Plus de deux millions d'Algériens vivent à l'étranger, dont la moitié en France. Ce segment de la population, qui vote en général avant les citoyens résidant en Algérie, constitue souvent un indicateur du taux de participation en Algérie.
Des efforts particuliers se concentrent sur la France, en particulier dans les grandes agglomérations où vivent de nombreux Algériens. A Paris, le consul général Meziane Cherif Abderrahmane a décidé de délocaliser les bureaux de vote pour cette communauté ; une stratégie que ses services ont appliquée avec succès depuis 2005.
"Cette démarche, qui consiste à déplacer un bureau itinérant dans les départements relevant de Paris, au nombre de huit, outre qu’elle assure des actions ponctuelles de prestation de service aux membres de la communauté, a l’avantage de rapprocher le ressortissant algérien de son administration et, au-delà, de maintenir ce lien qui lui permettra de contribuer à la vie politique de son pays."
Le consul a indiqué que le renouvellement annuel des listes électorales en 2008 avait permis de recenser 750 000 Algériens en âge de voter.
Cinq villes organiseront des bureaux de vote les 4, 5 et 6 avril : Nantes, Rennes, Lorient, Le Mans et Poitiers. Les 7, 8 et 9 avril, seul le bureau de Nantes sera ouvert.
M. Abderrahmane a indiqué que "d'innombrables actions" avaient été entreprises en partenariat avec des associations depuis début février, y compris les contacts de proximité, le courrier, l’affichage, la presse locale, les bus pour acheminer les votants vers les différents bureaux de vote.
Dans un communiqué à l'agence de presse algérienne, le président de la Fédération de la Grande Mosquée de Paris et recteur de la mosquée Bilal, Bendidi Abdelkader, a souligné que "les jeunes Algériens s'intéressent de plus en plus à leur pays d'origine et veulent se rapprocher davantage de l'Algérie."
M. Abdelkader pense qu'ils seront nombreux à se rendre aux urnes.
"La composition de notre communauté a changé, notamment par la nouvelle émigration de la décennie écoulée [1990]. Elle est essentiellement composée de jeunes cadres", a expliqué Ghalia Feddal, qui travaille pour une association. "Cela interpelle les autorités algériennes à réfléchir sérieusement sur les modalités de tirer profit de ces cerveaux qui ont fui la mort."
Pour le professeur Mohand Tazrout, installé à Nantes, "notre statut d'expatriés fait que nous restons viscéralement attachés à l'Algérie par un cordon ombilical qui n'a jamais été rompu".
Le président du Réseau des diplômés algériens des Grandes Ecoles de France (REAGE), Fateh Ouazen, a appelé mardi dernier à Paris à une participation active de la diaspora algérienne à la relance de l'économie nationale.
"En tant qu’élite installée à l’étranger, en France particulièrement, nous appelons à voter massivement à l’occasion de la présidentielle, au-delà du choix de chacun, car voter constitue le premier devoir de citoyenneté et une marque de rattachement à l’Algérie pour tous les Algériens se trouvant à l’étranger", a souligné Ouazen.
Il espère que le candidat qui sortira vainqueur le 9 avril prochain fera appel aux nombreuses compétences installées à l’étranger pour prendre part activement au développement du pays.
"Ils sont des milliers de cadres, parmi eux de grands chercheurs, des médecins, des chefs d’entreprises (...), à attendre des signaux forts de nos pouvoirs publics pour leur permettre de faire partie de ceux qui tirent la locomotive du développement", a-t-il expliqué.
"La communauté algérienne résidente en France ne peut rester indifférente au haut intérêt que suscite cet événement majeur de la vie nationale", a déclaré l'ambassadeur d'Algérie en France, Missoum Sbih.
Des efforts particuliers se concentrent sur la France, en particulier dans les grandes agglomérations où vivent de nombreux Algériens. A Paris, le consul général Meziane Cherif Abderrahmane a décidé de délocaliser les bureaux de vote pour cette communauté ; une stratégie que ses services ont appliquée avec succès depuis 2005.
"Cette démarche, qui consiste à déplacer un bureau itinérant dans les départements relevant de Paris, au nombre de huit, outre qu’elle assure des actions ponctuelles de prestation de service aux membres de la communauté, a l’avantage de rapprocher le ressortissant algérien de son administration et, au-delà, de maintenir ce lien qui lui permettra de contribuer à la vie politique de son pays."
Le consul a indiqué que le renouvellement annuel des listes électorales en 2008 avait permis de recenser 750 000 Algériens en âge de voter.
Cinq villes organiseront des bureaux de vote les 4, 5 et 6 avril : Nantes, Rennes, Lorient, Le Mans et Poitiers. Les 7, 8 et 9 avril, seul le bureau de Nantes sera ouvert.
M. Abderrahmane a indiqué que "d'innombrables actions" avaient été entreprises en partenariat avec des associations depuis début février, y compris les contacts de proximité, le courrier, l’affichage, la presse locale, les bus pour acheminer les votants vers les différents bureaux de vote.
Dans un communiqué à l'agence de presse algérienne, le président de la Fédération de la Grande Mosquée de Paris et recteur de la mosquée Bilal, Bendidi Abdelkader, a souligné que "les jeunes Algériens s'intéressent de plus en plus à leur pays d'origine et veulent se rapprocher davantage de l'Algérie."
M. Abdelkader pense qu'ils seront nombreux à se rendre aux urnes.
"La composition de notre communauté a changé, notamment par la nouvelle émigration de la décennie écoulée [1990]. Elle est essentiellement composée de jeunes cadres", a expliqué Ghalia Feddal, qui travaille pour une association. "Cela interpelle les autorités algériennes à réfléchir sérieusement sur les modalités de tirer profit de ces cerveaux qui ont fui la mort."
Pour le professeur Mohand Tazrout, installé à Nantes, "notre statut d'expatriés fait que nous restons viscéralement attachés à l'Algérie par un cordon ombilical qui n'a jamais été rompu".
Le président du Réseau des diplômés algériens des Grandes Ecoles de France (REAGE), Fateh Ouazen, a appelé mardi dernier à Paris à une participation active de la diaspora algérienne à la relance de l'économie nationale.
"En tant qu’élite installée à l’étranger, en France particulièrement, nous appelons à voter massivement à l’occasion de la présidentielle, au-delà du choix de chacun, car voter constitue le premier devoir de citoyenneté et une marque de rattachement à l’Algérie pour tous les Algériens se trouvant à l’étranger", a souligné Ouazen.
Il espère que le candidat qui sortira vainqueur le 9 avril prochain fera appel aux nombreuses compétences installées à l’étranger pour prendre part activement au développement du pays.
"Ils sont des milliers de cadres, parmi eux de grands chercheurs, des médecins, des chefs d’entreprises (...), à attendre des signaux forts de nos pouvoirs publics pour leur permettre de faire partie de ceux qui tirent la locomotive du développement", a-t-il expliqué.
"La communauté algérienne résidente en France ne peut rester indifférente au haut intérêt que suscite cet événement majeur de la vie nationale", a déclaré l'ambassadeur d'Algérie en France, Missoum Sbih.