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La malnutrition fait perdre annuellement 25 milliards de dollars USD (environ 14.447 milliards FCFA) aux économies africaines, a indiqué, mardi à Abidjan, le chef de division santé publique, sécurité et nutrition de la Banque africaine de développement (BAD) Dr Omilola Babatunde.
"C'est la première fois qu’une banque continentale aborde les problèmes de la malnutrition. Nous devons accroître la productivité alimentaire", a-t-il expliqué lors d’un panel sur la malnutrition à l'occasion du lancement par la BAD de son Plan d’action multisectoriel pour la nutrition 2018-2015.
"Chaque année la malnutrition coûte 25 milliards de dollars américains à l’Afrique", a-t-il poursuivi, ajoutant que "la BAD projette 50% des investissements rationnels sur le plan nutritionnel dans les domaines de la santé et de l’agriculture, 15 % au niveau de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène, et 10% pour la protection".
De son côté, la Coordinatrice du Secrétariat de l’initiative African Leaders for Nutrition (ALN) Dr Marie Brou-Tanoh a soutenu que "la malnutrition est une barrière", insistant sur la nécessité pour les chefs de l’Etats de "prendre les décisions qui puissent faire bouger les causes de la nutrition".
La BAD a adopté le Plan d’action multisectoriel pour la nutrition, afin d’orienter et de coordonner la mise en œuvre de la dimension de nutrition intégrée dans ses documents de stratégie, en particulier la stratégie portant sur la sécurité alimentaire de l’Afrique et la stratégie en matière de capital humain.
Grâce à ce plan d’action et à la mise en place d’une « infrastructure de la matière grise » à l’échelle du continent, la Banque servira de catalyseur aux investissements axés sur la nutrition dans différents secteurs qui permettront une réduction de 40 % du retard de croissance sur tout le continent d’ici 2025, en mettant l’accent sur l’investissement dans la promotion d’aliments sains, variés et nutritifs.
"C'est la première fois qu’une banque continentale aborde les problèmes de la malnutrition. Nous devons accroître la productivité alimentaire", a-t-il expliqué lors d’un panel sur la malnutrition à l'occasion du lancement par la BAD de son Plan d’action multisectoriel pour la nutrition 2018-2015.
"Chaque année la malnutrition coûte 25 milliards de dollars américains à l’Afrique", a-t-il poursuivi, ajoutant que "la BAD projette 50% des investissements rationnels sur le plan nutritionnel dans les domaines de la santé et de l’agriculture, 15 % au niveau de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène, et 10% pour la protection".
De son côté, la Coordinatrice du Secrétariat de l’initiative African Leaders for Nutrition (ALN) Dr Marie Brou-Tanoh a soutenu que "la malnutrition est une barrière", insistant sur la nécessité pour les chefs de l’Etats de "prendre les décisions qui puissent faire bouger les causes de la nutrition".
La BAD a adopté le Plan d’action multisectoriel pour la nutrition, afin d’orienter et de coordonner la mise en œuvre de la dimension de nutrition intégrée dans ses documents de stratégie, en particulier la stratégie portant sur la sécurité alimentaire de l’Afrique et la stratégie en matière de capital humain.
Grâce à ce plan d’action et à la mise en place d’une « infrastructure de la matière grise » à l’échelle du continent, la Banque servira de catalyseur aux investissements axés sur la nutrition dans différents secteurs qui permettront une réduction de 40 % du retard de croissance sur tout le continent d’ici 2025, en mettant l’accent sur l’investissement dans la promotion d’aliments sains, variés et nutritifs.
