Cette usine, qui fabriquera des équipements destinés à des stations de base pour mobiles, permettra de créer environ 500 emplois directs.
“Le site va fournir toute l’Europe, pas seulement la France”, a déclaré Liang Hua lors d’une conférence de presse, ajoutant que les activités de Huawei étaient mondiales et que le groupe se devait à ce titre d’avoir une empreinte industrielle globale.
Les équipements produits par cette usine seront compatibles avec la nouvelle norme de téléphonie mobile 5G, a précisé le groupe, mais ils ne sont pas destinés à être installés sur la partie la plus sensible des réseaux.
Huawei est au coeur d’une polémique alimentée par les Etats-Unis, qui accusent le groupe d’activités d’espionnage pour le compte de Pékin, ce que le premier équipementier télécoms mondial dément.
La 5G, dont les débits sont sans commune mesure avec la 4G, va permettre de connecter les voitures et de créer de nouveaux services dans la santé, l’industrie et les objets connectés.
Son déploiement est devenu un enjeu géopolitique international, notamment en Europe, où la question d’une interdiction du groupe chinois fait débat.
En Allemagne, où le sujet divise au sein même du gouvernement allemand, la chancelière Angela Merkel a demandé d’attendre le sommet européen de mars prochain pour prendre une décision sur la possibilité ou non de recourir à Huawei, selon plusieurs sources.
En Grande-Bretagne, le gouvernement de Boris Johnson a annoncé qu’il autoriserait Huawei à jouer un rôle, mais limité, dans le déploiement de la 5G.
Le gouvernement français devrait pour sa part donner d’ici à la fin du mois ses premières autorisations aux demandes d’équipements formulées par les opérateurs qui ont le choix entre le groupe chinois et les fournisseurs européens Nokia et Ericsson.
Le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire s’est dit ce mois-ci “favorable par principe” à la préférence européenne.
Le commissaire européen au marché intérieur Thierry Breton, sans citer Huawei, a mis en garde à plusieurs reprises sur les risques en matière de sécurité posés par certains équipementiers.
“PAS UNE OFFENSIVE DE CHARME”
On ignore pour le moment si le projet d’usine de Huawei a reçu l’approbation d’Emmanuel Macron, qui veut renforcer les investissements étrangers en France mais a récemment mis en garde contre la Chine.
Sollicitée, l’Elysée n’a souhaité faire aucun commentaire.
“Ce n’est pas une offensive de charme”, a assuré Liang Hua, ajoutant que le projet avait cependant été présenté au gouvernement français.
“La France est un des centres mondiaux pour la fabrication haut de gamme, caractérisée par des infrastructures industrielles matures, une géographie avantageuse, une main d’oeuvre hautement qualifiée. Autant d’éléments qui ont conduit à notre choix de la France”, a souligné Huawei.
Pour le président de Huawei, l’usine française, dont la production annuelle sera de l’ordre d’un milliard d’euros, fait partie de la stratégie de diversification de la production du groupe.
En dehors de la Chine, Huawei détient jusqu’à présent seulement une usine de production en Inde où sont conçus des smartphones. Ailleurs dans le monde, il s’agit de sites d’assemblage.
“Le site va fournir toute l’Europe, pas seulement la France”, a déclaré Liang Hua lors d’une conférence de presse, ajoutant que les activités de Huawei étaient mondiales et que le groupe se devait à ce titre d’avoir une empreinte industrielle globale.
Les équipements produits par cette usine seront compatibles avec la nouvelle norme de téléphonie mobile 5G, a précisé le groupe, mais ils ne sont pas destinés à être installés sur la partie la plus sensible des réseaux.
Huawei est au coeur d’une polémique alimentée par les Etats-Unis, qui accusent le groupe d’activités d’espionnage pour le compte de Pékin, ce que le premier équipementier télécoms mondial dément.
La 5G, dont les débits sont sans commune mesure avec la 4G, va permettre de connecter les voitures et de créer de nouveaux services dans la santé, l’industrie et les objets connectés.
Son déploiement est devenu un enjeu géopolitique international, notamment en Europe, où la question d’une interdiction du groupe chinois fait débat.
En Allemagne, où le sujet divise au sein même du gouvernement allemand, la chancelière Angela Merkel a demandé d’attendre le sommet européen de mars prochain pour prendre une décision sur la possibilité ou non de recourir à Huawei, selon plusieurs sources.
En Grande-Bretagne, le gouvernement de Boris Johnson a annoncé qu’il autoriserait Huawei à jouer un rôle, mais limité, dans le déploiement de la 5G.
Le gouvernement français devrait pour sa part donner d’ici à la fin du mois ses premières autorisations aux demandes d’équipements formulées par les opérateurs qui ont le choix entre le groupe chinois et les fournisseurs européens Nokia et Ericsson.
Le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire s’est dit ce mois-ci “favorable par principe” à la préférence européenne.
Le commissaire européen au marché intérieur Thierry Breton, sans citer Huawei, a mis en garde à plusieurs reprises sur les risques en matière de sécurité posés par certains équipementiers.
“PAS UNE OFFENSIVE DE CHARME”
On ignore pour le moment si le projet d’usine de Huawei a reçu l’approbation d’Emmanuel Macron, qui veut renforcer les investissements étrangers en France mais a récemment mis en garde contre la Chine.
Sollicitée, l’Elysée n’a souhaité faire aucun commentaire.
“Ce n’est pas une offensive de charme”, a assuré Liang Hua, ajoutant que le projet avait cependant été présenté au gouvernement français.
“La France est un des centres mondiaux pour la fabrication haut de gamme, caractérisée par des infrastructures industrielles matures, une géographie avantageuse, une main d’oeuvre hautement qualifiée. Autant d’éléments qui ont conduit à notre choix de la France”, a souligné Huawei.
Pour le président de Huawei, l’usine française, dont la production annuelle sera de l’ordre d’un milliard d’euros, fait partie de la stratégie de diversification de la production du groupe.
En dehors de la Chine, Huawei détient jusqu’à présent seulement une usine de production en Inde où sont conçus des smartphones. Ailleurs dans le monde, il s’agit de sites d’assemblage.