Edouard Nalbandian
"C'est un mécanisme très important pour prévenir de nouveaux crimes contre l'humanité" a dit le ministre aux journalistes.
"C'est une mesure importante de la France, qui peut être non seulement saluée mais aussi soutenue par les autres Etats en Europe et ailleurs" a-t-il poursuivi.
Le Sénat français a adopté lundi le projet de loi réprimant pénalement la négation du génocide des Arméniens par l'Empire ottoman entre 1915 et 1916.
A la question de savoir s'il espérait que d'autres pays que la France fassent de même, le ministre arménien a répondu: "Je l'espère. Vingt pays et organisations internationales reconnaissent maintenant que le génocide a eu lieu".
"La première chose que nous devons faire, c'est tourner cette page de notre histoire commune avec la Turquie, non pas par le déni mais par la reconnaissance du génocide arménien. Nous espérons profondément qu'il arrivera un jour où même la Turquie le reconnaîtra." a-t-il souhaité.
Erevan, soutenu par d'autres pays et organisations internationales, affirme qu'un million et demi d'Arméniens ont été tué lors d'une campagne génocidaire de l'Empire ottoman.
La Turquie conteste ces chiffres, déclarant que 500.000 Arméniens seulement ont été tués. Elle refuse le terme de génocide, imputant les morts arméniens au conflit armé et à la famine et accusant les Arméniens d'avoir soutenu l'envahisseur russe.
Le droit letton ne reconnaît pas le génocide arménien mais qualifie les crimes nazis et soviétiques contre le peuple letton de crimes contre l'humanité.
"Il y a des similitudes dans notre histoire douloureuse et nous comprenons donc la douleur des Arméniens", a déclaré le ministre letton des Affaires étrangères Edgars Rinkevics.
"C'est une mesure importante de la France, qui peut être non seulement saluée mais aussi soutenue par les autres Etats en Europe et ailleurs" a-t-il poursuivi.
Le Sénat français a adopté lundi le projet de loi réprimant pénalement la négation du génocide des Arméniens par l'Empire ottoman entre 1915 et 1916.
A la question de savoir s'il espérait que d'autres pays que la France fassent de même, le ministre arménien a répondu: "Je l'espère. Vingt pays et organisations internationales reconnaissent maintenant que le génocide a eu lieu".
"La première chose que nous devons faire, c'est tourner cette page de notre histoire commune avec la Turquie, non pas par le déni mais par la reconnaissance du génocide arménien. Nous espérons profondément qu'il arrivera un jour où même la Turquie le reconnaîtra." a-t-il souhaité.
Erevan, soutenu par d'autres pays et organisations internationales, affirme qu'un million et demi d'Arméniens ont été tué lors d'une campagne génocidaire de l'Empire ottoman.
La Turquie conteste ces chiffres, déclarant que 500.000 Arméniens seulement ont été tués. Elle refuse le terme de génocide, imputant les morts arméniens au conflit armé et à la famine et accusant les Arméniens d'avoir soutenu l'envahisseur russe.
Le droit letton ne reconnaît pas le génocide arménien mais qualifie les crimes nazis et soviétiques contre le peuple letton de crimes contre l'humanité.
"Il y a des similitudes dans notre histoire douloureuse et nous comprenons donc la douleur des Arméniens", a déclaré le ministre letton des Affaires étrangères Edgars Rinkevics.