Accueil
Actus
"Les sorties de citoyens turcs par les postes-frontières de Cilvegözü, Öncüpinar et Karkamis sont interrompues, suspendues, la sécurité n'étant plus assurée en face", a déclaré le ministre des Douanes et du Commerce, Hayati Yazici, lors d'une conférence de presse diffusée par les chaînes de télévision.
Les postes turcs de Karkamis, Cilvegözü et Öncüpinar (sud) sont situés face aux postes syriens de Jarablus, Bab al-Hawa et Al-Salama, investis par les rebelles syriens respectivement mardi dernier, jeudi et dimanche.
A Bab al-Hawa (environ 50 kilomètres à l'ouest d'Alep), une trentaine de camions turcs ont été pillés et neuf d'entre eux ont été brûlés entre jeudi et vendredi, selon des sources officielles turques.
Les deux autres postes-frontières avec la Syrie encore actifs, Yayladagi et Akçakale (sud), situés respectivement face à Kesep et Tall al-Abyad, continuent de fonctionner normalement, a ajouté le ministre, même si leur activité est extrêmement réduite en raison des violences en Syrie.
Dans les trois postes concernés, "les entrées et les sorties de véhicules syriens de commerce international sont aussi interrompues" pour ne pas affecter les "conditions de concurrence" avec les transporteurs turcs, mais les autres déplacements de Syriens restent autorisés, a indiqué M. Yazici.
Le passage par ces postes des véhicules de commerce international de pays tiers est lui aussi stoppé dans les deux sens, mais tout ressortissant étranger souhaitant quitter la Syrie par la Turquie pourra le faire, a-t-il encore précisé.
"J'entends des mots tels que fermeture des frontières, application d'un embargo. Il n'est absolument pas question d'une chose pareille", a souligné le ministre.
Selon une source diplomatique turque parlant sous le couvert de l'anonymat, en dehors des transporteurs internationaux, les étrangers qui veulent se rendre en Syrie par un des trois postes pourront le faire mais devront signer un document les informant des dangers qu'ils encourent.
La décision n'a pas d'incidence sur l'entrée des réfugiés syriens, toujours autorisée, a souligné cette source. La Turquie accueille quelque 44.000 Syriens fuyant les violences dans leur pays dans une dizaine de camps de réfugiés.
"La réouverture (totale des postes-frontières, ndlr) dépendra des développements sur le terrain", a-t-elle précisé.
La frontière turco-syrienne, longue de 877 kilomètres, comprend sept postes-frontières en activité.
Le poste de Ceylanpinar (sud-est) ne fonctionne qu'en périodes de fêtes pour permettre aux habitants de part et d'autre de la frontière de rendre visite à leurs familles. Celui de Girmeli (sud-est) est ouvert côté turc mais fermé côté syrien depuis plusieurs mois.
Les postes turcs de Karkamis, Cilvegözü et Öncüpinar (sud) sont situés face aux postes syriens de Jarablus, Bab al-Hawa et Al-Salama, investis par les rebelles syriens respectivement mardi dernier, jeudi et dimanche.
A Bab al-Hawa (environ 50 kilomètres à l'ouest d'Alep), une trentaine de camions turcs ont été pillés et neuf d'entre eux ont été brûlés entre jeudi et vendredi, selon des sources officielles turques.
Les deux autres postes-frontières avec la Syrie encore actifs, Yayladagi et Akçakale (sud), situés respectivement face à Kesep et Tall al-Abyad, continuent de fonctionner normalement, a ajouté le ministre, même si leur activité est extrêmement réduite en raison des violences en Syrie.
Dans les trois postes concernés, "les entrées et les sorties de véhicules syriens de commerce international sont aussi interrompues" pour ne pas affecter les "conditions de concurrence" avec les transporteurs turcs, mais les autres déplacements de Syriens restent autorisés, a indiqué M. Yazici.
Le passage par ces postes des véhicules de commerce international de pays tiers est lui aussi stoppé dans les deux sens, mais tout ressortissant étranger souhaitant quitter la Syrie par la Turquie pourra le faire, a-t-il encore précisé.
"J'entends des mots tels que fermeture des frontières, application d'un embargo. Il n'est absolument pas question d'une chose pareille", a souligné le ministre.
Selon une source diplomatique turque parlant sous le couvert de l'anonymat, en dehors des transporteurs internationaux, les étrangers qui veulent se rendre en Syrie par un des trois postes pourront le faire mais devront signer un document les informant des dangers qu'ils encourent.
La décision n'a pas d'incidence sur l'entrée des réfugiés syriens, toujours autorisée, a souligné cette source. La Turquie accueille quelque 44.000 Syriens fuyant les violences dans leur pays dans une dizaine de camps de réfugiés.
"La réouverture (totale des postes-frontières, ndlr) dépendra des développements sur le terrain", a-t-elle précisé.
La frontière turco-syrienne, longue de 877 kilomètres, comprend sept postes-frontières en activité.
Le poste de Ceylanpinar (sud-est) ne fonctionne qu'en périodes de fêtes pour permettre aux habitants de part et d'autre de la frontière de rendre visite à leurs familles. Celui de Girmeli (sud-est) est ouvert côté turc mais fermé côté syrien depuis plusieurs mois.
