"La Russie a tout intérêt à ce que l'Ukraine ne s'effondre pas sur les plans économique comme politique", a affirmé le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier, en marge d'une réunion informelle avec ses homologues de l'UE à Athènes.
"La Russie joue un rôle important parce que la stabilisation économique de l'Ukraine dépend en partie des prix de l'énergie fournie" par Moscou, a précisé M. Steinmeieir.
"C'est pour cela que nous devons dialoguer avec la Russie même si nous avons des divergences", a ajouté le ministre allemand, dont les préoccupations étaient partagées par plusieurs de ses homologues réunis à Athènes.
La Russie a fait passer cette semaine le prix des 1.000 mètres cubes de gaz livrés à l'ancienne république soviétique de 268 à 485 dollars, un des prix les plus élevés en Europe.
Le Premier ministre ukrainien par intérim, Arseni Iatseniouk, a dénoncé une décision "politique", "visant à miner les fondements économiques et sociaux du pays".
Le président de la compagnie gazière russe Gazprom, Alexeï Miller, a accentué samedi la pression en affirmant que l'Ukraine devrait rembourser les 11,4 milliards de dollars correspondant à la réduction sur le prix du gaz qui lui avaient été accordée ces quatre dernières années en échange du maintien de la flotte russe à Sébastopol, en Crimée.
A l'issue de la réunion informelle d'Athènes, la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a de nouveau appelé Moscou à "s'engager dans la désescalade" en Ukraine et réaffirmé que l'UE était prête à imposer de "nouvelles sanctions", notamment d'ordre économique, si la crise s'aggravait. "Nous sommes unis" entre Européens, "pour affronter les menaces auxquelles fait face l'Ukraine", a-t-elle souligné.
"La Russie joue un rôle important parce que la stabilisation économique de l'Ukraine dépend en partie des prix de l'énergie fournie" par Moscou, a précisé M. Steinmeieir.
"C'est pour cela que nous devons dialoguer avec la Russie même si nous avons des divergences", a ajouté le ministre allemand, dont les préoccupations étaient partagées par plusieurs de ses homologues réunis à Athènes.
La Russie a fait passer cette semaine le prix des 1.000 mètres cubes de gaz livrés à l'ancienne république soviétique de 268 à 485 dollars, un des prix les plus élevés en Europe.
Le Premier ministre ukrainien par intérim, Arseni Iatseniouk, a dénoncé une décision "politique", "visant à miner les fondements économiques et sociaux du pays".
Le président de la compagnie gazière russe Gazprom, Alexeï Miller, a accentué samedi la pression en affirmant que l'Ukraine devrait rembourser les 11,4 milliards de dollars correspondant à la réduction sur le prix du gaz qui lui avaient été accordée ces quatre dernières années en échange du maintien de la flotte russe à Sébastopol, en Crimée.
A l'issue de la réunion informelle d'Athènes, la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a de nouveau appelé Moscou à "s'engager dans la désescalade" en Ukraine et réaffirmé que l'UE était prête à imposer de "nouvelles sanctions", notamment d'ordre économique, si la crise s'aggravait. "Nous sommes unis" entre Européens, "pour affronter les menaces auxquelles fait face l'Ukraine", a-t-elle souligné.