
Pierre Etaix
Pour sa 38e édition, jusqu'au 11 juillet, le festival rochelais ne déroge pas à sa ligne de conduite : un festival populaire, sans compétition ni palmarès, et un éclectisme recherché entre rétrospectives, films rares, avant-premières et rencontres.
L'intégrale des films de Pierre Etaix, avant de retrouver les salles le 7 juillet, en constitue l'une des attractions majeures. Invisibles depuis près de 20 ans en raison d'un imbroglio juridique, ils renaissent aujourd'hui après une décision de justice qui, en juin 2009, a rendu à cet homme de cirque et amateur de burlesque ses droits d'auteur au terme d'un procès de cinq ans.
Seront ainsi projetés huit films -- cinq long-métrages et trois courts -- réalisés avec son complice Jean-Claude Carrière. Pierre Etaix, âgé de 81 ans, est attendu samedi pour présenter "Le grand amour".
Le festival rendra aussi hommage, en leur présence, aux réalisateurs Sergey Dvortsevoy, Peter Liechti, Lucian Pintilie et Ghassan Salhab et consacrera des rétrospectives à Greta Garbo (période muette), Elia Kazan et Éric Rohmer, qui avait lui-même choisi certains des films projetés à La Rochelle avant de décéder en janvier.
Sera également honorée l'oeuvre de Georges Delerue, auteur de plus de 300 musiques pour le cinéma, à travers la projection, lors d'une "nuit blanche" le samedi 10 juillet, de quatre films mis en musique par le compositeur décédé en 1992. Son héritage donnera lieu à une "leçon" animée un spécialiste de la musique à l'écran, Stéphane Lerouge.
Le festival se penche aussi sur le cinéma indien avec un peu de Bollywood, célébré au cours d'une soirée spéciale le 6 juillet, mais surtout beaucoup de films indépendants, rarement visibles à l'étranger. Une programmation enrichie d'une exposition d'affiches de films indiens des années 1950-60.
Le rendez-vous rochelais, qui avait rassemblé l'an dernier 71.299 spectateurs (pour 380 séances et 250 films présentés), débute vendredi soir avec la projection de "l'Arbre", de Julie Bertuccelli, avec Charlotte Gainsbourg, projeté en clôture du 63e Festival de Cannes en mai.
(www.festival-larochelle.org)
L'intégrale des films de Pierre Etaix, avant de retrouver les salles le 7 juillet, en constitue l'une des attractions majeures. Invisibles depuis près de 20 ans en raison d'un imbroglio juridique, ils renaissent aujourd'hui après une décision de justice qui, en juin 2009, a rendu à cet homme de cirque et amateur de burlesque ses droits d'auteur au terme d'un procès de cinq ans.
Seront ainsi projetés huit films -- cinq long-métrages et trois courts -- réalisés avec son complice Jean-Claude Carrière. Pierre Etaix, âgé de 81 ans, est attendu samedi pour présenter "Le grand amour".
Le festival rendra aussi hommage, en leur présence, aux réalisateurs Sergey Dvortsevoy, Peter Liechti, Lucian Pintilie et Ghassan Salhab et consacrera des rétrospectives à Greta Garbo (période muette), Elia Kazan et Éric Rohmer, qui avait lui-même choisi certains des films projetés à La Rochelle avant de décéder en janvier.
Sera également honorée l'oeuvre de Georges Delerue, auteur de plus de 300 musiques pour le cinéma, à travers la projection, lors d'une "nuit blanche" le samedi 10 juillet, de quatre films mis en musique par le compositeur décédé en 1992. Son héritage donnera lieu à une "leçon" animée un spécialiste de la musique à l'écran, Stéphane Lerouge.
Le festival se penche aussi sur le cinéma indien avec un peu de Bollywood, célébré au cours d'une soirée spéciale le 6 juillet, mais surtout beaucoup de films indépendants, rarement visibles à l'étranger. Une programmation enrichie d'une exposition d'affiches de films indiens des années 1950-60.
Le rendez-vous rochelais, qui avait rassemblé l'an dernier 71.299 spectateurs (pour 380 séances et 250 films présentés), débute vendredi soir avec la projection de "l'Arbre", de Julie Bertuccelli, avec Charlotte Gainsbourg, projeté en clôture du 63e Festival de Cannes en mai.
(www.festival-larochelle.org)