C’est que le numéro 9 du Real Madrid, a été le principal artisan du succès espagnol, samedi soir, en finale de ligue des champions de football face à Liverpool.
Benzema a brillé de mille feux, au point de faire oublier la défaillance du quintuple ballon d'or, le portugais Cristiano Ronaldo. L’entraîneur de la sélection française, Didier Deschamps, lui, continuera d’ignorer ostensiblement la star d’origine algérienne, préférant adresser ses félicitations au défenseur Raphaël Varane.
Karim ne fait partie ni des titulaires, ni des suppléants, choisis par le sélectionneur français pour participer au Mondial 2018, en Russie.
Benzema passe pourtant par une période faste. Il avait déjà hissé, presque à lui tout seul, le Real en finale de la Ligue des champions de l'UEFA, en marquant un doublé lors de la demi-finale retour, à domicile, contre le Bayern Munich (2-1, 2-2).
Il remettra le couvert en finale face à Liverpool (3-1), en exploitant une erreur de relance du gardien des "Reds" à la 51ème minute du jeu, pour ouvrir le score et inscrire le 56ème but de sa carrière en Ligue des champions.
Ce faisant, il est devenu le quatrième français à marquer au cours d'une finale sous l'ère de la Ligue des champions, après Basile Boli (1993), Marcel Desailly (1994) et Zinédine Zidane (2002).
Mieux : avec quatre trophées, il est désormais le Français le plus titré de l'histoire de la Ligue des Champions.
Ces arguments massues ne feront pourtant pas plier Deschamps. Même si les choix du sélectionneur français suscitent, plus que jamais, la polémique.
Le rappeur Booba, a sorti une nouvelle pique pour saluer, sur son compte Instagram, la réussite de son ami footballeur : « Les aigles ne volent pas avec les pigeons », lance l'artiste sarcastique.
«Deschamps a cédé sous la pression d'une partie raciste de la France. Il faut savoir qu'en France le parti d'extrême droite est arrivé au deuxième tour des dernières élections », avait déjà déclaré Benzema dans un entretien publié par le quotidien espagnol « Marca », en juin 2016, au lendemain de sa non-convocation pour l’Euro.
« La France va se rendre compte qu'elle a été injuste avec moi », a-t-il ajouté.
De son côté, l’ex-gloire du Manchester United, l’ancien footballeur français Eric Cantona, avait accusé, en ce temps-là, à mots couverts Deschamps de racisme.
Il avait déclaré, sur les colonnes du journal britannique « The Guardian », en mai 2016 : «Benzema et Ben Arfa sont deux des meilleurs joueurs français et ne seront pas à l’Euro. Et pour sûr, Benzema et Ben Arfa ont des origines nord-africaines. Donc le débat est ouvert".
La polémique Benzema a même éclaboussé la vie politique en France, avec successivement les déclarations hostiles du Premier ministre et du président de l’époque, respectivement Manuel Valls et François Hollande.
De son côté, l’ancien candidat à la présidentielle, Benoit Hamon, avait relevé : « Il y a un climat raciste qui existe en France et qui est fort. (…) Pour certains, Benzema était l’archétype du jeune joueur issu de la banlieue, non respectueux de la République. C’est révélateur des failles de la société française et de sa mauvaise conscience vis-à-vis de la jeunesse des quartiers ».
Quid alors de la France Black-Blanc-Beur, saluée en 1998, au lendemain de sa victoire en Coupe du Monde ? Ce n’est qu’un mythe, rétorque Emmanuel Blanchard, chercheur en sciences politiques.
«Entre 1962 (date de l’indépendance de l’Algérie) et la première sélection de Zidane, en 1994, un seul joueur ayant des parents venus d’Algérie, a joué pour la France, Omar Sahnoun, en 1977-1978 », affirme le chercheur dans un entretien publié dans « Le Monde », le 1er juin 2016.
Et d’ajouter : « De 1962 à 2015 et la première sélection de Nabil Fekir, il n’y a que sept joueurs d’origine algérienne qui ont porté le maillot de l’équipe de France, ce qui est très peu par rapport à d’autres vagues d’immigration, polonaise, italienne, espagnole ou d’Afrique subsaharienne ».
Pour sa part, le rappeur Booba, proche de Benzema a dégainé ces quelques paroles, sur son compte Instagram, le 18 mai courant, pour dénoncer l’éviction de son ami.
« Tu es dans le top 5 des meilleurs joueurs français mais ils ne t’ont pas pris... Sans aucune raison valable ils ne t’ont pas pris... Accusé à tort ils ne t’ont pas pris... Zidane doit se gratter le scalp car ils ne t’ont pas pris... Il sait au fond de lui pourquoi ils ne t’ont pas pris... Et moi aussi et vous aussi... One two three ils ne t’ont pas pris... Au moins tu es resté toi même et ça, ça n’a pas de prix ».
