Ce pays du Maghreb, ouvert au nord et à l'est sur la Méditerranée avec 1.300 km de côtes, limitrophe de l'Algérie à l'ouest et de la Libye au sud, compte plus de 11,5 millions d'habitants.
En mars 1956, ce protectorat français obtient son indépendance. Un an plus tard, la République est proclamée, la dynastie des beys destituée et le père de l'indépendance Habib Bourguiba devient son premier président.
Malade et âgé, celui-ci est écarté en 1987, après une longue dérive autoritaire, par son Premier ministre Zine El-Abidine Ben Ali, qui se fait ensuite élire puis réélire lors de scrutins controversés.
Le 17 décembre 2010, un jeune vendeur ambulant, excédé par la misère et les brimades policières, s'immole par le feu à Sidi Bouzid (centre-ouest), déclenchant un mouvement de protestation contre le chômage et la vie chère. Les manifestations, marquées par des émeutes sanglantes, s'étendent à tout le pays.
Le 14 janvier 2011, Ben Ali fuit en Arabie saoudite. D'autres pays arabes vont être gagnés par une contestation populaire.
En octobre, le mouvement islamiste Ennahdha, légalisé en mars, est vainqueur avec 37% des voix du premier scrutin libre de l'histoire du pays.
En 2014, la Tunisie adopte une nouvelle Constitution, puis organise des législatives, remportées par le parti anti-islamiste Nidaa Tounès devant Ennahda. En décembre, Béji Caïd Essebsi est élu président au suffrage universel. Il décède en juillet 2019.
La Tunisie est considérée comme pionnière en Afrique du Nord et au Moyen-Orient en matière de droits des femmes depuis l'adoption en 1956 du Code du statut personnel, qui accorde aux Tunisiennes des droits sans précédent.
Le code abolit la polygamie, institue le divorce judiciaire et fixe l'âge minimum du mariage à 17 ans pour la femme, "sous réserve de son consentement". Il ouvre également la voie à l'instruction, à la liberté de choix du conjoint et au mariage civil.
La nouvelle Constitution de 2014 a introduit un objectif de parité dans les assemblées élues. En 2017, le Parlement a voté une loi pour lutter contre les violences faites aux femmes.
En 2015, trois attentats font 72 morts --surtout des touristes étrangers et des membres des forces de l'ordre--, au musée du Bardo à Tunis, dans un hôtel de Sousse (centre-est) et contre un bus de la garde présidentielle à Tunis. Ils sont revendiqués par le groupe Etat islamique (EI).
En 2016, des jihadistes attaquent des installations sécuritaires à Ben Guerdane (sud), tuant 13 membres des forces de l'ordre et sept civils.
La sécurité s'est améliorée depuis en Tunisie mais l'état d'urgence y est maintenu.
En 2016, le Fonds monétaire international a accordé un prêt de 2,4 milliards d'euros sur quatre ans à Tunis, en contrepartie de vastes réformes.
Après des années de stagnation, la croissance a atteint 2,5% en 2018, mais devrait retomber sous les 2% en 2019 selon le FMI qui s'est inquiété de ce ralentissement, invitant Tunis à accélérer les réformes.
Le pays peine toujours à répondre aux attentes sociales et à réduire un chômage persistant à 15%.
La production de phosphate, une ressource stratégique, a été plusieurs fois entravée par des troubles sociaux. Le pays est l'un des principaux producteurs mondiaux d'huile d'olive.
La fréquentation touristique, qui avait pâti des attentats, a rebondi ces deux dernières années.
Le Tunisie compte plusieurs sites classés au patrimoine mondial de l'Unesco, dont les médinas de Tunis et Sousse ou encore le site archéologique de Carthage (nord), la cité qui s'opposa à Rome dans l'antiquité.
Kairouan, premier bastion de l'islam en Afrique et capitale de la Tunisie au 8e siècle, est également classée.
El Jem, dans le centre du pays, est l'un des plus imposants amphithéâtres romains au monde.
En mars 1956, ce protectorat français obtient son indépendance. Un an plus tard, la République est proclamée, la dynastie des beys destituée et le père de l'indépendance Habib Bourguiba devient son premier président.
Malade et âgé, celui-ci est écarté en 1987, après une longue dérive autoritaire, par son Premier ministre Zine El-Abidine Ben Ali, qui se fait ensuite élire puis réélire lors de scrutins controversés.
Le 17 décembre 2010, un jeune vendeur ambulant, excédé par la misère et les brimades policières, s'immole par le feu à Sidi Bouzid (centre-ouest), déclenchant un mouvement de protestation contre le chômage et la vie chère. Les manifestations, marquées par des émeutes sanglantes, s'étendent à tout le pays.
Le 14 janvier 2011, Ben Ali fuit en Arabie saoudite. D'autres pays arabes vont être gagnés par une contestation populaire.
En octobre, le mouvement islamiste Ennahdha, légalisé en mars, est vainqueur avec 37% des voix du premier scrutin libre de l'histoire du pays.
En 2014, la Tunisie adopte une nouvelle Constitution, puis organise des législatives, remportées par le parti anti-islamiste Nidaa Tounès devant Ennahda. En décembre, Béji Caïd Essebsi est élu président au suffrage universel. Il décède en juillet 2019.
La Tunisie est considérée comme pionnière en Afrique du Nord et au Moyen-Orient en matière de droits des femmes depuis l'adoption en 1956 du Code du statut personnel, qui accorde aux Tunisiennes des droits sans précédent.
Le code abolit la polygamie, institue le divorce judiciaire et fixe l'âge minimum du mariage à 17 ans pour la femme, "sous réserve de son consentement". Il ouvre également la voie à l'instruction, à la liberté de choix du conjoint et au mariage civil.
La nouvelle Constitution de 2014 a introduit un objectif de parité dans les assemblées élues. En 2017, le Parlement a voté une loi pour lutter contre les violences faites aux femmes.
En 2015, trois attentats font 72 morts --surtout des touristes étrangers et des membres des forces de l'ordre--, au musée du Bardo à Tunis, dans un hôtel de Sousse (centre-est) et contre un bus de la garde présidentielle à Tunis. Ils sont revendiqués par le groupe Etat islamique (EI).
En 2016, des jihadistes attaquent des installations sécuritaires à Ben Guerdane (sud), tuant 13 membres des forces de l'ordre et sept civils.
La sécurité s'est améliorée depuis en Tunisie mais l'état d'urgence y est maintenu.
En 2016, le Fonds monétaire international a accordé un prêt de 2,4 milliards d'euros sur quatre ans à Tunis, en contrepartie de vastes réformes.
Après des années de stagnation, la croissance a atteint 2,5% en 2018, mais devrait retomber sous les 2% en 2019 selon le FMI qui s'est inquiété de ce ralentissement, invitant Tunis à accélérer les réformes.
Le pays peine toujours à répondre aux attentes sociales et à réduire un chômage persistant à 15%.
La production de phosphate, une ressource stratégique, a été plusieurs fois entravée par des troubles sociaux. Le pays est l'un des principaux producteurs mondiaux d'huile d'olive.
La fréquentation touristique, qui avait pâti des attentats, a rebondi ces deux dernières années.
Le Tunisie compte plusieurs sites classés au patrimoine mondial de l'Unesco, dont les médinas de Tunis et Sousse ou encore le site archéologique de Carthage (nord), la cité qui s'opposa à Rome dans l'antiquité.
Kairouan, premier bastion de l'islam en Afrique et capitale de la Tunisie au 8e siècle, est également classée.
El Jem, dans le centre du pays, est l'un des plus imposants amphithéâtres romains au monde.