La nouvelle stratégie industrielle marocaine à la lumière du « Plan Emergence »


Mardi 24 Juillet 2012 - 13:42
Centre d’Etudes Internationales


Au vu de la conjoncture économique actuelle, et de ses répercussions négatives sur la croissance économique mondiale, le taux de chômage au Maroc aurait enregistré, d’après les derniers chiffres annoncés par le Haut-Commissariat marocain au plan, une légère hausse de 0,1 point, entre le troisième trimestre de l’année 2010 et la même période de l’année 2011. En effet, selon la même source, ce fléau aurait atteint 9,1%. Cela dit, les pouvoirs publics marocains n’ont eu de cesse d’œuvrer concrètement en vue de participer à sa baisse, si ce n’est à sa résorption. Et sans l’intervention efficace et effective des structures chargées de l’emploi, il aurait pris une ampleur encore plus inquiétante. Aussi, ces dernières années, l’on assiste à l’agencement d’énormes chantiers structurants, dont le dynamisme est impulsé par le Roi Mohammed VI, visant, en premier lieu, à améliorer les conditions de vie de la population marocaine. Laquelle figure indubitablement au centre de tout projet de réforme déclenché sur l’ensemble du territoire national.


La nouvelle stratégie industrielle marocaine à la lumière du « Plan Emergence »
Afin, donc, de trouver des solutions tangibles au problème du chômage, un projet, baptisé Plan Emergence, a vu le jour en date du 21 décembre 2005. Ledit Plan, s’assigne comme objectif primordial de créer près de 440 000 postes d’emploi, et d’accroître, ainsi, de 1,6 point par an le Produit intérieur brut (PIB). Pour ce faire, le Plan tend à mettre à niveau, à moderniser et à renforcer la compétitivité du secteur industriel, à travers, entre autres, le ciblage de sept secteurs stratégiques, ou moteurs de croissance, devant représenter, à partir de 2015, 70% de la croissance industrielle au Maroc. Il s’agit de l’offshoring, de l’électronique, de l’automobile, de l’aéronautique et du spatial, de l’agroalimentaire, des produits de la mer, ainsi que du textile et du cuir, ambitionnant la création entre 6 000 et 100 000 postes d’emploi, par secteur.

Aujourd’hui, le Maroc entend mettre en place un climat propice aux investissements nationaux et étrangers. Cette politique volontariste entend, notamment, relancer la croissance économique et promouvoir l’image du Maroc sur l’échelon international, en procédant, en particulier, au développement d’une stratégie d’attraction des investissements, laquelle repose, indéniablement, sur la simplification des procédures, l’incitation fiscale, et sur la formation de la main-d’œuvre dans les secteurs en question.

Il va sans dire que cette nouvelle stratégie industrielle, démontrant la prise de conscience de la nécessité de garantir un environnement économique stable, participe de cette volonté de réaliser le développement durable auquel le Maroc adhère. D’ailleurs, le Plan Emergence est un moyen efficace à même d’assurer au pays un essor économique sans précédent, grâce aux divers avantages qu’il offre. D’ailleurs, les réformes structurelles engagées par le royaume chérifien, en l’occurrence, le Plan Emergence, sont palpables sur le terrain.

A ce titre, plusieurs accords de partenariat ont été signés entre des investisseurs marocains et étrangers, ayant permis de vérifier les opportunités d’investissement au Maroc. C’est le cas, notamment, de la banque française des moyennes entreprises et des entreprises de taille intermédiaire « Platine », qui a choisi assurément d’accompagner ledit Plan. A cet égard, il a été procédé à la signature d’un accord exclusif ayant pour objectif la fourniture de verre de grande consommation, l’approvisionnement de matière première en huiles essentielles, de même que la conception d’un projet de construction d’une briqueterie au Maroc. Ces différents projets ont incontestablement des retombées positives sur le développement socio-économique du pays. Les chiffres prévoient, à terme, un recul considérable du taux de chômage et, in fine une nette amélioration de la qualité de vie de la population marocaine.  

En somme, l’on peut d’ores et déjà affirmer que la dynamique avec laquelle ont été initiés, puis conduits, les différents projets de réformes témoignent de la ferme volonté des responsables marocains, et à leur tête le roi Mohammed VI, de hisser le Maroc au rang d’une démocratie prospère. Au demeurant, le citoyen marocain reste au cœur de tout projet de réforme, amorcé et mis en œuvre dans les différents domaines.


           

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