“Entretien constructif avec mon homologue turc Berat Albayrak, à la suite de l’entretien entre Emmanuel Macron et (le président turc) Recep Tayyip Erdogan. Nous voulons renforcer les liens économiques entre la France et la Turquie”, a écrit Bruno Le Maire sur Twitter.
Berat Albayrak a fait savoir par communiqué que les deux ministres avaient discuté des sanctions américaines contre la Turquie et accepté d’agir ensemble pour y répondre. Ils ont également décidé de se rencontrer à Paris le 27 août.
Leurs voix s’ajoutent à celle d’Emmanuel Macron, qui a rappelé jeudi à Recep Tayyip Erdogan, lors d’une entretien téléphonique, “les liens économiques et commerciaux forts entre l’Union européenne et la Turquie et souligné son attachement à une Turquie stable et prospère”.
Le refus d’Ankara de libérer un pasteur évangélique américain, détenu pendant 20 mois à Izmir avant d’être assigné à résidence en juillet dernier, a provoqué une crise diplomatique entre la Turquie et les Etats-Unis.
Washington a menacé vendredi d’imposer de nouvelles sanctions économiques si le pasteur n’est pas remis en liberté. Donald Trump a déjà annoncé la semaine dernière que les droits de douane sur l’acier et l’aluminium turcs importés aux Etats-Unis seraient doublés.
Ankara a répliqué en relevant les tarifs douaniers de certains produits américains.
Ce contentieux a accentué la chute de la livre turque sur les marchés des changes, conduisant la banque centrale à annoncer un plan de soutien de la devise nationale.
Caroline Pailliez, édité par Tangi Salaün
Berat Albayrak a fait savoir par communiqué que les deux ministres avaient discuté des sanctions américaines contre la Turquie et accepté d’agir ensemble pour y répondre. Ils ont également décidé de se rencontrer à Paris le 27 août.
Leurs voix s’ajoutent à celle d’Emmanuel Macron, qui a rappelé jeudi à Recep Tayyip Erdogan, lors d’une entretien téléphonique, “les liens économiques et commerciaux forts entre l’Union européenne et la Turquie et souligné son attachement à une Turquie stable et prospère”.
Le refus d’Ankara de libérer un pasteur évangélique américain, détenu pendant 20 mois à Izmir avant d’être assigné à résidence en juillet dernier, a provoqué une crise diplomatique entre la Turquie et les Etats-Unis.
Washington a menacé vendredi d’imposer de nouvelles sanctions économiques si le pasteur n’est pas remis en liberté. Donald Trump a déjà annoncé la semaine dernière que les droits de douane sur l’acier et l’aluminium turcs importés aux Etats-Unis seraient doublés.
Ankara a répliqué en relevant les tarifs douaniers de certains produits américains.
Ce contentieux a accentué la chute de la livre turque sur les marchés des changes, conduisant la banque centrale à annoncer un plan de soutien de la devise nationale.
Caroline Pailliez, édité par Tangi Salaün