"Cette ordonnance est une véritable censure et nous interjetons immédiatement appel", a réagi l'avocat de la société Maha Productions, Me Christophe Bigot. L'audience en appel devrait intervenir dans les prochains jours.
"La justice se rend dans les palais de justice et pas ailleurs", s'est au contraire félicité Me Eric Dupond-Moretti, qui défendait Jean-Louis Muller.
Selon l'ordonnance, "l'atteinte portée à la vie privée du docteur Jean-Louis Muller et le préjudice subi du fait du programme qui propose de le rejuger, et ce quelque soit l'issue du faux procès ou le résultat des votes des internautes, sont d'une telle ampleur que la demande de cessation de diffusion du programme sans délai (...) est justifiée".
En conséquence, la juge des référés a ordonné à Maha Productions et Arte "de faire cesser toute diffusion du programme", sur quelque support que ce soit et sous astreinte de 50.000 euros.
Cette interdiction court jusqu'à ce qu'une décision soit rendue par les juges du fond, la procédure de référé étant une procédure d'urgence.
Succès d'audience, le téléfilm "Intime conviction" de Rémy Burkel, avec Philippe Torreton et Camille Japy, a d'abord été diffusé le 14 février sur la chaîne franco-allemande. En parallèle, un site internet prolongeant cette fiction devait permettre de suivre jusqu'au 2 mars le procès du suspect, "le docteur Villers", médecin légiste comme le vrai Dr Muller.
Ce jour-là, l'épilogue devait prendre la forme d'un verdict prononcé par le jury, et en parallèle d'un verdict issu d'un vote des internautes.
Les avocats du Dr Jean-Louis Muller soulignaient de nombreuses similitudes entre leur client et le téléfilm puis le faux procès.
Or, fin octobre, Jean-Louis Muller, 58 ans, a été définitivement acquitté de l'accusation de meurtre de sa femme en 1999, après deux condamnations à 20 ans de prison.
Les avocats de Jean-Louis Muller, Me Dupond-Moretti et Me Jérémie Assous, estimaient que le programme remettait en doute son innocence, consacrée par la justice.
"La justice se rend dans les palais de justice et pas ailleurs", s'est au contraire félicité Me Eric Dupond-Moretti, qui défendait Jean-Louis Muller.
Selon l'ordonnance, "l'atteinte portée à la vie privée du docteur Jean-Louis Muller et le préjudice subi du fait du programme qui propose de le rejuger, et ce quelque soit l'issue du faux procès ou le résultat des votes des internautes, sont d'une telle ampleur que la demande de cessation de diffusion du programme sans délai (...) est justifiée".
En conséquence, la juge des référés a ordonné à Maha Productions et Arte "de faire cesser toute diffusion du programme", sur quelque support que ce soit et sous astreinte de 50.000 euros.
Cette interdiction court jusqu'à ce qu'une décision soit rendue par les juges du fond, la procédure de référé étant une procédure d'urgence.
Succès d'audience, le téléfilm "Intime conviction" de Rémy Burkel, avec Philippe Torreton et Camille Japy, a d'abord été diffusé le 14 février sur la chaîne franco-allemande. En parallèle, un site internet prolongeant cette fiction devait permettre de suivre jusqu'au 2 mars le procès du suspect, "le docteur Villers", médecin légiste comme le vrai Dr Muller.
Ce jour-là, l'épilogue devait prendre la forme d'un verdict prononcé par le jury, et en parallèle d'un verdict issu d'un vote des internautes.
Les avocats du Dr Jean-Louis Muller soulignaient de nombreuses similitudes entre leur client et le téléfilm puis le faux procès.
Or, fin octobre, Jean-Louis Muller, 58 ans, a été définitivement acquitté de l'accusation de meurtre de sa femme en 1999, après deux condamnations à 20 ans de prison.
Les avocats de Jean-Louis Muller, Me Dupond-Moretti et Me Jérémie Assous, estimaient que le programme remettait en doute son innocence, consacrée par la justice.