"Environ la moitié des observateurs militaires ont été renvoyés dans leurs pays, et la mission de supervision de l'ONU en Syrie (Misnus) opère sur une base réduite en nombre et en équipes dans les provinces, elle fait ce qu'elle peut", a affirmé M. Ladsous lors d'une conférence de presse à Damas.
Auparavant, un observateur avait indiqué à l'AFP que "150 observateurs de l'ONU ont quitté la Syrie mardi soir et mercredi et ne reviendront pas".
"Ces départs font suite à une décision de réduire de moitié les effectifs de la mission", avait précisé un second observateur sans indiquer qui avait pris cette décision.
Les 300 observateurs militaires non armés, accompagnés d'une centaine d'experts civils, avaient été déployés en avril afin de surveiller un cessez-le-feu qui n'a jamais été respecté. Ils avaient dû renoncer à la mi-juin à patrouiller sur le terrain en raison de l'intensification des combats.
Vendredi, l'ONU a prolongé pour une "ultime période de 30 jours" la mission de ses observateurs en Syrie.
M. Ladsous a souligné que la résolution de l'ONU indiquait qu'aucune prolongation ne serait envisagée s'il n'y avait pas de "progrès" dans la baisse du niveau de violence et l'usage des armes lourdes.
Le nouveau chef de la mission, le général Babacar Gaye, principal conseiller militaire de l'ONU, qui a pris en charge la Misnus après le départ du général norvégien Robert Mood, a pour sa part affirmé aux journalistes qu'il entamait sa mission "dans une situation très difficile".
Il a exprimé l'espoir que "la raison prévaudra, qu'il y aura une lumière au bout du tunnel".
"Il nous reste environ 27 jours, il faut donc saisir toutes les chances de réduire les souffrances de la population", a-t-il encore dit.
Selon l'agence syrienne officielle Sana, M. Ladsous a été reçu par le ministre des Affaires étrangères Walid Mouallem qui lui a demandé que "les responsables de l'ONU fassent preuve d'objectivité" dans le dossier syrien.
Les responsables onusiens "devraient faire assumer aux groupes terroristes armés la responsabilité d'entraver les efforts déployés pour arrêter les violences en Syrie", a dit M. Mouallem à son interlocuteur.
"La Syrie défend aujourd'hui sa souveraineté et l'unité de son territoire", a poursuivi le ministre, assurant que les portes de son pays étaient "grandes ouvertes à tous ceux qui sont en faveur du dialogue et d'une solution politique".
L'ambassadrice américaine à l'ONU Susan Rice avait affirmé que le délai d'un mois permettrait aux observateurs de "se retirer en bon ordre et en sécurité". Il faudrait des "circonstances peu vraisemblables" pour que la Misnus puisse rester sur place au-delà, avait-elle ajouté.
"Nous avons dit clairement qu'il s'agissait d'une ultime prolongation, à moins qu'il n'y ait un changement de la dynamique sur le terrain", avait souligné l'ambassadeur britannique Mark Lyall Grant. Sinon, "la Misnus partira au bout de 30 jours".
Auparavant, un observateur avait indiqué à l'AFP que "150 observateurs de l'ONU ont quitté la Syrie mardi soir et mercredi et ne reviendront pas".
"Ces départs font suite à une décision de réduire de moitié les effectifs de la mission", avait précisé un second observateur sans indiquer qui avait pris cette décision.
Les 300 observateurs militaires non armés, accompagnés d'une centaine d'experts civils, avaient été déployés en avril afin de surveiller un cessez-le-feu qui n'a jamais été respecté. Ils avaient dû renoncer à la mi-juin à patrouiller sur le terrain en raison de l'intensification des combats.
Vendredi, l'ONU a prolongé pour une "ultime période de 30 jours" la mission de ses observateurs en Syrie.
M. Ladsous a souligné que la résolution de l'ONU indiquait qu'aucune prolongation ne serait envisagée s'il n'y avait pas de "progrès" dans la baisse du niveau de violence et l'usage des armes lourdes.
Le nouveau chef de la mission, le général Babacar Gaye, principal conseiller militaire de l'ONU, qui a pris en charge la Misnus après le départ du général norvégien Robert Mood, a pour sa part affirmé aux journalistes qu'il entamait sa mission "dans une situation très difficile".
Il a exprimé l'espoir que "la raison prévaudra, qu'il y aura une lumière au bout du tunnel".
"Il nous reste environ 27 jours, il faut donc saisir toutes les chances de réduire les souffrances de la population", a-t-il encore dit.
Selon l'agence syrienne officielle Sana, M. Ladsous a été reçu par le ministre des Affaires étrangères Walid Mouallem qui lui a demandé que "les responsables de l'ONU fassent preuve d'objectivité" dans le dossier syrien.
Les responsables onusiens "devraient faire assumer aux groupes terroristes armés la responsabilité d'entraver les efforts déployés pour arrêter les violences en Syrie", a dit M. Mouallem à son interlocuteur.
"La Syrie défend aujourd'hui sa souveraineté et l'unité de son territoire", a poursuivi le ministre, assurant que les portes de son pays étaient "grandes ouvertes à tous ceux qui sont en faveur du dialogue et d'une solution politique".
L'ambassadrice américaine à l'ONU Susan Rice avait affirmé que le délai d'un mois permettrait aux observateurs de "se retirer en bon ordre et en sécurité". Il faudrait des "circonstances peu vraisemblables" pour que la Misnus puisse rester sur place au-delà, avait-elle ajouté.
"Nous avons dit clairement qu'il s'agissait d'une ultime prolongation, à moins qu'il n'y ait un changement de la dynamique sur le terrain", avait souligné l'ambassadeur britannique Mark Lyall Grant. Sinon, "la Misnus partira au bout de 30 jours".