Un système informatique permet d‘analyser des données individuelles globales obtenues en puisant dans les images tournées par les caméras de vidéosurveillance (dont certaines sont équipées de logiciels de reconnaissance faciale), les vérifications de cartes d‘identité ou de plaques minéralogiques effectuées dans les postes de sécurité très nombreux au Xinjiang, les mouvements bancaires, les données de santé ou encore les connexions WiFi de téléphones ou d‘ordinateurs ou les dossiers juridiques.
“Pour la première fois, nous sommes en mesure de démontrer que l‘utilisation par le gouvernement chinois du big data et de méthodes de police prédictives sont non seulement une violation flagrante du droit à la vie privée mais qu‘elle permet aussi des détentions arbitraires”, a déclaré Maya Wang, chercheuse de HRW basée à Hong Kong.
“Les habitants du Xinjiang ne peuvent pas résister ou remettre en cause cette surveillance de plus en plus intrusive de leur vie quotidienne parce que la plupart d‘entre eux ne connaissent même pas l‘existence de ce programme de ‘boîte noire’ ni la façon dont il fonctionne.”
Une filiale du groupe China Electronics Technology a annoncé en 2016 le début d‘une collaboration avec le gouvernement régional du Xinjiang face à l‘extrémisme sous forme de compilation et d’étude de mégadonnées liées aux comportements individuels des citoyens et de signalement de toute activité inhabituelle.
D‘après le rapport de HRW, cette exploitation du big data, souvent à l‘insu des personnes surveillées, a déjà conduit à des arrestations et des placements dans des centres de rééducation politique extrajudiciaire.
L’étude de Human Rights Watch s‘appuie sur des déclarations publiques et sur deux sources non identifiées qui ont vu fonctionner ce programme.
Aucune commentaire n‘a pu être obtenu auprès du gouvernement du Xinjiang ou du ministère chinois de la Sécurité publique sur ce programme IJOP (acronyme anglais de Plate-forme intégrée d‘opérations conjointes).
Des projets similaires de “sécurité prédictive” sont en cours de réalisation dans d‘autres régions de Chine, a ajouté Maya Wang, mais la surveillance est plus poussée au Xinjiang, en proie à des violences depuis des années sur fond de conflit ethnique entre la communauté musulmane des Ouïghours et les Hans, l‘ethnie majoritaire en Chine.
“Pour la première fois, nous sommes en mesure de démontrer que l‘utilisation par le gouvernement chinois du big data et de méthodes de police prédictives sont non seulement une violation flagrante du droit à la vie privée mais qu‘elle permet aussi des détentions arbitraires”, a déclaré Maya Wang, chercheuse de HRW basée à Hong Kong.
“Les habitants du Xinjiang ne peuvent pas résister ou remettre en cause cette surveillance de plus en plus intrusive de leur vie quotidienne parce que la plupart d‘entre eux ne connaissent même pas l‘existence de ce programme de ‘boîte noire’ ni la façon dont il fonctionne.”
Une filiale du groupe China Electronics Technology a annoncé en 2016 le début d‘une collaboration avec le gouvernement régional du Xinjiang face à l‘extrémisme sous forme de compilation et d’étude de mégadonnées liées aux comportements individuels des citoyens et de signalement de toute activité inhabituelle.
D‘après le rapport de HRW, cette exploitation du big data, souvent à l‘insu des personnes surveillées, a déjà conduit à des arrestations et des placements dans des centres de rééducation politique extrajudiciaire.
L’étude de Human Rights Watch s‘appuie sur des déclarations publiques et sur deux sources non identifiées qui ont vu fonctionner ce programme.
Aucune commentaire n‘a pu être obtenu auprès du gouvernement du Xinjiang ou du ministère chinois de la Sécurité publique sur ce programme IJOP (acronyme anglais de Plate-forme intégrée d‘opérations conjointes).
Des projets similaires de “sécurité prédictive” sont en cours de réalisation dans d‘autres régions de Chine, a ajouté Maya Wang, mais la surveillance est plus poussée au Xinjiang, en proie à des violences depuis des années sur fond de conflit ethnique entre la communauté musulmane des Ouïghours et les Hans, l‘ethnie majoritaire en Chine.