Benzema a brillé de mille feux, au point de faire oublier la défaillance du quintuple ballon d'or, le portugais Cristiano Ronaldo. L’entraîneur de la sélection française, Didier Deschamps, lui, continuera d’ignorer ostensiblement la star d’origine algérienne, préférant adresser ses félicitations au défenseur Raphaël Varane.
Karim ne fait partie ni des titulaires, ni des suppléants, choisis par le sélectionneur français pour participer au Mondial 2018, en Russie.
Benzema passe pourtant par une période faste. Il avait déjà hissé, presque à lui tout seul, le Real en finale de la Ligue des champions de l'UEFA, en marquant un doublé lors de la demi-finale retour, à domicile, contre le Bayern Munich (2-1, 2-2).
Il remettra le couvert en finale face à Liverpool (3-1), en exploitant une erreur de relance du gardien des "Reds" à la 51ème minute du jeu, pour ouvrir le score et inscrire le 56ème but de sa carrière en Ligue des champions.
Ce faisant, il est devenu le quatrième français à marquer au cours d'une finale sous l'ère de la Ligue des champions, après Basile Boli (1993), Marcel Desailly (1994) et Zinédine Zidane (2002).
Mieux : avec quatre trophées, il est désormais le Français le plus titré de l'histoire de la Ligue des Champions.
Ces arguments massues ne feront pourtant pas plier Deschamps. Même si les choix du sélectionneur français suscitent, plus que jamais, la polémique.
Le rappeur Booba, a sorti une nouvelle pique pour saluer, sur son compte Instagram, la réussite de son ami footballeur : « Les aigles ne volent pas avec les pigeons », lance l'artiste sarcastique.
«Deschamps a cédé sous la pression d'une partie raciste de la France. Il faut savoir qu'en France le parti d'extrême droite est arrivé au deuxième tour des dernières élections », avait déjà déclaré Benzema dans un entretien publié par le quotidien espagnol « Marca », en juin 2016, au lendemain de sa non-convocation pour l’Euro.
« La France va se rendre compte qu'elle a été injuste avec moi », a-t-il ajouté.
De son côté, l’ex-gloire du Manchester United, l’ancien footballeur français Eric Cantona, avait accusé, en ce temps-là, à mots couverts Deschamps de racisme.
Il avait déclaré, sur les colonnes du journal britannique « The Guardian », en mai 2016 : «Benzema et Ben Arfa sont deux des meilleurs joueurs français et ne seront pas à l’Euro. Et pour sûr, Benzema et Ben Arfa ont des origines nord-africaines. Donc le débat est ouvert".
La polémique Benzema a même éclaboussé la vie politique en France, avec successivement les déclarations hostiles du Premier ministre et du président de l’époque, respectivement Manuel Valls et François Hollande.
De son côté, l’ancien candidat à la présidentielle, Benoit Hamon, avait relevé : « Il y a un climat raciste qui existe en France et qui est fort. (…) Pour certains, Benzema était l’archétype du jeune joueur issu de la banlieue, non respectueux de la République. C’est révélateur des failles de la société française et de sa mauvaise conscience vis-à-vis de la jeunesse des quartiers ».
Quid alors de la France Black-Blanc-Beur, saluée en 1998, au lendemain de sa victoire en Coupe du Monde ? Ce n’est qu’un mythe, rétorque Emmanuel Blanchard, chercheur en sciences politiques.
«Entre 1962 (date de l’indépendance de l’Algérie) et la première sélection de Zidane, en 1994, un seul joueur ayant des parents venus d’Algérie, a joué pour la France, Omar Sahnoun, en 1977-1978 », affirme le chercheur dans un entretien publié dans « Le Monde », le 1er juin 2016.
Et d’ajouter : « De 1962 à 2015 et la première sélection de Nabil Fekir, il n’y a que sept joueurs d’origine algérienne qui ont porté le maillot de l’équipe de France, ce qui est très peu par rapport à d’autres vagues d’immigration, polonaise, italienne, espagnole ou d’Afrique subsaharienne ».
Pour sa part, le rappeur Booba, proche de Benzema a dégainé ces quelques paroles, sur son compte Instagram, le 18 mai courant, pour dénoncer l’éviction de son ami.
« Tu es dans le top 5 des meilleurs joueurs français mais ils ne t’ont pas pris... Sans aucune raison valable ils ne t’ont pas pris... Accusé à tort ils ne t’ont pas pris... Zidane doit se gratter le scalp car ils ne t’ont pas pris... Il sait au fond de lui pourquoi ils ne t’ont pas pris... Et moi aussi et vous aussi... One two three ils ne t’ont pas pris... Au moins tu es resté toi même et ça, ça n’a pas de prix ».