L'art gnaoua se rapporte à un "ensemble de productions musicales, de performances, de pratiques confrériques et de rituels à vocation thérapeutique où le profane se mêle au sacré", selon le dossier présenté par le Maroc.
Vêtus de costumes colorés, les musiciens gnaouas jouent sur un guembri, une sorte de luth tambour à trois cordes, composé d'un manche rond qui s'enfonce dans une caisse de résonance en peau de dromadaire, accompagnés par des castagnettes en acier appelées Qraqeb.
Ils pratiquent un "rituel de possession thérapeutique sous forme d'une veillée de rythmes et de transe où se mêlent des pratiques africaines ancestrales, des influences arabo-musulmanes et des manifestations culturelles berbères autochtones", est-il souligné.
La tradition remonte au moins au XVI siècle, en liaison avec des "groupes et des individus issus de l'esclavage et de la traite négrière" et représente aujourd'hui une des multiples facettes de l'identité culturelle marocaine.
Cette musique de confrérie a été largement popularisée par le Festival gnaoua d'Essaouira, créé en 1997 dans la citadelle fortifiée accrochée à une presqu'île rocheuse au bord de l'Atlantique, dans le sud du Maroc.
Jusque là, la confrérie gnaoua était peu connue, voire marginalisée. Désormais, sa réputation attire chaque année des flots de fans du monde entier pour un festival qui propose un métissage musical assez unique.
Eassaouira a en effet vu des pointures comme Pat Metheny, Didier Lockwood ou Marcus Miller se produire avec les plus célèbres des mâalems, les maîtres de la musique gnaoua, leur filiation africaine favorisant la fusion avec le blues ou le jazz.
Le nombre de groupes confrériques et de maîtres musiciens "ne cesse de s'accroitre dans les villages et les grandes villes du Maroc", selon le dossier de candidature.
Les groupes gnaoua "forment des associations et organisent des festivals" tout au long de l'année, ce qui "permet aux jeunes générations de découvrir les paroles et les instruments ainsi que les pratiques et rituels liés" à cette culture.
Vêtus de costumes colorés, les musiciens gnaouas jouent sur un guembri, une sorte de luth tambour à trois cordes, composé d'un manche rond qui s'enfonce dans une caisse de résonance en peau de dromadaire, accompagnés par des castagnettes en acier appelées Qraqeb.
Ils pratiquent un "rituel de possession thérapeutique sous forme d'une veillée de rythmes et de transe où se mêlent des pratiques africaines ancestrales, des influences arabo-musulmanes et des manifestations culturelles berbères autochtones", est-il souligné.
La tradition remonte au moins au XVI siècle, en liaison avec des "groupes et des individus issus de l'esclavage et de la traite négrière" et représente aujourd'hui une des multiples facettes de l'identité culturelle marocaine.
Cette musique de confrérie a été largement popularisée par le Festival gnaoua d'Essaouira, créé en 1997 dans la citadelle fortifiée accrochée à une presqu'île rocheuse au bord de l'Atlantique, dans le sud du Maroc.
Jusque là, la confrérie gnaoua était peu connue, voire marginalisée. Désormais, sa réputation attire chaque année des flots de fans du monde entier pour un festival qui propose un métissage musical assez unique.
Eassaouira a en effet vu des pointures comme Pat Metheny, Didier Lockwood ou Marcus Miller se produire avec les plus célèbres des mâalems, les maîtres de la musique gnaoua, leur filiation africaine favorisant la fusion avec le blues ou le jazz.
Le nombre de groupes confrériques et de maîtres musiciens "ne cesse de s'accroitre dans les villages et les grandes villes du Maroc", selon le dossier de candidature.
Les groupes gnaoua "forment des associations et organisent des festivals" tout au long de l'année, ce qui "permet aux jeunes générations de découvrir les paroles et les instruments ainsi que les pratiques et rituels liés" à cette culture.