La séance spéciale à l'Assemblée nationale constituante est purement symbolique, la Loi fondamentale ayant été adoptée le 26 janvier à l'issue de plus de deux ans de débats houleux et de crises politiques, puis signée par les dirigeants tunisiens le lendemain, trois ans après la révolution qui a renversé le président Zine El Abidine Ben Ali.
Il s'agit d'"un texte majeur" qui "fait honneur à votre révolution et peut servir d'exemple à d'autres pays", a déclaré M. Hollande, seul chef d'Etat européen à participer à la cérémonie, à la tribune de l'Assemblée.
"Cela confirme ce que j'avais dit en juillet (lors de sa première visite, NDLR): l'islam est compatible avec la démocratie", a-t-il ajouté.
"La Tunisie n'est pas une exception, c'est un exemple". "Vous incarnez l'espoir dans le monde arabe et bien au-delà", a aussi déclaré le président français, en vantant "un pays hospitalier, accueillant, beau et démocratique".
"Je mesure les défis qui vous attendent encore", a-t-il poursuivi, en mentionnant notamment la loi électorale qui doit encore être adoptée pour que des élections puissent avoir lieu en 2014.
Le président du Conseil européen, Herman Von Rompuy, a lui aussi estimé que la Constitution avait "valeur d'espoir, valeur d'exemple pour d'autres pays".
"En ce jour de célébration je vous encourage à persévérer dans la voie que vous avez empruntée", a-t-il ajouté.
Le président libanais Michel Sleimane a de son côté salué un texte qui "renforce les acquis de la première Constitution" tunisienne et qui garantit les droits de la femme.
'L'importance des défis à venir'
Le nouveau Premier ministre tunisien Mehdi Jomaa, qui vient de former un gouvernement apolitique, a tenu à dire que "la joie de cette réalisation ne doit pas nous faire oublier l'importance des défis à venir".
"Nous nous sommes engagés à compléter le processus et à préparer des élections libres et transparentes. Cela a été un engagement clair de ma part et de celui de mon gouvernement", a-t-il affirmé, en promettant de s'efforcer de rétablir la confiance des investisseurs.
Avant lui, le président de la Constituante, Mustapha Ben Jaafar, avait de nouveau salué une Constitution "consensuelle, éloignée des calculs de la majorité et de la minorité".
"La Tunisie marche à pas assurés pour sortir de cette difficile période de transition. Nous avons remporté la bataille de la liberté, et il reste une longue route pour ancrer les institutions démocratiques et remporter la bataille du développement", a-t-il ajouté.
La Tunisie, berceau du "Printemps arabe", émerge tout juste d'une année politique turbulente, marquée par six mois de paralysie institutionnelle à la suite de l'assassinat en juillet d'un député d'opposition, Mohamed Brahmi, attribué à la mouvance jihadiste.
La cérémonie de vendredi intervient au lendemain des commémorations du premier anniversaire du meurtre d'un autre opposant, Chokri Belaïd, un crime qui a profondément choqué la Tunisie et mis en évidence l'essor de groupes armés islamistes depuis la révolution de janvier 2011.
Des partis politiques de gauche ont encore prévu vendredi une réunion pour rendre hommage au défunt, avant une grande manifestation samedi.
L'adoption de la Constitution, un texte de compromis consacrant un exécutif bicéphale, accordant une place réduite à l'islam et introduisant un objectif de parité hommes-femmes dans les assemblées élues, a aussi conduit au départ volontaire des islamistes d'Ennahda du pouvoir, qui ont laissé la place à un cabinet d'indépendants dirigé par Mehdi Jomaâ, appelé à mener la Tunisie vers des élections en 2014.
Cette sortie de crise a été négociée pendant des mois par un quartette de médiateurs, dont la puissante centrale syndicale UGTT, qui a réussi à amener Ennahda et ses adversaires à un terrain d'entente. Le président français doit rencontrer aussi les artisans de ces pourparlers.
Il s'agit d'"un texte majeur" qui "fait honneur à votre révolution et peut servir d'exemple à d'autres pays", a déclaré M. Hollande, seul chef d'Etat européen à participer à la cérémonie, à la tribune de l'Assemblée.
"Cela confirme ce que j'avais dit en juillet (lors de sa première visite, NDLR): l'islam est compatible avec la démocratie", a-t-il ajouté.
"La Tunisie n'est pas une exception, c'est un exemple". "Vous incarnez l'espoir dans le monde arabe et bien au-delà", a aussi déclaré le président français, en vantant "un pays hospitalier, accueillant, beau et démocratique".
"Je mesure les défis qui vous attendent encore", a-t-il poursuivi, en mentionnant notamment la loi électorale qui doit encore être adoptée pour que des élections puissent avoir lieu en 2014.
Le président du Conseil européen, Herman Von Rompuy, a lui aussi estimé que la Constitution avait "valeur d'espoir, valeur d'exemple pour d'autres pays".
"En ce jour de célébration je vous encourage à persévérer dans la voie que vous avez empruntée", a-t-il ajouté.
Le président libanais Michel Sleimane a de son côté salué un texte qui "renforce les acquis de la première Constitution" tunisienne et qui garantit les droits de la femme.
'L'importance des défis à venir'
Le nouveau Premier ministre tunisien Mehdi Jomaa, qui vient de former un gouvernement apolitique, a tenu à dire que "la joie de cette réalisation ne doit pas nous faire oublier l'importance des défis à venir".
"Nous nous sommes engagés à compléter le processus et à préparer des élections libres et transparentes. Cela a été un engagement clair de ma part et de celui de mon gouvernement", a-t-il affirmé, en promettant de s'efforcer de rétablir la confiance des investisseurs.
Avant lui, le président de la Constituante, Mustapha Ben Jaafar, avait de nouveau salué une Constitution "consensuelle, éloignée des calculs de la majorité et de la minorité".
"La Tunisie marche à pas assurés pour sortir de cette difficile période de transition. Nous avons remporté la bataille de la liberté, et il reste une longue route pour ancrer les institutions démocratiques et remporter la bataille du développement", a-t-il ajouté.
La Tunisie, berceau du "Printemps arabe", émerge tout juste d'une année politique turbulente, marquée par six mois de paralysie institutionnelle à la suite de l'assassinat en juillet d'un député d'opposition, Mohamed Brahmi, attribué à la mouvance jihadiste.
La cérémonie de vendredi intervient au lendemain des commémorations du premier anniversaire du meurtre d'un autre opposant, Chokri Belaïd, un crime qui a profondément choqué la Tunisie et mis en évidence l'essor de groupes armés islamistes depuis la révolution de janvier 2011.
Des partis politiques de gauche ont encore prévu vendredi une réunion pour rendre hommage au défunt, avant une grande manifestation samedi.
L'adoption de la Constitution, un texte de compromis consacrant un exécutif bicéphale, accordant une place réduite à l'islam et introduisant un objectif de parité hommes-femmes dans les assemblées élues, a aussi conduit au départ volontaire des islamistes d'Ennahda du pouvoir, qui ont laissé la place à un cabinet d'indépendants dirigé par Mehdi Jomaâ, appelé à mener la Tunisie vers des élections en 2014.
Cette sortie de crise a été négociée pendant des mois par un quartette de médiateurs, dont la puissante centrale syndicale UGTT, qui a réussi à amener Ennahda et ses adversaires à un terrain d'entente. Le président français doit rencontrer aussi les artisans de ces pourparlers.