La visite du chef de l’Etat à Nairobi, la première d’un président français depuis l’indépendance du pays en 1963, est la dernière étape de la tournée d’Emmanuel Macron dans la Corne de l’Afrique après Djibouti et l’Ethiopie, deux pays qui, comme le Kenya, suscitent les convoitises des grandes puissances, au premier rang desquelles la Chine.
Evoqué dès mercredi par Emmanuel Macron, le contrat de concession de l’autoroute Nairobi-Nakuru-Mau Summit a été attribué au groupement français Vinci Concessions / Sogea-Satom / Meridiam. Il s’agit du premier partenariat public-privé de Vinci en Afrique, selon une source à l’Elysée.
Un contrat commercial a par ailleurs été attribué à l’entreprise française Matière pour la construction de 210 ponts pour les routes rurales kenyanes.
Concernant le secteur de l’énergie, la construction d’une centrale solaire (40MW) a été attribuée à Voltalia (Nandi) pour un montant de 70 millions d’euros. Le projet de construction d’une autre centrale solaire par Total est lui en cours de finalisation.
Une feuille de route sur “l’économie bleue” a également été signée. Elle comprend le programme de surveillance et d’intervention côtière et maritime porté par le consortium OCEA, Airbus Helicopter et Airbus DS pour un montant de 200 millions d’euros.
“ALTERNATIVE A LA CHINE”
En amont de cette visite, qui s’achèvera jeudi soir, Paris avait évoqué le chiffre de trois milliards d’euros de contrats dans les secteurs du transport, des infrastructures, de l’énergie et de la ville durable.
“L’écart entre les deux et trois milliards, ce sont les contrats qui sont encore en cours de finalisation et qui ne sont pas encore signés”, a expliqué une source à la présidence française. Dans tous les cas, “on est sur des montants très significatifs. Le Kenya en terme d’exportations (françaises), c’est 150 millions d’euros, c’est très peu, là on est sur deux milliards d’euros donc c’est historique”.
“Les Chinois sont très offensifs en terme de financement mais ce sont des pays (le Kenya, l’Ethiopie, etc.) qui se rendent compte de la limite de l’exécution chinoise à la fois dans la qualité de ce qui peut être fait et dans le calendrier et surtout de la nécessité de se diversifier, de ne pas avoir qu’un seul partenaire économique”, a ajouté cette source. “C’est sur quoi on essaie de jouer, sur la façon dont la France peut apporter des solutions alternatives à d’autres partenaires économiques”.
Evoqué dès mercredi par Emmanuel Macron, le contrat de concession de l’autoroute Nairobi-Nakuru-Mau Summit a été attribué au groupement français Vinci Concessions / Sogea-Satom / Meridiam. Il s’agit du premier partenariat public-privé de Vinci en Afrique, selon une source à l’Elysée.
Un contrat commercial a par ailleurs été attribué à l’entreprise française Matière pour la construction de 210 ponts pour les routes rurales kenyanes.
Concernant le secteur de l’énergie, la construction d’une centrale solaire (40MW) a été attribuée à Voltalia (Nandi) pour un montant de 70 millions d’euros. Le projet de construction d’une autre centrale solaire par Total est lui en cours de finalisation.
Une feuille de route sur “l’économie bleue” a également été signée. Elle comprend le programme de surveillance et d’intervention côtière et maritime porté par le consortium OCEA, Airbus Helicopter et Airbus DS pour un montant de 200 millions d’euros.
“ALTERNATIVE A LA CHINE”
En amont de cette visite, qui s’achèvera jeudi soir, Paris avait évoqué le chiffre de trois milliards d’euros de contrats dans les secteurs du transport, des infrastructures, de l’énergie et de la ville durable.
“L’écart entre les deux et trois milliards, ce sont les contrats qui sont encore en cours de finalisation et qui ne sont pas encore signés”, a expliqué une source à la présidence française. Dans tous les cas, “on est sur des montants très significatifs. Le Kenya en terme d’exportations (françaises), c’est 150 millions d’euros, c’est très peu, là on est sur deux milliards d’euros donc c’est historique”.
“Les Chinois sont très offensifs en terme de financement mais ce sont des pays (le Kenya, l’Ethiopie, etc.) qui se rendent compte de la limite de l’exécution chinoise à la fois dans la qualité de ce qui peut être fait et dans le calendrier et surtout de la nécessité de se diversifier, de ne pas avoir qu’un seul partenaire économique”, a ajouté cette source. “C’est sur quoi on essaie de jouer, sur la façon dont la France peut apporter des solutions alternatives à d’autres partenaires économiques”.