"Aujourd'hui: éviction ou démission", affirmait en Une le quotidien à grand tirage Al-Ahram, détenu par l'Etat.
"La fin", affirmait de son côté le journal indépendant Al-Watan, un titre qui faisait écho à la plupart de ceux des journaux égyptiens indépendants ou gouvernementaux.
"L'Egypte sera de retour d'ici quelques heures", soulignait le quotidien indépendant Al-Masry al-Youm, tandis qu'Al-Shorouk évoquait "la désintégration de l'Etat des Frères musulmans", en référence au puissant mouvement islamiste dont est issu Morsi.
S'adressant à la télévision dans la nuit de mardi à mercredi, le chef d'Etat égyptien a exclu un départ anticipé, se déclarant prêt à "donner sa vie" pour préserver sa "légitimité", et appelant l'armée à retirer l'ultimatum, qui expire mercredi, pour qu'il se plie "aux revendications du peuple".
Morsi, qui semble de plus en plus isolé après la démission de cinq ministres et de son porte-parole, a aussi mis en garde contre le "piège" d'une violence "sans fin", alors que les affrontements ont déjà fait 47 morts en une semaine de manifestations.
En cas d'échec de son ultimatum, l'armée a indiqué qu'elle établirait elle-même une "feuille de route" pour résoudre la crise.
"La fin", affirmait de son côté le journal indépendant Al-Watan, un titre qui faisait écho à la plupart de ceux des journaux égyptiens indépendants ou gouvernementaux.
"L'Egypte sera de retour d'ici quelques heures", soulignait le quotidien indépendant Al-Masry al-Youm, tandis qu'Al-Shorouk évoquait "la désintégration de l'Etat des Frères musulmans", en référence au puissant mouvement islamiste dont est issu Morsi.
S'adressant à la télévision dans la nuit de mardi à mercredi, le chef d'Etat égyptien a exclu un départ anticipé, se déclarant prêt à "donner sa vie" pour préserver sa "légitimité", et appelant l'armée à retirer l'ultimatum, qui expire mercredi, pour qu'il se plie "aux revendications du peuple".
Morsi, qui semble de plus en plus isolé après la démission de cinq ministres et de son porte-parole, a aussi mis en garde contre le "piège" d'une violence "sans fin", alors que les affrontements ont déjà fait 47 morts en une semaine de manifestations.
En cas d'échec de son ultimatum, l'armée a indiqué qu'elle établirait elle-même une "feuille de route" pour résoudre la crise.