Mouammar Kadhafi
La prestigieuse London School of Economics (LSE) vient ainsi de payer au prix fort les liens qu'elle entretenait depuis plusieurs années avec la famille du chef de l'Etat libyen, dont le fils, Seif al-Islam, est diplô mé de cette université. Rattrapé par le scandale, son directeur a démissionné jeudi soir.
En ligne de mire notamment: une dotation de 1,5 million de livres, dont 300.000 (350.000 euros) ont déjà été versées, faite à cet établissement d'excellence par la fondation dirigée par le cadet des fils Kadhafi. S'y ajoute une série de contrats, dont une mission menée par le directeur de l'établissement, pour contribuer à la modernisation des institutions financières libyennes.
Sans compter des soupçons de plagiat pesant sur la thèse de philosophie soutenue par Seif al-Islam et consacrée au "rô le de la société civile dans la démocratisation des institutions de gouvernance internationale".
Le soutien filial affiché depuis le début du soulèvement Libyen par le cadet des fils Kadhafi, longtemps considéré comme un réformiste, a ajouté au malaise. Et des étudiants ont organisé un sit-in il y a quelques jours pour réclamer le retrait de ses titres universitaires.
Le directeur de la LSE, Howard Davies, a abandonné son poste en reconnaissant que la réputation de son école était entachée. La disgrâce de cette figure du monde économique, ex-vice-gouverneur de la Banque d'Angleterre et ancien patron de la FSA, le gendarme britannique des marchés, s'étalait vendredi à la une des journaux.
"J'ai commis une erreur de jugement en acceptant la proposition du gouvernement britannique de devenir un émissaire économique, et l'invitation consécutive des Libyens à les conseiller sur leur fonds souverain", a reconnu M. Davies.
La répression de la révolte populaire en Libye a aussi mis en porte-à-faux d'autres personnalités de premier plan en Grande-Bretagne. A commencer par l'ancien Premier ministre Tony Blair, étrillé par la presse pour son rapprochement spectaculaire avec la Libye, lorsque Kadhafi est redevenu un partenaire économique et commercial fréquentable.
Le monde du show bizz n'est pas plus épargné par les contrecoups indirects de la révolution libyenne. La star canadienne de la pop Nelly Furtado a reconnu dernièrement avoir reçu en 2007 un million de dollars pour se produire en Italie devant le clan du dirigeant libyen. Mais elle a promis de reverser cette somme à des oeuvres de charité.
Quelques jours après, c'était au tour de la chanteuse américaine Beyoncé de se justifier de l'argent reçu après un concert privé, donné à Saint-Barthélémy en 2010, devant un autre fils Kadhafi, Hannibal. La chanteuse a publié un communiqué mercredi pour expliquer qu'elle avait fait don "il y a plus d'un an" de cet argent aux victimes du tremblement de terre d'Haïti.
En ligne de mire notamment: une dotation de 1,5 million de livres, dont 300.000 (350.000 euros) ont déjà été versées, faite à cet établissement d'excellence par la fondation dirigée par le cadet des fils Kadhafi. S'y ajoute une série de contrats, dont une mission menée par le directeur de l'établissement, pour contribuer à la modernisation des institutions financières libyennes.
Sans compter des soupçons de plagiat pesant sur la thèse de philosophie soutenue par Seif al-Islam et consacrée au "rô le de la société civile dans la démocratisation des institutions de gouvernance internationale".
Le soutien filial affiché depuis le début du soulèvement Libyen par le cadet des fils Kadhafi, longtemps considéré comme un réformiste, a ajouté au malaise. Et des étudiants ont organisé un sit-in il y a quelques jours pour réclamer le retrait de ses titres universitaires.
Le directeur de la LSE, Howard Davies, a abandonné son poste en reconnaissant que la réputation de son école était entachée. La disgrâce de cette figure du monde économique, ex-vice-gouverneur de la Banque d'Angleterre et ancien patron de la FSA, le gendarme britannique des marchés, s'étalait vendredi à la une des journaux.
"J'ai commis une erreur de jugement en acceptant la proposition du gouvernement britannique de devenir un émissaire économique, et l'invitation consécutive des Libyens à les conseiller sur leur fonds souverain", a reconnu M. Davies.
La répression de la révolte populaire en Libye a aussi mis en porte-à-faux d'autres personnalités de premier plan en Grande-Bretagne. A commencer par l'ancien Premier ministre Tony Blair, étrillé par la presse pour son rapprochement spectaculaire avec la Libye, lorsque Kadhafi est redevenu un partenaire économique et commercial fréquentable.
Le monde du show bizz n'est pas plus épargné par les contrecoups indirects de la révolution libyenne. La star canadienne de la pop Nelly Furtado a reconnu dernièrement avoir reçu en 2007 un million de dollars pour se produire en Italie devant le clan du dirigeant libyen. Mais elle a promis de reverser cette somme à des oeuvres de charité.
Quelques jours après, c'était au tour de la chanteuse américaine Beyoncé de se justifier de l'argent reçu après un concert privé, donné à Saint-Barthélémy en 2010, devant un autre fils Kadhafi, Hannibal. La chanteuse a publié un communiqué mercredi pour expliquer qu'elle avait fait don "il y a plus d'un an" de cet argent aux victimes du tremblement de terre d'Haïti.