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Les producteurs, qui font face à une chute des prix de près de 30% sur un an, obtiennent également la promesse qu'une contractualisation du prix du lait sera mise en place à partir de 2010.
Obtenu après quatre rounds de négociations "longues et difficiles", selon les mots du ministère de l'Agriculture, cet accord survient moins de 48 heures avant que les entreprises laitières ne commencent à payer le lait livré par les producteurs en mai, vendredi.
De son côté, le gouvernement mettra en place en 2009 un plan d'allègement des charges financières et sociales pour les exploitations les plus fragilisées d'un montant de 30 millions d'euros, a fait savoir Michel Barnier.
Pour soutenir le prix du lait, le ministre de l'Agriculture précise dans un communiqué que l'augmentation de 1% du quota français sera gelée pour la campagne 2009/2010.
En moins de cinq jours, trois séances de négociations entre producteurs, coopératives et industriels s'étaient déroulées dans des lieux tenus secrets sans déboucher sur une sortie de crise.
Les discussions ont achoppé jeudi dernier, dans la nuit de mardi à mercredi et mercredi après-midi avant qu'un accord ne soit finalement conclu vers 23h00, précise la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL).
INDICES LAITIERS SEMESTRIELS
"Cet accord a un effet structurant pour la filière et remet l'interprofession au centre de la construction du prix du lait", se félicite la FNPL.
"Il donne des perspectives aux producteurs et aux transformateurs dans une Europe en pleine dérégulation", poursuit le communiqué.
Pour enrayer la chute des prix, qui a atteint 20,3% sur un mois en avril et 29% en glissement annuel, les producteurs ont proposé la semaine dernière un prix garanti de 290 euros les 1.000 litres pour 2009, en retrait par rapport à leur demande initiale de 305 euros.
Les industriels étaient alors restés sur leur base de 267 euros. Mardi soir, les coopératives avaient fait un geste, offrant 276 euros pour 1.000 litres, une somme jugée loin du compte par la FNPL.
Dans son communiqué, le ministère de l'Agriculture salue "l'attitude responsable de chacun (...) qui ont su répondre à la nécessité d'aboutir à un accord en dépit d'une situation conjoncturelle difficile pour tous".
Plus précisément, l'accord conclu mercredi soir prévoit que le Centre national interprofessionnel de l'économie laitière (CNIEL) élaborera "des indices de tendance des marchés laitiers" qui seront "publiés trimestriellement, à partir de 2010.
Il stipule également que les "trois familles" de la filière lait devront négocier d'ici la fin de l'année les modalités de leurs futures relations contractuelles.
Obtenu après quatre rounds de négociations "longues et difficiles", selon les mots du ministère de l'Agriculture, cet accord survient moins de 48 heures avant que les entreprises laitières ne commencent à payer le lait livré par les producteurs en mai, vendredi.
De son côté, le gouvernement mettra en place en 2009 un plan d'allègement des charges financières et sociales pour les exploitations les plus fragilisées d'un montant de 30 millions d'euros, a fait savoir Michel Barnier.
Pour soutenir le prix du lait, le ministre de l'Agriculture précise dans un communiqué que l'augmentation de 1% du quota français sera gelée pour la campagne 2009/2010.
En moins de cinq jours, trois séances de négociations entre producteurs, coopératives et industriels s'étaient déroulées dans des lieux tenus secrets sans déboucher sur une sortie de crise.
Les discussions ont achoppé jeudi dernier, dans la nuit de mardi à mercredi et mercredi après-midi avant qu'un accord ne soit finalement conclu vers 23h00, précise la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL).
INDICES LAITIERS SEMESTRIELS
"Cet accord a un effet structurant pour la filière et remet l'interprofession au centre de la construction du prix du lait", se félicite la FNPL.
"Il donne des perspectives aux producteurs et aux transformateurs dans une Europe en pleine dérégulation", poursuit le communiqué.
Pour enrayer la chute des prix, qui a atteint 20,3% sur un mois en avril et 29% en glissement annuel, les producteurs ont proposé la semaine dernière un prix garanti de 290 euros les 1.000 litres pour 2009, en retrait par rapport à leur demande initiale de 305 euros.
Les industriels étaient alors restés sur leur base de 267 euros. Mardi soir, les coopératives avaient fait un geste, offrant 276 euros pour 1.000 litres, une somme jugée loin du compte par la FNPL.
Dans son communiqué, le ministère de l'Agriculture salue "l'attitude responsable de chacun (...) qui ont su répondre à la nécessité d'aboutir à un accord en dépit d'une situation conjoncturelle difficile pour tous".
Plus précisément, l'accord conclu mercredi soir prévoit que le Centre national interprofessionnel de l'économie laitière (CNIEL) élaborera "des indices de tendance des marchés laitiers" qui seront "publiés trimestriellement, à partir de 2010.
Il stipule également que les "trois familles" de la filière lait devront négocier d'ici la fin de l'année les modalités de leurs futures relations contractuelles.
