Avigdor Lieberman qui n'a eu de cesse d'affirmer que la priorité pour Israël était l'Iran et non pas la création d'un Etat palestinien.
L'Autorité palestinienne a dénoncé les propos du nouvel exécutif israélien, le porte-parole de la présidence Nabil Abou-Roudeïna affirmant que de "telles déclarations constituent un défi au projet d'une solution à deux Etats", palestinien et israélien, vivant côte à côte.
Le précédent gouvernement israélien avait laissé entendre qu'Israël pourrait renoncer à sa souveraineté sur certains quartiers arabes de Jérusalem-est dont les Palestiniens veulent faire la capitale de leur futur Etat.
Mais l'actuel gouvernement de droite dirigé par Benjamin Netanyahu, issu des élections du 10 février, écarte une telle option.
La population actuelle de Jérusalem s'élève à 760.800 personnes dont près de 492.400 juifs (65%) et 268.400 Arabes (35%), presque tous des Palestiniens de Jérusalem-est, selon l'Institut de Jérusalem d'études israéliennes.