Au temps du coronavirus, beaucoup ont eu recours à leurs smartphones et appareils photo pour répertorier des scènes et des séquences qui ne se produisent jamais deux fois dans la vie humaine, et qui peuvent constituer, avec le temps, un témoignage historique vivant de ce que la pandémie a fait de l'humanité en termes de morts, de déplacements et de gel d'une grande partie de la vie publique dans ses manifestations sociales, économiques, religieuses et autres. En effet, il y a quelques mois seulement, personne ne pouvait croire que le cours de la vie pouvait s'arrêter brusquement. Les rues et les places publiques sont devenues libres de toute circulation, les mosquées fermées aux fidèles, le ciel clos aux mouvements des avions et l'immobilité et le calme deviennent les maîtres de la situation, en raison d'un virus qui a infecté des millions de personnes à travers le monde et tué des centaines de milliers d'entre eux.
Et si les moyens de documentation des phénomènes comme la pandémie de la Covid-19 sont multiples, à l'instar de l'écriture littéraire et les films cinématographiques, la photo est, quant à elle, un moyen important en raison de sa capacité à stocker une énorme quantité d'informations en une seule scène, au point d'amener les professionnels des médias à affirmer qu'une seule photo remplace mille mots.
Qu'il s'agisse de photographes amateurs ou professionnels, les prises de vue que ces derniers ont réalisées avec leurs smartphones et appareils professionnels peuvent donner une idée précise de ce qui s'est passé, et les jeunes générations qui ne sont pas encore au courant de ce qui se passe autour d'elles, ainsi que les générations futures, peuvent s'enquérir à travers elles de ce qui a eu lieu en 2020 et bouleversé la vie des gens. Rues désertes pendant la journée, visages portant des masques de protection, fosses communes où l'on enterre les cadavres, visages en larmes pleurant de loin leurs proches morts sans pouvoir leur dire au revoir, médecins et infirmiers avec des vêtements de protection, files d'attente devant les pharmacies ou les magasins où les gens se tiennent à l'écart ou encore un jeune enfant touché par le virus et vivant seul l'expérience du confinement sanitaire loin de ses parents, sont toutes des scènes "gravées" en photos qui offrent un aperçu de la réalité que les gens vivaient au temps de la Covid-19. Le journaliste-photographe Abdelmajid Bziouat est l'un de ceux dont les conditions du travail les ont obligés à être au cœur de la tempête pour suivre du "troisième œil" les manifestations de la pandémie.
A la MAP, M. Bziouat a déclaré que son aventure pendant le confinement l'a conduit en particulier dans les départements Covid au sein des hôpitaux et dans les régions qui constituaient des foyers de contamination par la virus, comme celui de Lalla Mimouna dans la province de Kénitra. Bziouat croit également qu'une bonne photo a un rôle central dans la transmission de la réalité telle qu'elle est. Pour lui, une photo réussie est celle qui attire le spectateur et l'amène à passer plus de temps à la méditer sans se lasser des yeux. Le reportage illustré n'est pas, selon lui, seulement une compilation de photos d'un événement spécifique, mais plutôt l'ensemble des photos qui racontent toute l'histoire et relater l'âme de l'événement et les sentiments de ceux qui y sont assisté. Cette capacité à relater toute l'histoire apparaît en évidence dans l'ensemble des photos prises par la caméra de M. Bziouat tout au long du confinement sanitaire et après son allègement, dont certaines ont été publiées sur sa page "Instagram", d'une manière qui rapporte des scènes inédites. Un tramway qui porte le masque, des salles de gymnastique converties en salles pour les examens du baccalauréat, des ambulanciers portant les blouses de protection blanches et aidant les patients atteints du coronavirus à monter dans une ambulance, des files d'attente de personnes dans le monde rural attendant leur tour pour bénéficier de l'aide publique et une femme rurale portant un chapeau pare-soleil et un masque transparent qui protège du virus sont toutes des scènes que l'on ne voit pas dans la vie normale et que Bziouat a documentées en photo au temps de la pandémie. Cependant, le "troisième œil" des photographes professionnels et amateurs ne s'est pas limité à photographier des scènes dans l'espace public uniquement, mais a rapporté la vie des gens à l'intérieur de leurs domiciles pendant la période du confinement sanitaire où il se sont trouvés obligés de rester dans leurs maisons et ne sortir qu'en cas d'extrême nécessité, ce qui a cédé la place à l'éclosion d'initiatives célébrant la photo durant la pandémie et de concours de sélection des meilleures en terme d'impact sur les gens. L’expérience du site internet "www.covidphotomuseum.org", qui est le premier musée virtuel mondial dédié à la documentation des photos prises pendant la pandémie de la Covid-19, figure parmi les principales initiatives mondiales dans ce domaine.
