Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est déclaré "sérieusement inquiet" des informations faisant état d'un raid israélien en Syrie, sans être en mesure de les vérifier. La Russie, l'un des derniers soutiens du régime syrien auquel elle vend des armes, a promis de condamner l'action d'Israël si "l'information était avérée".
La guerre civile en Syrie sera en tête des préoccupations du vice-président américain Joe Biden qui rencontrera le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, le médiateur international Lakhdar Brahimi et le chef de l'opposition syrienne Ahmed Moaz al-Khatib, samedi en marge de la Conférence sécuritaire de Munich (Allemagne).
Et à moins 24 heures de laisser son poste à John Kerry, la chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton a accusé l'Iran d'accroître son aide à la Syrie, en envoyant "davantage de personnels" et d'armements. Quant aux Russes, a déploré Mme Clinton, "ils continuent de fournir une assistance financière et militaire" à Damas.
Au lendemain du raid supposé israélien, qui serait le premier en Syrie depuis 2007 et a fortiori le premier depuis le début en mars 2011 d'une révolte populaire devenue conflit armé, les autorités à Damas ont rappelé leur "droit à défendre (leur) souveraineté".
L'armée syrienne a affirmé qu'il avait partiellement détruit le centre militaire faisant deux morts.
Pour l'ambassadeur de Syrie à Beyrouth, Ali Abdel Karim Ali, la Syrie se réserve le droit de répondre "par surprise" à cette "agression sioniste" condamnée par les deux alliés indéfectibles de Damas, le Hezbollah et l'Iran.
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian a d'ailleurs mis en garde contre les "graves conséquences pour Tel-Aviv" après le raid, sans autre précision.
La Ligue arabe a condamné "une violation flagrante de la souveraineté d'un Etat arabe".
Et M. Khatib a accusé le régime de passivité face au raid.
"Honte au régime d'Assad. Les avions israéliens sont venus et tes avions ont regardé faire. Tes avions ne servent qu'à détruire les mosquées et les universités, et à tuer les civils", a-t-il dit en allusion aux raids de l'armée syrienne qui font chaque jour des dizaines de morts dans le pays.
Mise en garde américaine
Des sources sécuritaires avaient mercredi affirmé que l'aviation israélienne avait attaqué un convoi transportant des armes venant de Syrie à la frontière libanaise. Mais l'armée syrienne avait démenti.
La Maison Blanche a néanmoins mis en garde la Syrie. "Il ne faut pas que la Syrie déstabilise encore plus la région en transférant des armements au Hezbollah", a dit Ben Rhodes, conseiller adjoint à la sécurité nationale du président Barack Obama.
Selon un député du Likoud (droite), proche du Premier ministre sortant israélien Benjamin Netanyahu, Tzahi Hanegbi, "Israël a toujours dit que si des armes sophistiquées en provenance d'Iran, de Corée du nord et de Russie tombaient dans les mains du Hezbollah, une ligne rouge serait franchie".
Sur le terrain en Syrie, les combats entre rebelles et soldats ne connaissaient aucun répit sur plusieurs fronts, faisant 109 morts, dont 46 rebelles, 23 civils et 40 soldats, selon un bilan provisoire de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.
Le conflit a fait plus de 60.000 morts en près de deux ans selon l'ONU.
Au Caire, la Coalition de l'opposition syrienne a affirmé dans un communiqué que "toute négociation ou dialogue doit porter sur le départ du régime et de tous ses piliers", ajoutant "accueillir toute solution politique ou effort international visant à atteindre cet objectif".
M. Khatib avait conditionné un dialogue avec le régime hors de Syrie à la libération de "160.000 détenus" par le régime.
M. Brahimi, qui est resté prudent quant à l'offre de M. Khatib, a annoncé qu'il n'avait pas l'intention de retourner à Damas dans l'immédiat.
La réunion de l'opposition devra se poursuivre vendredi au Caire.
La guerre civile en Syrie sera en tête des préoccupations du vice-président américain Joe Biden qui rencontrera le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, le médiateur international Lakhdar Brahimi et le chef de l'opposition syrienne Ahmed Moaz al-Khatib, samedi en marge de la Conférence sécuritaire de Munich (Allemagne).
Et à moins 24 heures de laisser son poste à John Kerry, la chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton a accusé l'Iran d'accroître son aide à la Syrie, en envoyant "davantage de personnels" et d'armements. Quant aux Russes, a déploré Mme Clinton, "ils continuent de fournir une assistance financière et militaire" à Damas.
Au lendemain du raid supposé israélien, qui serait le premier en Syrie depuis 2007 et a fortiori le premier depuis le début en mars 2011 d'une révolte populaire devenue conflit armé, les autorités à Damas ont rappelé leur "droit à défendre (leur) souveraineté".
L'armée syrienne a affirmé qu'il avait partiellement détruit le centre militaire faisant deux morts.
Pour l'ambassadeur de Syrie à Beyrouth, Ali Abdel Karim Ali, la Syrie se réserve le droit de répondre "par surprise" à cette "agression sioniste" condamnée par les deux alliés indéfectibles de Damas, le Hezbollah et l'Iran.
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian a d'ailleurs mis en garde contre les "graves conséquences pour Tel-Aviv" après le raid, sans autre précision.
La Ligue arabe a condamné "une violation flagrante de la souveraineté d'un Etat arabe".
Et M. Khatib a accusé le régime de passivité face au raid.
"Honte au régime d'Assad. Les avions israéliens sont venus et tes avions ont regardé faire. Tes avions ne servent qu'à détruire les mosquées et les universités, et à tuer les civils", a-t-il dit en allusion aux raids de l'armée syrienne qui font chaque jour des dizaines de morts dans le pays.
Mise en garde américaine
Des sources sécuritaires avaient mercredi affirmé que l'aviation israélienne avait attaqué un convoi transportant des armes venant de Syrie à la frontière libanaise. Mais l'armée syrienne avait démenti.
La Maison Blanche a néanmoins mis en garde la Syrie. "Il ne faut pas que la Syrie déstabilise encore plus la région en transférant des armements au Hezbollah", a dit Ben Rhodes, conseiller adjoint à la sécurité nationale du président Barack Obama.
Selon un député du Likoud (droite), proche du Premier ministre sortant israélien Benjamin Netanyahu, Tzahi Hanegbi, "Israël a toujours dit que si des armes sophistiquées en provenance d'Iran, de Corée du nord et de Russie tombaient dans les mains du Hezbollah, une ligne rouge serait franchie".
Sur le terrain en Syrie, les combats entre rebelles et soldats ne connaissaient aucun répit sur plusieurs fronts, faisant 109 morts, dont 46 rebelles, 23 civils et 40 soldats, selon un bilan provisoire de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.
Le conflit a fait plus de 60.000 morts en près de deux ans selon l'ONU.
Au Caire, la Coalition de l'opposition syrienne a affirmé dans un communiqué que "toute négociation ou dialogue doit porter sur le départ du régime et de tous ses piliers", ajoutant "accueillir toute solution politique ou effort international visant à atteindre cet objectif".
M. Khatib avait conditionné un dialogue avec le régime hors de Syrie à la libération de "160.000 détenus" par le régime.
M. Brahimi, qui est resté prudent quant à l'offre de M. Khatib, a annoncé qu'il n'avait pas l'intention de retourner à Damas dans l'immédiat.
La réunion de l'opposition devra se poursuivre vendredi au Caire.