Officiellement, le député et président du conseil général de l’Isère – que l’on avait beaucoup vu ces derniers temps ferrailler contre le projet de suppression du juge d‘instruction annoncé par Nicolas Sarkozy - s’en va « pour des raisons personnelles ». « Il ne s’agit en aucun cas d’un désaccord de fond » avec la première secrétaire a-t-il précise lundi à l’AFP.
Ce commentaire sybillin suggère que le différend, s’il ne porte pas sur le contenu des dossiers liés à la justice, concerne la forme. C’est à dire la façon dont Martine Aubry dirige son équipe. André Vallini, qui est un proche de François Hollande, n’a pas du tout apprécié les remontrances – dont bruissait la semaine dernière le secrétariat national - qui lui ont été adressées par la première secrétaire. Celle-ci, semble-t-il, souhaitait davantage contrôler l’expression du secrétaire national à la justice dans les médias. Voire au sein de la commission Balladur sur la réforme des collectivités locales.
Le départ d’André Vallini, spécialiste reconnu des affaires de justice, prive le PS d’un de ses secrétaires nationaux les plus compétents et les plus expérimentés. Le député de l’Isère, qui a co-présidé la commission parlementaire sur l’affaire d’Outreau, exerçait la même responsabilité au sein de la direction précédente. Il devait naturellement devenir le porte-drapeau du parti socialiste pour mener la bataille contre le futur projet de loi du gouvernement sur la réforme de la justice.
Cette démission reflète en partie le malaise des partisans de François Hollande qui, ralliés aux amis de Bertrand Delanoë au sein de la motion A, considèrent que la direction (y compris les amis du maire de Paris) ne facilite guère leur intégration dans la nouvelle majorité. Effectuant sa rentrée politique, François Hollande avait réaffirmé dimanche son regret que les amis de Ségolène Royal n’aient pas été incorporés dans le nouveau secrétariat national.
Ce commentaire sybillin suggère que le différend, s’il ne porte pas sur le contenu des dossiers liés à la justice, concerne la forme. C’est à dire la façon dont Martine Aubry dirige son équipe. André Vallini, qui est un proche de François Hollande, n’a pas du tout apprécié les remontrances – dont bruissait la semaine dernière le secrétariat national - qui lui ont été adressées par la première secrétaire. Celle-ci, semble-t-il, souhaitait davantage contrôler l’expression du secrétaire national à la justice dans les médias. Voire au sein de la commission Balladur sur la réforme des collectivités locales.
Le départ d’André Vallini, spécialiste reconnu des affaires de justice, prive le PS d’un de ses secrétaires nationaux les plus compétents et les plus expérimentés. Le député de l’Isère, qui a co-présidé la commission parlementaire sur l’affaire d’Outreau, exerçait la même responsabilité au sein de la direction précédente. Il devait naturellement devenir le porte-drapeau du parti socialiste pour mener la bataille contre le futur projet de loi du gouvernement sur la réforme de la justice.
Cette démission reflète en partie le malaise des partisans de François Hollande qui, ralliés aux amis de Bertrand Delanoë au sein de la motion A, considèrent que la direction (y compris les amis du maire de Paris) ne facilite guère leur intégration dans la nouvelle majorité. Effectuant sa rentrée politique, François Hollande avait réaffirmé dimanche son regret que les amis de Ségolène Royal n’aient pas été incorporés dans le nouveau secrétariat national.