Al-Baghdadi Al-Mahmoudi
La chambre d'accusation de la Cour d'appel de Tunis "a accepté la demande d'extradition" émise par Tripoli de l'ancien dirigeant libyen, a déclaré le greffier à l'issue de l'audience qui a duré plusieurs heures et s'est déroulée à huis-clos.
"Il n'y a aucun recours possible puisqu'il s'agit d'une décision finale", a déclaré à l'AFP l'un des avocat de l'ancien dirigeant libyen, Me Mabrouk Kourchid.
Le jugement de la Cour d'appel doit désormais être avalisé par le président de la République par intérim, Foued Mebbazza, avant de devenir exécutoire.
La défense avait dès le début de l'audience essuyé un refus à une demande de report des débats, plusieurs documents envoyés par Tripoli ayant été ajoutés lors des derniers jours au dossier. Les avocats n'avaient pu en prendre connaissance en raison des fêtes musulmanes de l'Aïd.
Le refus du juge "a privé M. Al-Mahmoudi de sa défense", a fustigé Me Kourchid avant de souligner que la décision du juge avait incité la défense a quitter la salle du tribunal et à ne pas plaider.
Me Kourchid a lancé "un appel aux ONG pour qu'elles interviennent auprès du président pour empêcher la signature du décret" d'extradition.
M. Al-Mahmoudi, 70 ans, était sous le coup d'un mandat d'amener des autorités de Tripoli.
Premier ministre jusqu'aux derniers jours du régime du colonel Kadhafi, il avait été arrêté en Tunisie le 21 septembre près de la frontière algérienne et condamné en comparution immédiate à six mois de prison pour "entrée illégale" sur le territoire, avant d'être acquitté.
Il avait été maintenu à la prison de la Mornaguia, près de Tunis, dans l'attente d'une décision concernant la demande d'extradition transmise par Tripoli.
"Il n'y a aucun recours possible puisqu'il s'agit d'une décision finale", a déclaré à l'AFP l'un des avocat de l'ancien dirigeant libyen, Me Mabrouk Kourchid.
Le jugement de la Cour d'appel doit désormais être avalisé par le président de la République par intérim, Foued Mebbazza, avant de devenir exécutoire.
La défense avait dès le début de l'audience essuyé un refus à une demande de report des débats, plusieurs documents envoyés par Tripoli ayant été ajoutés lors des derniers jours au dossier. Les avocats n'avaient pu en prendre connaissance en raison des fêtes musulmanes de l'Aïd.
Le refus du juge "a privé M. Al-Mahmoudi de sa défense", a fustigé Me Kourchid avant de souligner que la décision du juge avait incité la défense a quitter la salle du tribunal et à ne pas plaider.
Me Kourchid a lancé "un appel aux ONG pour qu'elles interviennent auprès du président pour empêcher la signature du décret" d'extradition.
M. Al-Mahmoudi, 70 ans, était sous le coup d'un mandat d'amener des autorités de Tripoli.
Premier ministre jusqu'aux derniers jours du régime du colonel Kadhafi, il avait été arrêté en Tunisie le 21 septembre près de la frontière algérienne et condamné en comparution immédiate à six mois de prison pour "entrée illégale" sur le territoire, avant d'être acquitté.
Il avait été maintenu à la prison de la Mornaguia, près de Tunis, dans l'attente d'une décision concernant la demande d'extradition transmise par Tripoli.