Selon les administrateurs du site, il s'agit de la documentation de la pandémie, en particulier la période du confinement sanitaire et la fermeture générale constatée dans la plupart des pays du monde, avec la participation de photographes professionnels et amateurs, qui ont cherché à perpétuer des moments uniques à une étape cruciale de l'histoire de l'humanité, dans des photographies de petite taille mais qui offriront à ceux qui viendront après nous une idée sur l'ampleur de ce que la pandémie nous a fait.
Et si les moyens de documentation des phénomènes comme la pandémie de la Covid-19 sont multiples, à l'instar de l'écriture littéraire et les films cinématographiques, la photo est, quant à elle, un moyen important en raison de sa capacité à stocker une énorme quantité d'informations en une seule scène, au point d'amener les professionnels des médias à affirmer qu'une seule photo remplace mille mots.
Qu'il s'agisse de photographes amateurs ou professionnels, les prises de vue que ces derniers ont réalisées avec leurs smartphones et appareils professionnels peuvent donner une idée précise de ce qui s'est passé, et les jeunes générations qui ne sont pas encore au courant de ce qui se passe autour d'elles, ainsi que les générations futures, peuvent s'enquérir à travers elles de ce qui a eu lieu en 2020 et bouleversé la vie des gens. Rues désertes pendant la journée, visages portant des masques de protection, fosses communes où l'on enterre les cadavres, visages en larmes pleurant de loin leurs proches morts sans pouvoir leur dire au revoir, médecins et infirmiers avec des vêtements de protection, files d'attente devant les pharmacies ou les magasins où les gens se tiennent à l'écart ou encore un jeune enfant touché par le virus et vivant seul l'expérience du confinement sanitaire loin de ses parents, sont toutes des scènes "gravées" en photos qui offrent un aperçu de la réalité que les gens vivaient au temps de la Covid-19. Le journaliste-photographe Abdelmajid Bziouat est l'un de ceux dont les conditions du travail les ont obligés à être au cœur de la tempête pour suivre du "troisième œil" les manifestations de la pandémie.
A la MAP, M. Bziouat a déclaré que son aventure pendant le confinement l'a conduit en particulier dans les départements Covid au sein des hôpitaux et dans les régions qui constituaient des foyers de contamination par la virus, comme celui de Lalla Mimouna dans la province de Kénitra. Bziouat croit également qu'une bonne photo a un rôle central dans la transmission de la réalité telle qu'elle est. Pour lui, une photo réussie est celle qui attire le spectateur et l'amène à passer plus de temps à la méditer sans se lasser des yeux. Le reportage illustré n'est pas, selon lui, seulement une compilation de photos d'un événement spécifique, mais plutôt l'ensemble des photos qui racontent toute l'histoire et relater l'âme de l'événement et les sentiments de ceux qui y sont assisté. Cette capacité à relater toute l'histoire apparaît en évidence dans l'ensemble des photos prises par la caméra de M. Bziouat tout au long du confinement sanitaire et après son allègement, dont certaines ont été publiées sur sa page "Instagram", d'une manière qui rapporte des scènes inédites. Un tramway qui porte le masque, des salles de gymnastique converties en salles pour les examens du baccalauréat, des ambulanciers portant les blouses de protection blanches et aidant les patients atteints du coronavirus à monter dans une ambulance, des files d'attente de personnes dans le monde rural attendant leur tour pour bénéficier de l'aide publique et une femme rurale portant un chapeau pare-soleil et un masque transparent qui protège du virus sont toutes des scènes que l'on ne voit pas dans la vie normale et que Bziouat a documentées en photo au temps de la pandémie. Cependant, le "troisième œil" des photographes professionnels et amateurs ne s'est pas limité à photographier des scènes dans l'espace public uniquement, mais a rapporté la vie des gens à l'intérieur de leurs domiciles pendant la période du confinement sanitaire où il se sont trouvés obligés de rester dans leurs maisons et ne sortir qu'en cas d'extrême nécessité, ce qui a cédé la place à l'éclosion d'initiatives célébrant la photo durant la pandémie et de concours de sélection des meilleures en terme d'impact sur les gens. L’expérience du site internet "www.covidphotomuseum.org", qui est le premier musée virtuel mondial dédié à la documentation des photos prises pendant la pandémie de la Covid-19, figure parmi les principales initiatives mondiales dans ce domaine.
Selon les administrateurs du site, il s'agit de la documentation de la pandémie, en particulier la période du confinement sanitaire et la fermeture générale constatée dans la plupart des pays du monde, avec la participation de photographes professionnels et amateurs, qui ont cherché à perpétuer des moments uniques à une étape cruciale de l'histoire de l'humanité, dans des photographies de petite taille mais qui offriront à ceux qui viendront après nous une idée sur l'ampleur de ce que la pandémie nous a fait.