Tarek al-Hachémi
"Nous garderons M. Hachémi en Turquie tant qu'il souhaitera rester dans notre pays. Et nous ne le livrerons pas" à l'Irak, a-t-il dit devant la presse à l'aéroport d'Ankara, avant de quitter la Turquie pour une visite qui le mènera notamment en Azerbaïdjan et en Bosnie.
M. Hachémi est l'un des principaux dirigeants sunnites d'Irak. Réfugié depuis avril en Turquie, où il vit avec sa famille sous la protection de l'Etat turc, il a été condamné à mort par contumace dimanche par la justice irakienne pour le meurtre d'une avocate et d'un général.
M. Erdogan a souligné mardi qu'il connaissait M. Hachémi depuis une dizaine d'années et était convaincu qu'il n'avait pas commis les crimes pour lesquels il a été condamné par un tribunal de Bagdad.
"M. Hachémi a perdu plusieurs membres de sa famille (dans le conflit en Irak), il n'aurait jamais pu orchestrer de tels crimes", a insisté M. Erdogan.
Lundi devant la presse à Ankara, M. Hachémi a rejeté sa condamnation et exigé à nouveau des garanties pour un "procès équitable" et sa "sécurité" personnelle avant de rentrer dans son pays.
Le vice-président irakien a qualifié de "phase finale d'une campagne théâtrale" le verdict qui le frappe et a accusé la justice irakienne d'être aux ordres de son rival, le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki.
Il dénonce depuis des mois une procédure menée à des fins politiques, s'inscrivant dans le conflit qui oppose sa famille politique, le bloc Iraqiya dominé par les sunnites, à Nouri al-Maliki, un chiite, qu'il accuse d'autoritarisme.
M. Hachémi et des membres de sa garde rapprochée étaient accusés du meurtre de six juges et de plusieurs hauts responsables.
M. Hachémi est l'un des principaux dirigeants sunnites d'Irak. Réfugié depuis avril en Turquie, où il vit avec sa famille sous la protection de l'Etat turc, il a été condamné à mort par contumace dimanche par la justice irakienne pour le meurtre d'une avocate et d'un général.
M. Erdogan a souligné mardi qu'il connaissait M. Hachémi depuis une dizaine d'années et était convaincu qu'il n'avait pas commis les crimes pour lesquels il a été condamné par un tribunal de Bagdad.
"M. Hachémi a perdu plusieurs membres de sa famille (dans le conflit en Irak), il n'aurait jamais pu orchestrer de tels crimes", a insisté M. Erdogan.
Lundi devant la presse à Ankara, M. Hachémi a rejeté sa condamnation et exigé à nouveau des garanties pour un "procès équitable" et sa "sécurité" personnelle avant de rentrer dans son pays.
Le vice-président irakien a qualifié de "phase finale d'une campagne théâtrale" le verdict qui le frappe et a accusé la justice irakienne d'être aux ordres de son rival, le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki.
Il dénonce depuis des mois une procédure menée à des fins politiques, s'inscrivant dans le conflit qui oppose sa famille politique, le bloc Iraqiya dominé par les sunnites, à Nouri al-Maliki, un chiite, qu'il accuse d'autoritarisme.
M. Hachémi et des membres de sa garde rapprochée étaient accusés du meurtre de six juges et de plusieurs hauts responsables.