Nicolas Sarkozy
Le ministre des Affaires étrangères "Alain Juppé et moi nous avons décidé de fermer notre ambassade en Syrie", a déclaré M. Sarkozy devant la presse.
"Ce qui se passe, c'est un scandale, il y a plus de 8.000 morts, (dont) des centaines d'enfants, et la ville de Homs qui menace d'être rayée de la carte, c'est absolument inacceptable", a-t-il insisté.
"Le Conseil (européen) a condamné dans les termes les plus vifs ce qui se passe en Syrie, pas seulement à l'endroit de vos confrères (...) mais ce symbole-là est particulièrement inacceptable", a également jugé le chef de l'Etat, précisant que "l'attitude du pouvoir syrien a été particulièrement inadmissible" dans les tentatives d'évacuation des journalistes français Edith Bouvier et William Daniels, qui ont pu gagner le Liban jeudi.
"Nous avons dit nos encouragements au Conseil national syrien (CNS), il en est fait expressément état dans les textes du Conseil européen et nous continuerons à prendre des initiatives au Conseil de sécurité (de l'ONU) pour qu'un certain nombre de blocages soient levés", a-t-il poursuivi.
"Je suis favorable à ce qu'au moins aux frontières de la Syrie, des zones humanitaires soit organisées pour qu'on puisse accueillir des gens qui sont persécutés par le régime syrien, qui doit partir", a ajouté Nicolas Sarkozy.
Interrogé sur une éventuelle fourniture d'armes à l'opposition syrienne, le président français s'est déclaré "favorable à passer un cran supplémentaire s'agissant de l'aide aux démocrates en Syrie".
"Mais nous ne ferons rien tant qu'il n'y aura pas une résolution du Conseil de sécurité, il n'est pas question d'agir directement ou indirectement tant que le Conseil de sécurité n'a pas établi la stabilité juridique, les conditions juridiques d'un cran supplémentaire que ce soit les zones humanitaires, les livraisons d'armes pour l'opposition, des corridors", a-t-il insisté.
"Chaque fois que nous sommes intervenus, en Côte-d'Ivoire comme en Libye, au Liban pour l'instant, il y a eu préalablement une délibération du Conseil de sécurité, c'est quand même le droit international", a poursuivi M. Sarkozy.
"C'est frustrant, je vois bien les morts qui s'accumulent, les atrocités qui s'accumulent. Nous faisons tout notre possible pour lever les obstacles", a-t-il encore indiqué. "J'espère que, quand un certain nombre de rendez-vous politiques seront derrière nous dans certains pays, nous pourrons avoir une discussion plus sereine sur la communauté internationale et la Syrie", a-t-il ajouté en référence à l'élection présidentielle russe de dimanche.
La Russie et la Chine se sont jusque-là opposées à tous les projets de résolution du conseil de sécurité de l'ONU sanctionnant la répression des manifestations par le régime de Bachar al-Assad.
"Ce qui se passe, c'est un scandale, il y a plus de 8.000 morts, (dont) des centaines d'enfants, et la ville de Homs qui menace d'être rayée de la carte, c'est absolument inacceptable", a-t-il insisté.
"Le Conseil (européen) a condamné dans les termes les plus vifs ce qui se passe en Syrie, pas seulement à l'endroit de vos confrères (...) mais ce symbole-là est particulièrement inacceptable", a également jugé le chef de l'Etat, précisant que "l'attitude du pouvoir syrien a été particulièrement inadmissible" dans les tentatives d'évacuation des journalistes français Edith Bouvier et William Daniels, qui ont pu gagner le Liban jeudi.
"Nous avons dit nos encouragements au Conseil national syrien (CNS), il en est fait expressément état dans les textes du Conseil européen et nous continuerons à prendre des initiatives au Conseil de sécurité (de l'ONU) pour qu'un certain nombre de blocages soient levés", a-t-il poursuivi.
"Je suis favorable à ce qu'au moins aux frontières de la Syrie, des zones humanitaires soit organisées pour qu'on puisse accueillir des gens qui sont persécutés par le régime syrien, qui doit partir", a ajouté Nicolas Sarkozy.
Interrogé sur une éventuelle fourniture d'armes à l'opposition syrienne, le président français s'est déclaré "favorable à passer un cran supplémentaire s'agissant de l'aide aux démocrates en Syrie".
"Mais nous ne ferons rien tant qu'il n'y aura pas une résolution du Conseil de sécurité, il n'est pas question d'agir directement ou indirectement tant que le Conseil de sécurité n'a pas établi la stabilité juridique, les conditions juridiques d'un cran supplémentaire que ce soit les zones humanitaires, les livraisons d'armes pour l'opposition, des corridors", a-t-il insisté.
"Chaque fois que nous sommes intervenus, en Côte-d'Ivoire comme en Libye, au Liban pour l'instant, il y a eu préalablement une délibération du Conseil de sécurité, c'est quand même le droit international", a poursuivi M. Sarkozy.
"C'est frustrant, je vois bien les morts qui s'accumulent, les atrocités qui s'accumulent. Nous faisons tout notre possible pour lever les obstacles", a-t-il encore indiqué. "J'espère que, quand un certain nombre de rendez-vous politiques seront derrière nous dans certains pays, nous pourrons avoir une discussion plus sereine sur la communauté internationale et la Syrie", a-t-il ajouté en référence à l'élection présidentielle russe de dimanche.
La Russie et la Chine se sont jusque-là opposées à tous les projets de résolution du conseil de sécurité de l'ONU sanctionnant la répression des manifestations par le régime de Bachar al-Assad.