Le directeur de la Foire et la directrice générale de l'Institut français ont signé mercredi à Paris l'accord officialisant l'invitation de la France à cette manifestation culturelle.
Le Premier ministre Manuel Valls avait accepté l'invitation des organisateurs de la foire lors d'un déplacement à Berlin en septembre dernier.
Il avait ainsi mis fin à un long suspense qui durait depuis la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy. L'Allemagne avait proposé à la France d'être son invitée d'honneur en 2011, sans obtenir de réponse.
"Avec sa participation en tant qu'invitée d'honneur à la Foire du livre de Francfort, la France sera à même de démontrer non seulement la richesse de sa production intellectuelle, mais aussi son influence politique dans ce domaine", a commenté le directeur de la Foire Juergen Boos. Il a signé cet accord en présence de la ministre de la Culture Fleur Pellerin et d'Olaf Scholz, le responsable allemand chargé des relations culturelles franco-allemandes.
Les avis étaient partagés sur le bien-fondé d'une réponse positive à l'invitation : budget coûteux (évalué par les professionnels entre 6 et 9 millions d'euros) et retombées économiques aléatoires, plaidaient les partisans du refus poli à l'invitation.
Lors de son déplacement en Allemagne fin septembre, Manuel Valls avait tranché en faveur du oui. "La Foire du livre de Francfort est une chance pour nous, pour nos éditeurs et notre édition, pour nos combats européens et pour l'image de la France dans le monde: nous devons être au rendez-vous de 2017", a assuré Mme Pellerin.
"L'Allemagne comme la France ont fait de l'édition un secteur décisif de leurs politiques culturelles: de même que l'Allemagne est le 4e marché à l'exportation de livres français, elle occupe le 4e rang dans les importations de livres en France", a-t-elle rappelé.
La décision de Paris d'accepter d'être l'invitée d'honneur de la Foire de Francfort intervient alors qu'une réforme du collège en France a fait craindre une baisse des élèves apprenant l'allemand à cause de la suppression prévue des classes bilangues (deux langues étrangères dès 11 ans).
"La France trouve à Francfort un lieu privilégié pour réaffirmer à quel point la littérature peut être le reflet des sujets qui traversent aujourd'hui sa société", a estimé Anne Tallineau, directrice générale déléguée de l'Institut français, signataire de l'accord au nom de la France et responsable de la mise en oeuvre de cette invitation.
Avec plus de 7.300 exposants, la manifestation attire chaque année plus de 275.000 visiteurs, dont 170.000 professionnels venus de 130 pays.
Le Premier ministre Manuel Valls avait accepté l'invitation des organisateurs de la foire lors d'un déplacement à Berlin en septembre dernier.
Il avait ainsi mis fin à un long suspense qui durait depuis la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy. L'Allemagne avait proposé à la France d'être son invitée d'honneur en 2011, sans obtenir de réponse.
"Avec sa participation en tant qu'invitée d'honneur à la Foire du livre de Francfort, la France sera à même de démontrer non seulement la richesse de sa production intellectuelle, mais aussi son influence politique dans ce domaine", a commenté le directeur de la Foire Juergen Boos. Il a signé cet accord en présence de la ministre de la Culture Fleur Pellerin et d'Olaf Scholz, le responsable allemand chargé des relations culturelles franco-allemandes.
Les avis étaient partagés sur le bien-fondé d'une réponse positive à l'invitation : budget coûteux (évalué par les professionnels entre 6 et 9 millions d'euros) et retombées économiques aléatoires, plaidaient les partisans du refus poli à l'invitation.
Lors de son déplacement en Allemagne fin septembre, Manuel Valls avait tranché en faveur du oui. "La Foire du livre de Francfort est une chance pour nous, pour nos éditeurs et notre édition, pour nos combats européens et pour l'image de la France dans le monde: nous devons être au rendez-vous de 2017", a assuré Mme Pellerin.
"L'Allemagne comme la France ont fait de l'édition un secteur décisif de leurs politiques culturelles: de même que l'Allemagne est le 4e marché à l'exportation de livres français, elle occupe le 4e rang dans les importations de livres en France", a-t-elle rappelé.
La décision de Paris d'accepter d'être l'invitée d'honneur de la Foire de Francfort intervient alors qu'une réforme du collège en France a fait craindre une baisse des élèves apprenant l'allemand à cause de la suppression prévue des classes bilangues (deux langues étrangères dès 11 ans).
"La France trouve à Francfort un lieu privilégié pour réaffirmer à quel point la littérature peut être le reflet des sujets qui traversent aujourd'hui sa société", a estimé Anne Tallineau, directrice générale déléguée de l'Institut français, signataire de l'accord au nom de la France et responsable de la mise en oeuvre de cette invitation.
Avec plus de 7.300 exposants, la manifestation attire chaque année plus de 275.000 visiteurs, dont 170.000 professionnels venus de 130 pays.