"L'AP-HP est engagée dans un projet de transformation de grande ampleur" qui doit "concilier réponse de proximité et exigence d'excellence", a-t-elle indiqué dans un communiqué, précisant que ce projet supposait d'importantes économies pour atteindre l'objectif fixé d'un équilibre budgétaire en 2012.
"Cet effort collectif représente de 90 à 100 millions d'euros par an jusqu'en 2012, soit globalement l'équivalent de 1.000 emplois non renouvelés sur plus de 20.000 départs naturels au cours de la même période", a précisé l'AP-HP, qui compte 90.000 salariés (personnels médicaux, soignants et autres).
Les efforts en matière d'emploi (un peu moins de 70% des dépenses de l'AP-HP) doivent s'accompagner selon la direction "de vigoureuses réorganisations structurelles.
L'AP-HP, qui compte aujourd'hui 37 hôpitaux et 676 services cliniques, va ainsi se réorganiser autour "de 12 nouveaux groupes hospitaliers".
Ces nouvelles entités auront pour objectif d'améliorer la complémentarité entre les différents sites et de mieux coordonner les équipes. Il s'agit pour l'AP-HP "d'assurer une prise en charge des patients de haute qualité au meilleur coût pour la collectivité".
L'intersyndicale (CFDT, CFTC, FO, SNCH, SUD-Santé, Usap CGT) de l'AP-HP a réagi dans un communiqué alertant "la population, les élus et les décideurs sur le risque majeur de dégradation de l'offre publique de soins".
D'après les syndicats -à qui le directeur général de l'AP-HP Benoît Leclercq a présenté les principaux enjeux du plan dans la matinée-, la réorganisation va se traduire "par la suppression de près de 3.500 emplois".
"Sous couvert d'une politique d'amélioration de la prise en charge des patients et d'une meilleure lisibilité de l'offre de soins, l'AP-HP dissimule des plans sociaux successifs s'élevant à 6.000 emplois à ce jour" (les 3.500 à venir, qui s'ajouteront à toutes les suppressions d'emplois réalisés par le
passé, selon les décomptes des syndicats), ont-ils dénoncé.
Ils ont dénoncé l'absence de "dialogue social" avec la direction.
Dimanche, le professeur Pierre Coriat, président de la commission médicale d'établissement de l'AP-HP, a mis sa démission dans la balance face aux suppressions d'emplois envisagées, évoquant alors le chiffre de 1.150 postes menacés dès 2010.
Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë a affirmé mardi "partager l'inquiétude des personnels" de l'AP-HP. "Cette mise en tension permanente de l'ensemble des personnels est préjudiciable au bon fonctionnement de l'institution médicale et en premier lieu aux patients", a-t-il jugé, rappelant que 700 postes ont été supprimés en 2009.
Les détails du projet de réorganisation de l'AP-HP pour 2010-2014 devraient être connus dans les prochaines semaines.
"Cet effort collectif représente de 90 à 100 millions d'euros par an jusqu'en 2012, soit globalement l'équivalent de 1.000 emplois non renouvelés sur plus de 20.000 départs naturels au cours de la même période", a précisé l'AP-HP, qui compte 90.000 salariés (personnels médicaux, soignants et autres).
Les efforts en matière d'emploi (un peu moins de 70% des dépenses de l'AP-HP) doivent s'accompagner selon la direction "de vigoureuses réorganisations structurelles.
L'AP-HP, qui compte aujourd'hui 37 hôpitaux et 676 services cliniques, va ainsi se réorganiser autour "de 12 nouveaux groupes hospitaliers".
Ces nouvelles entités auront pour objectif d'améliorer la complémentarité entre les différents sites et de mieux coordonner les équipes. Il s'agit pour l'AP-HP "d'assurer une prise en charge des patients de haute qualité au meilleur coût pour la collectivité".
L'intersyndicale (CFDT, CFTC, FO, SNCH, SUD-Santé, Usap CGT) de l'AP-HP a réagi dans un communiqué alertant "la population, les élus et les décideurs sur le risque majeur de dégradation de l'offre publique de soins".
D'après les syndicats -à qui le directeur général de l'AP-HP Benoît Leclercq a présenté les principaux enjeux du plan dans la matinée-, la réorganisation va se traduire "par la suppression de près de 3.500 emplois".
"Sous couvert d'une politique d'amélioration de la prise en charge des patients et d'une meilleure lisibilité de l'offre de soins, l'AP-HP dissimule des plans sociaux successifs s'élevant à 6.000 emplois à ce jour" (les 3.500 à venir, qui s'ajouteront à toutes les suppressions d'emplois réalisés par le
passé, selon les décomptes des syndicats), ont-ils dénoncé.
Ils ont dénoncé l'absence de "dialogue social" avec la direction.
Dimanche, le professeur Pierre Coriat, président de la commission médicale d'établissement de l'AP-HP, a mis sa démission dans la balance face aux suppressions d'emplois envisagées, évoquant alors le chiffre de 1.150 postes menacés dès 2010.
Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë a affirmé mardi "partager l'inquiétude des personnels" de l'AP-HP. "Cette mise en tension permanente de l'ensemble des personnels est préjudiciable au bon fonctionnement de l'institution médicale et en premier lieu aux patients", a-t-il jugé, rappelant que 700 postes ont été supprimés en 2009.
Les détails du projet de réorganisation de l'AP-HP pour 2010-2014 devraient être connus dans les prochaines semaines.