
Martha Argerich
La pianiste, qui a soufflé ses 70 bougies le 5 juin, n'a rien perdu de sa puissance et de son incomparable virtuosité, éblouissant le public en interprétant vendredi le concerto en sol de Maurice Ravel, un de ses compositeurs de prédilection.
Pour ce coup d'envoi de la dixième édition du "Progetto Martha Argerich" qui dure jusqu'au 30 juin, elle s'était entourée de son ex-mari, le pianiste américain Stephane Kovacevitch, et de l'un de ses plus proches
amis et aussi voisin parisien, le pianiste brésilien Nelson Freire, dont c'était la première participation au festival.
Créée en 2002, la manifestation est conçue comme une scène musicale collective, un laboratoire où les artistes invités, dont de jeunes talents, outrre l'interprétation des morceaux phare du répertoire, défendent aussi des compositions rarement jouées.
"Chaque année est unique et différente", relève Carlo Piccardi, co-directeur artistique. "Les musiciens sont le miroir de la carrière de Martha mais aussi de ses relations personnelles, ce sont comme des rapports de famille" dit-il à l'AFP.
Martha Argerich, qui ne donne plus de récitals depuis plus de 20 ans et n'accorde jamais d'interviews, "aime être dans le collectif, en scène et dans la vie" ajoute Carlo Piccardi.
Le "fil rouge" cette année, précise-t-il sera Franz Liszt à l'occasion du deux centième anniversaire de sa naissance.
Listz sera notamment évoqué à travers le "quintette avec piano" de son élève polonais Juliusz Zarebski, une découverte dont Martha Argerich propose une version modernisée.
Autour de la pianiste, ils seront cette année une soixantaine d'artistes dont sa propre fille Lyda Chen.
Martha Argerich s'est notamment réservé, aux cô tés de Stephen Kovacevich le concerto n°4 de Beethoven, de Nelson Freire le concerto n°2 de Chopin, d'Alissa Margulis le concerto op. 62 de Glazunov, de Lilya Zilberstein le concerto n°2 de Balakirev, de Gautier Capuçon le concerto d'Elgar et de Mischa Maisky le Kol Nidrei de Bruch.
La petite ville du Tessin, nichée entre lac et montagne, bordée de palmiers et de lauriers a offert à Martha Argerich bien plus qu'un décor de carte postale.
Paola Dambrine, responsable de l'événementiel pour la Banque de la Suisse italienne, sponsor de la manifestation, assure que "Lugano est devenue pour elle une véritable famille".
"Il y a tout ici et d'une qualité extraordinaire" assure-t-elle énumérant notamment l'Orchestre della Svizzera Italiana, les studios de la radio de la Suisse italienne et son Choeur, mis à la disposition de la pianiste, de même qu'une magnifique maison d'artistes sur les hauteurs de Lugano.
"Elle vient avec sa tribu, amis, enfants, petits-enfants, elle se sent ici chez elle" ajoute Paola Dambrine.
Réputée imprévisible, tourmentée, impétueuse, Martha Argericha "n'est pourtant pas une diva" assure Paolo Piccardi.
"La vanité qui est organique à chaque artiste n'existe pas chez elle, elle veut être une femme normale et qu'on la laisse tranquille. Mais elle sait se montrer d'une grande disponibilité et générosité avec les jeunes artistes".
"Tout le monde touche le même cachet pour chaque morceau exécuté, y compris Martha", précise-t-il. "Ici, c'est le lieu où l'on apprend, dans le respect de l'autre. On est là pour servir la musique".
La dernière soirée du festival sera dédiée au tango en l'honneur des origines argentines de la pianiste. Le concert en plein air sur la grand-place de Lugano servira également de passerelle à l'ouverture de l'Estival Jazz qui succédera au Progetto Marta Argerich.
Pour ce coup d'envoi de la dixième édition du "Progetto Martha Argerich" qui dure jusqu'au 30 juin, elle s'était entourée de son ex-mari, le pianiste américain Stephane Kovacevitch, et de l'un de ses plus proches
amis et aussi voisin parisien, le pianiste brésilien Nelson Freire, dont c'était la première participation au festival.
Créée en 2002, la manifestation est conçue comme une scène musicale collective, un laboratoire où les artistes invités, dont de jeunes talents, outrre l'interprétation des morceaux phare du répertoire, défendent aussi des compositions rarement jouées.
"Chaque année est unique et différente", relève Carlo Piccardi, co-directeur artistique. "Les musiciens sont le miroir de la carrière de Martha mais aussi de ses relations personnelles, ce sont comme des rapports de famille" dit-il à l'AFP.
Martha Argerich, qui ne donne plus de récitals depuis plus de 20 ans et n'accorde jamais d'interviews, "aime être dans le collectif, en scène et dans la vie" ajoute Carlo Piccardi.
Le "fil rouge" cette année, précise-t-il sera Franz Liszt à l'occasion du deux centième anniversaire de sa naissance.
Listz sera notamment évoqué à travers le "quintette avec piano" de son élève polonais Juliusz Zarebski, une découverte dont Martha Argerich propose une version modernisée.
Autour de la pianiste, ils seront cette année une soixantaine d'artistes dont sa propre fille Lyda Chen.
Martha Argerich s'est notamment réservé, aux cô tés de Stephen Kovacevich le concerto n°4 de Beethoven, de Nelson Freire le concerto n°2 de Chopin, d'Alissa Margulis le concerto op. 62 de Glazunov, de Lilya Zilberstein le concerto n°2 de Balakirev, de Gautier Capuçon le concerto d'Elgar et de Mischa Maisky le Kol Nidrei de Bruch.
La petite ville du Tessin, nichée entre lac et montagne, bordée de palmiers et de lauriers a offert à Martha Argerich bien plus qu'un décor de carte postale.
Paola Dambrine, responsable de l'événementiel pour la Banque de la Suisse italienne, sponsor de la manifestation, assure que "Lugano est devenue pour elle une véritable famille".
"Il y a tout ici et d'une qualité extraordinaire" assure-t-elle énumérant notamment l'Orchestre della Svizzera Italiana, les studios de la radio de la Suisse italienne et son Choeur, mis à la disposition de la pianiste, de même qu'une magnifique maison d'artistes sur les hauteurs de Lugano.
"Elle vient avec sa tribu, amis, enfants, petits-enfants, elle se sent ici chez elle" ajoute Paola Dambrine.
Réputée imprévisible, tourmentée, impétueuse, Martha Argericha "n'est pourtant pas une diva" assure Paolo Piccardi.
"La vanité qui est organique à chaque artiste n'existe pas chez elle, elle veut être une femme normale et qu'on la laisse tranquille. Mais elle sait se montrer d'une grande disponibilité et générosité avec les jeunes artistes".
"Tout le monde touche le même cachet pour chaque morceau exécuté, y compris Martha", précise-t-il. "Ici, c'est le lieu où l'on apprend, dans le respect de l'autre. On est là pour servir la musique".
La dernière soirée du festival sera dédiée au tango en l'honneur des origines argentines de la pianiste. Le concert en plein air sur la grand-place de Lugano servira également de passerelle à l'ouverture de l'Estival Jazz qui succédera au Progetto Marta Argerich.