Les méthodes utilisées sont la décapitation, l'électrocution, la pendaison, le peloton d'exécution ou encore l'injection létale, selon Amnesty International, dont le rapport mondial le plus récent sur la peine capitale date de 2018.
Fin 2018, Amnesty International comptabilisait 142 pays abolitionnistes en droit ou de facto, c'est-à-dire ceux n'ayant pas procédé à des exécutions au cours des dix dernières années. Soit près des trois quarts des Etats dans le monde. Parmi eux, 106 ont aboli la peine de mort par la loi, pour tous les crimes, selon l'organisation de défense des droits de l'homme. Près de la moitié d'entre eux se trouvent en Europe et en Asie centrale.
Le Burkina Faso a adopté fin mai 2018 un nouveau code pénal excluant la peine capitale pour les crimes de droit commun, tandis que la Gambie et la Malaisie ont déclaré un moratoire officiel sur les exécutions.
La Guinée et la Mongolie ont aboli la peine capitale dans leur législation en 2017.
En 2018, au moins 690 exécutions capitales ont été recensées dans vingt pays, soit une baisse de 31% par rapport à 2017.
Ce chiffre, le plus faible en une décennie, n'inclut toutefois pas les milliers d'exécutions qui ont probablement eu lieu, selon Amnesty, en Chine, où ces données sont classées secret d'État.
L'ONG explique la baisse des exécutions par les modifications apportées à la loi relative à la lutte contre les stupéfiants en Iran, où le nombre d'exécutions a chuté de 50%, et par la "diminution des chiffres dans certains des pays responsables de la majorité des exécutions", comme l'Irak, le Pakistan et la Somalie.
Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, le nombre d'exécutions a reculé de 41%, passant de 847 en 2017 à 501 en 2018.
L'Afrique subsaharienne a également connu une baisse sensible avec 24 exécutions (28 en 2017).
En Asie-Pacifique, au moins 136 exécutions ont eu lieu dans neuf pays (93 en 2017). L'augmentation est en partie due aux données publiées exceptionnellement par les autorités vietnamiennes, faisant état de 85 exécutions. La Thaïlande a renoué avec les exécutions qui n'avaient plus cours depuis 2009.
Pour la dixième année consécutive, les États-Unis ont été en 2018 le seul pays du continent américain à mettre à mort des prisonniers (25 exécutions), souligne Amnesty. Des données plus récentes du Centre d'information sur la peine de mort (DPIC) font état de 22 exécutions en 2019, dont neuf au Texas. En février 2020, le Colorado est devenu le 22e Etat fédéré à abolir la peine de mort.
Au Belarus, seul pays d'Europe et d'Asie centrale à recourir à la peine capitale, quatre exécutions ont été enregistrées en 2018.
Selon Amnesty International, le nombre de condamnations à mort en 2018 s'est élevé à 2.531 dans 54 pays, en légère baisse par rapport à l'année précédente.
Le plus grand nombre de condamnations à mort ont été enregistrées en Egypte (au moins 402) et en Irak (au moins 271).
En Inde, la justice a prononcé quelque 162 condamnations à mort en 2018, soit une augmentation de 50% par rapport 2017, indique l'ONG. Le gouvernement indien a instauré en 2018 la peine de mort pour les violeurs d'enfants de moins de 12 ans. La dernière exécution dans ce pays remontait à 2015, les peine capitales étant généralement commuées en prison à vie.
Fin 2018, Amnesty International comptabilisait 142 pays abolitionnistes en droit ou de facto, c'est-à-dire ceux n'ayant pas procédé à des exécutions au cours des dix dernières années. Soit près des trois quarts des Etats dans le monde. Parmi eux, 106 ont aboli la peine de mort par la loi, pour tous les crimes, selon l'organisation de défense des droits de l'homme. Près de la moitié d'entre eux se trouvent en Europe et en Asie centrale.
Le Burkina Faso a adopté fin mai 2018 un nouveau code pénal excluant la peine capitale pour les crimes de droit commun, tandis que la Gambie et la Malaisie ont déclaré un moratoire officiel sur les exécutions.
La Guinée et la Mongolie ont aboli la peine capitale dans leur législation en 2017.
En 2018, au moins 690 exécutions capitales ont été recensées dans vingt pays, soit une baisse de 31% par rapport à 2017.
Ce chiffre, le plus faible en une décennie, n'inclut toutefois pas les milliers d'exécutions qui ont probablement eu lieu, selon Amnesty, en Chine, où ces données sont classées secret d'État.
L'ONG explique la baisse des exécutions par les modifications apportées à la loi relative à la lutte contre les stupéfiants en Iran, où le nombre d'exécutions a chuté de 50%, et par la "diminution des chiffres dans certains des pays responsables de la majorité des exécutions", comme l'Irak, le Pakistan et la Somalie.
Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, le nombre d'exécutions a reculé de 41%, passant de 847 en 2017 à 501 en 2018.
L'Afrique subsaharienne a également connu une baisse sensible avec 24 exécutions (28 en 2017).
En Asie-Pacifique, au moins 136 exécutions ont eu lieu dans neuf pays (93 en 2017). L'augmentation est en partie due aux données publiées exceptionnellement par les autorités vietnamiennes, faisant état de 85 exécutions. La Thaïlande a renoué avec les exécutions qui n'avaient plus cours depuis 2009.
Pour la dixième année consécutive, les États-Unis ont été en 2018 le seul pays du continent américain à mettre à mort des prisonniers (25 exécutions), souligne Amnesty. Des données plus récentes du Centre d'information sur la peine de mort (DPIC) font état de 22 exécutions en 2019, dont neuf au Texas. En février 2020, le Colorado est devenu le 22e Etat fédéré à abolir la peine de mort.
Au Belarus, seul pays d'Europe et d'Asie centrale à recourir à la peine capitale, quatre exécutions ont été enregistrées en 2018.
Selon Amnesty International, le nombre de condamnations à mort en 2018 s'est élevé à 2.531 dans 54 pays, en légère baisse par rapport à l'année précédente.
Le plus grand nombre de condamnations à mort ont été enregistrées en Egypte (au moins 402) et en Irak (au moins 271).
En Inde, la justice a prononcé quelque 162 condamnations à mort en 2018, soit une augmentation de 50% par rapport 2017, indique l'ONG. Le gouvernement indien a instauré en 2018 la peine de mort pour les violeurs d'enfants de moins de 12 ans. La dernière exécution dans ce pays remontait à 2015, les peine capitales étant généralement commuées en prison à vie.