Robert Hirsch
A 84 ans, et plus de 60 ans de carrière, Robert Hirsch a tout joué, tout essayé, des classiques avec la troupe de la Comédie-Française au théâtre d'avant-garde. Il se démène pourtant comme un débutant, piaffe, piétine, animé par une énergie inépuisable, pour défendre le texte de Goldoni.
Ottavio, riche bourgeois de Vérone, a rejeté son fils unique, Florindo, pour plaire à sa nouvelle épouse, la terrible Béatrice. Mais la mégère coureuse d'héritage intrigue pour forcer son vieux mari à faire son testament avant de mourir et s'emparer de sa fortune.
C'est sans compter sur "la servante aimante", l'honnête Coraline, qui a suivi son jeune maître et va tout tenter pour faire échouer les manigances de l'exécrable belle-mère, rétablir Florindo dans ses droits, "faire crever de jalousie la moitié de la ville et mettre l'autre en fête".
Le décor de Catherine Bluwal occupe idéalement l'espace, avec la chambre de bonne des deux bannis, perchée au dessus de la maison familiale.
C'est vif, gai, avec de beaux échanges sur l'amour, l'argent, la rapacité, ou les rapports entre les maîtres et les serviteurs. Clémentine Célarié est parfaite en servante qui se sacrifie pour le bonheur de celui qu'elle aime, parce que "le bien reste toujours le bien".
Claire Nadeau est inquiétante et drôle en marâtre tyrannique. Quant à Robert Hirsch, la dernière fois qu'il est monté sur scène il a obtenu le Molière du meilleur comédien 2007 pour son rôle dans "Le Gardien" d'Harold Pinter. "La Serva amorosa" offre l'occasion de le voir à nouveau à l'oeuvre dans une comédie brillante.
Ottavio, riche bourgeois de Vérone, a rejeté son fils unique, Florindo, pour plaire à sa nouvelle épouse, la terrible Béatrice. Mais la mégère coureuse d'héritage intrigue pour forcer son vieux mari à faire son testament avant de mourir et s'emparer de sa fortune.
C'est sans compter sur "la servante aimante", l'honnête Coraline, qui a suivi son jeune maître et va tout tenter pour faire échouer les manigances de l'exécrable belle-mère, rétablir Florindo dans ses droits, "faire crever de jalousie la moitié de la ville et mettre l'autre en fête".
Le décor de Catherine Bluwal occupe idéalement l'espace, avec la chambre de bonne des deux bannis, perchée au dessus de la maison familiale.
C'est vif, gai, avec de beaux échanges sur l'amour, l'argent, la rapacité, ou les rapports entre les maîtres et les serviteurs. Clémentine Célarié est parfaite en servante qui se sacrifie pour le bonheur de celui qu'elle aime, parce que "le bien reste toujours le bien".
Claire Nadeau est inquiétante et drôle en marâtre tyrannique. Quant à Robert Hirsch, la dernière fois qu'il est monté sur scène il a obtenu le Molière du meilleur comédien 2007 pour son rôle dans "Le Gardien" d'Harold Pinter. "La Serva amorosa" offre l'occasion de le voir à nouveau à l'oeuvre dans une comédie brillante.