Tariq Ramadan
Dans un communiqué conjoint, les ministres français de l'Intérieur Claude Guéant et des Affaires étrangères Alain Juppé ont refusé ou retiré la possibilité de venir en France à l'ancien grand mufti de Jérusalem Akrima Sabri, au saoudien Ayed Bin Abdallah Al Qarni, à l'imam égyptien Safwat Al Hijazi et à l'imam saoudien Abdallah Basfar.
Deux autres personnalités, le prédicateur égyptien Mahmoud Al Masri et le célèbre prédicateur qatari d'origine égyptienne Youssef Al-Qaradaoui --déclaré indésirable en France par le président Nicolas Sarkozy-- ont quant à elles "renoncé à venir" au congrès de l'Union des Organisations Islamiques de France (UOIF) prévu du 6 au 9 avril en banlieue parisienne.
"Nous regrettons que l'UOIF ait en outre choisi d'inviter Tariq Ramadan, ressortissant suisse, dont les positions et les propos sont contraires à l'esprit républicain, ce qui ne rend pas service aux musulmans de France", ajoutent les ministres français.
"Alors que la France est frappée par des extrémistes qui l'attaquent au nom d'idéologies ou de croyances dévoyées, il est capital que ces libertés s'exercent dans le cadre de la loi et dans le respect des valeurs fondamentales qui sont les nô tres : les droits de l'homme, l'égalité entre les hommes et les femmes, la laïcité, le respect des religions et des opinions des autres, le refus des communautarismes", explique le gouvernement français.
Le communiqué fait ainsi référence aux sept assassinats commis à Toulouse et Montauban (sud-ouest) par un jihadiste français.
L'UOIF est considéré comme proche des Frères musulmans. L'intellectuel et islamologue Tariq Ramadan est le petit-fils de Hassan al-Banna, le fondateur de la confrérie des Frères musulmans.
Créée en 1928 par Hassan al-Banna en Egypte, les Frères musulmans sont le plus ancien mouvement de l'islamisme sunnite. Leur doctrine s'organise autour du dogme du "tawhid" (unicité de Dieu), la fusion du religieux et du politique.
Deux autres personnalités, le prédicateur égyptien Mahmoud Al Masri et le célèbre prédicateur qatari d'origine égyptienne Youssef Al-Qaradaoui --déclaré indésirable en France par le président Nicolas Sarkozy-- ont quant à elles "renoncé à venir" au congrès de l'Union des Organisations Islamiques de France (UOIF) prévu du 6 au 9 avril en banlieue parisienne.
"Nous regrettons que l'UOIF ait en outre choisi d'inviter Tariq Ramadan, ressortissant suisse, dont les positions et les propos sont contraires à l'esprit républicain, ce qui ne rend pas service aux musulmans de France", ajoutent les ministres français.
"Alors que la France est frappée par des extrémistes qui l'attaquent au nom d'idéologies ou de croyances dévoyées, il est capital que ces libertés s'exercent dans le cadre de la loi et dans le respect des valeurs fondamentales qui sont les nô tres : les droits de l'homme, l'égalité entre les hommes et les femmes, la laïcité, le respect des religions et des opinions des autres, le refus des communautarismes", explique le gouvernement français.
Le communiqué fait ainsi référence aux sept assassinats commis à Toulouse et Montauban (sud-ouest) par un jihadiste français.
L'UOIF est considéré comme proche des Frères musulmans. L'intellectuel et islamologue Tariq Ramadan est le petit-fils de Hassan al-Banna, le fondateur de la confrérie des Frères musulmans.
Créée en 1928 par Hassan al-Banna en Egypte, les Frères musulmans sont le plus ancien mouvement de l'islamisme sunnite. Leur doctrine s'organise autour du dogme du "tawhid" (unicité de Dieu), la fusion du religieux et du politique.