Lamia Chakkour
Une réunion du groupe des Amis du peuple syrien devrait avoir lieu "au début du mois de juillet" à Paris, a précisé le chef de l'Etat lors d'une conférence de presse à l'Elysée.
Il a souligné qu'il s'en était entretenu au téléphone lundi avec le Premier ministre britannique David Cameron, et a ajouté que le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius avait également "eu une discussion" avec le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.
"Nous avons convenu d'un certain nombre (...) de pressions à exercer sur la Syrie", dont "l'expulsion de l'ambassadrice de Syrie en France", a expliqué François Hollande. "Aujourd'hui ou demain, ça lui sera notifié", a-t-il précisé.
Lamia Chakkour est "aussi ambassadrice auprès de l'UNESCO (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture), ça aura donc des conséquences sur la rapidité d'exécution de cette décision", a-t-il ajouté pour expliquer cet éventuel délai.
Contactée par téléphone par l'Associated Press, l'ambassade de Syrie à Paris n'a pas retourné l'appel dans l'immédiat.
"C'est une décision, non pas unilatérale de la France mais une décision concertée avec nos partenaires", a souligné François Hollande.
"Nous sommes en discussion également avec la Russie qui joue un rô le, et je m'en entretiendrai avec le président (Vladimir) Poutine vendredi", à l'occasion d'un dîner de travail à l'Elysée, a-t-il rappelé.
Membres permanents du Conseil de sécurité avec la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, la Russie et la Chine ont bloqué jusqu'ici tout projet de résolution des Nations unies condamnant explicitement le régime du président Bachar al-Assad.
Le massacre de Houla "peut avoir comme conséquence que des pays jusque-là réticents évoluent", estime pour sa part Laurent Fabius, dans un entretien accordé au "Monde" daté de mardi. Le ministre des Affaires étrangères qualifie le président syrien Bachar al-Assad d'"assassin de son peuple". "Il doit quitter le pouvoir. Le plus tô t sera le mieux", martèle-t-il.
"L'action de la France se déploie dans trois directions. D'abord, durcir les sanctions, si possible au niveau du Conseil de sécurité. Ensuite, travailler avec la Russie, qui joue un rô le déterminant. (...) Enfin, il faut favoriser le rassemblement de l'opposition", explique Laurent Fabius.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a condamné à l'unanimité dans la nuit de dimanche à lundi le massacre de villageois du secteur de Houla, qui a fait 108 morts, dont 49 enfants et 34 femmes, selon les observateurs de l'ONU sur place.
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme a accusé les forces du régime de Bachar el-Assad d'avoir perpétré cette attaque, une des plus meurtrières depuis le début du mouvement de contestation initialement pacifique contre le régime à la mi-mars 2011.
Rupert Colville, porte-parole de la Haut commissaire des Nations unies pour les droits de l'Homme, a déclaré mardi que, selon les éléments recueillis et recoupés par les observateurs de l'ONU en Syrie, les tirs d'artillerie avaient fait moins de 20 morts.
"La plupart des autres victimes ont été sommairement exécutées dans deux opérations distinctes (...) Pour l'heure, il semble que des familles entières ont été abattues chez elles", a-t-il dit, ajoutant que des témoins avaient accusé les chabiha, des milices pro-gouvernementales qui opèrent parfois "de concert" avec les forces du régime.
Il a souligné qu'il s'en était entretenu au téléphone lundi avec le Premier ministre britannique David Cameron, et a ajouté que le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius avait également "eu une discussion" avec le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.
"Nous avons convenu d'un certain nombre (...) de pressions à exercer sur la Syrie", dont "l'expulsion de l'ambassadrice de Syrie en France", a expliqué François Hollande. "Aujourd'hui ou demain, ça lui sera notifié", a-t-il précisé.
Lamia Chakkour est "aussi ambassadrice auprès de l'UNESCO (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture), ça aura donc des conséquences sur la rapidité d'exécution de cette décision", a-t-il ajouté pour expliquer cet éventuel délai.
Contactée par téléphone par l'Associated Press, l'ambassade de Syrie à Paris n'a pas retourné l'appel dans l'immédiat.
"C'est une décision, non pas unilatérale de la France mais une décision concertée avec nos partenaires", a souligné François Hollande.
"Nous sommes en discussion également avec la Russie qui joue un rô le, et je m'en entretiendrai avec le président (Vladimir) Poutine vendredi", à l'occasion d'un dîner de travail à l'Elysée, a-t-il rappelé.
Membres permanents du Conseil de sécurité avec la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, la Russie et la Chine ont bloqué jusqu'ici tout projet de résolution des Nations unies condamnant explicitement le régime du président Bachar al-Assad.
Le massacre de Houla "peut avoir comme conséquence que des pays jusque-là réticents évoluent", estime pour sa part Laurent Fabius, dans un entretien accordé au "Monde" daté de mardi. Le ministre des Affaires étrangères qualifie le président syrien Bachar al-Assad d'"assassin de son peuple". "Il doit quitter le pouvoir. Le plus tô t sera le mieux", martèle-t-il.
"L'action de la France se déploie dans trois directions. D'abord, durcir les sanctions, si possible au niveau du Conseil de sécurité. Ensuite, travailler avec la Russie, qui joue un rô le déterminant. (...) Enfin, il faut favoriser le rassemblement de l'opposition", explique Laurent Fabius.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a condamné à l'unanimité dans la nuit de dimanche à lundi le massacre de villageois du secteur de Houla, qui a fait 108 morts, dont 49 enfants et 34 femmes, selon les observateurs de l'ONU sur place.
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme a accusé les forces du régime de Bachar el-Assad d'avoir perpétré cette attaque, une des plus meurtrières depuis le début du mouvement de contestation initialement pacifique contre le régime à la mi-mars 2011.
Rupert Colville, porte-parole de la Haut commissaire des Nations unies pour les droits de l'Homme, a déclaré mardi que, selon les éléments recueillis et recoupés par les observateurs de l'ONU en Syrie, les tirs d'artillerie avaient fait moins de 20 morts.
"La plupart des autres victimes ont été sommairement exécutées dans deux opérations distinctes (...) Pour l'heure, il semble que des familles entières ont été abattues chez elles", a-t-il dit, ajoutant que des témoins avaient accusé les chabiha, des milices pro-gouvernementales qui opèrent parfois "de concert" avec les forces du régime.