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Aucune raison de santé publique dans cet arrêt de la Cour européenne de Justice (CEJ), mais une plus prosaïque question d'image de marque.
Le Viaguara, lancé en 2005 par une entreprise polonaise est trop proche du mot Viagra, le nom utilisé par les laboratoires pharmaceutiques Pfizer pour commercialiser sa petite pilule bleue, a décidé la CEJ. En conséquence, le mot Viaguara ne peut pas être enregistré en tant que marque dans l'UE.
"La présence de la même racine +viag+ dans les signes en conflit crée une forte similitude visuelle qui est, de plus, renforcée par la partie finale +ra+ commune aux deux signes", note le tribunal dans son arrêt. La similitude phonétique est également frappante, a jugé la Cour.
Par ailleurs, a estimé la Cour, le consommateur pourrait être enclin à acheter du Viaguara "en pensant retrouver des qualités semblables (que celles du Viagra), telles que l'augmentation de la libido, du fait du transfert des associations positives projetées par l'image de la marque" des laboratoires Pfizer.
Le Viaguara "tente de se placer dans le sillage" de la marque Viagra "afin de bénéficier de son pouvoir d'attraction, de sa réputation et de son prestige", a déploré la Cour. Le Viaguara "exploite, sans aucune compensation financière, l'effort commercial" de Pfizer à l'égard du Viagra pour "promouvoir ses propres produits", a également regretté la Cour.
"Dès lors, a conclu la Justice européenne, le profit résultant de cet usage doit être considéré comme indûment tiré du caractère distinctif ou de la renommée de la marque Viagra".
Le Viaguara, lancé en 2005 par une entreprise polonaise est trop proche du mot Viagra, le nom utilisé par les laboratoires pharmaceutiques Pfizer pour commercialiser sa petite pilule bleue, a décidé la CEJ. En conséquence, le mot Viaguara ne peut pas être enregistré en tant que marque dans l'UE.
"La présence de la même racine +viag+ dans les signes en conflit crée une forte similitude visuelle qui est, de plus, renforcée par la partie finale +ra+ commune aux deux signes", note le tribunal dans son arrêt. La similitude phonétique est également frappante, a jugé la Cour.
Par ailleurs, a estimé la Cour, le consommateur pourrait être enclin à acheter du Viaguara "en pensant retrouver des qualités semblables (que celles du Viagra), telles que l'augmentation de la libido, du fait du transfert des associations positives projetées par l'image de la marque" des laboratoires Pfizer.
Le Viaguara "tente de se placer dans le sillage" de la marque Viagra "afin de bénéficier de son pouvoir d'attraction, de sa réputation et de son prestige", a déploré la Cour. Le Viaguara "exploite, sans aucune compensation financière, l'effort commercial" de Pfizer à l'égard du Viagra pour "promouvoir ses propres produits", a également regretté la Cour.
"Dès lors, a conclu la Justice européenne, le profit résultant de cet usage doit être considéré comme indûment tiré du caractère distinctif ou de la renommée de la marque Viagra".
