"La reprise pourrait être plus lente que prévu", affirme l'organisation réunissant les pays les plus riches de la planète dans son évaluation intérimaire des perspectives économiques.
"Mais il semble peu probable que nous nous dirigions vers une nouvelle récession", a toutefois assuré le chef économiste de l'OCDE Pier Carlo Padoan.
Dans ses dernières prévisions fin mai, l'organisation tablait pourtant sur un rebond "plus dynamique" qu'attendu auparavant, avec une croissance de 2,7% en 2010 et 2,8% en 2011 dans la zone OCDE.
Dans son nouveau rapport, elle ne fournit pas de prévisions annuelles mais estime que "la croissance dans les économies du G7 (Etats-Unis, Japon, Canada, Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni) pourrait tomber à environ 1,5% en rythme annualisé au second semestre de l'année", contre une prévision de 1,75% en mai dernier.
Dans le détail, le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis devrait enregistrer une progression de 2% au troisième trimestre 2010 puis de 1,2% au quatrième et celui du Japon devrait croître de 0,6% puis 0,7%. Le PIB combiné des trois premières économies de la zone euro augmenterait de 0,4% puis 0,6%, avec des divergences, l'Allemagne faisant nettement mieux que la France, l'Italie restant à la traîne.
Plusieurs "incertitudes considérables" planent sur la reprise, poursuit l'OCDE, citant notamment l'évolution de la consommation privée qui "pourrait être freinée par de nouveaux ajustements des dépenses des ménages" en raison du chô mage élevé et des doutes sur la robustesse de l'économie.
"Il est encore difficile de dire si l'essoufflement de la reprise est temporaire", a prévenu Pier Carlo Padoan.
Selon lui, s'il s'avère qu'il est "durable", "un soutien monétaire supplémentaire pourrait se justifier, sous la forme d'un assouplissementquantitatif et d'un engagement à maintenir les taux d'intérêt à un niveau proche de zéro pendant une longue période", tandis que "l'assainissement budgétaire pourrait être un peu plus lent que prévu" dans les pays "où l'état des finances publiques le permet".
"Nous continuons à recommander que dans la politique de consolidation budgétaire, on fasse attention aux mesures qui sont favorables à la croissance", a expliqué le chef économiste, citant le soutien à la recherche et développement (R&D) et aux investissements dans les infrastructures.
Parmi les "points positifs" relevés par l'OCDE, dont le siège est à Paris, figure l'investissement privé, qui "ne devrait plus fléchir au cours des mois à venir", et une situation financière qui "s'est globablement stabilisée". Enfin, "la croissance reste soutenue" dans les grands pays émergents.
"Des tensions inflationnistes sont apparues dans certaines des principales économies de marché émergentes, incitant les autorités à mener une politique monétaire plus restrictive", note néanmoins l'organisation, qui en revanche prévoit "une modération persistante de l'inflation" dans la plupart des pays de l'OCDE.
"Mais il semble peu probable que nous nous dirigions vers une nouvelle récession", a toutefois assuré le chef économiste de l'OCDE Pier Carlo Padoan.
Dans ses dernières prévisions fin mai, l'organisation tablait pourtant sur un rebond "plus dynamique" qu'attendu auparavant, avec une croissance de 2,7% en 2010 et 2,8% en 2011 dans la zone OCDE.
Dans son nouveau rapport, elle ne fournit pas de prévisions annuelles mais estime que "la croissance dans les économies du G7 (Etats-Unis, Japon, Canada, Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni) pourrait tomber à environ 1,5% en rythme annualisé au second semestre de l'année", contre une prévision de 1,75% en mai dernier.
Dans le détail, le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis devrait enregistrer une progression de 2% au troisième trimestre 2010 puis de 1,2% au quatrième et celui du Japon devrait croître de 0,6% puis 0,7%. Le PIB combiné des trois premières économies de la zone euro augmenterait de 0,4% puis 0,6%, avec des divergences, l'Allemagne faisant nettement mieux que la France, l'Italie restant à la traîne.
Plusieurs "incertitudes considérables" planent sur la reprise, poursuit l'OCDE, citant notamment l'évolution de la consommation privée qui "pourrait être freinée par de nouveaux ajustements des dépenses des ménages" en raison du chô mage élevé et des doutes sur la robustesse de l'économie.
"Il est encore difficile de dire si l'essoufflement de la reprise est temporaire", a prévenu Pier Carlo Padoan.
Selon lui, s'il s'avère qu'il est "durable", "un soutien monétaire supplémentaire pourrait se justifier, sous la forme d'un assouplissementquantitatif et d'un engagement à maintenir les taux d'intérêt à un niveau proche de zéro pendant une longue période", tandis que "l'assainissement budgétaire pourrait être un peu plus lent que prévu" dans les pays "où l'état des finances publiques le permet".
"Nous continuons à recommander que dans la politique de consolidation budgétaire, on fasse attention aux mesures qui sont favorables à la croissance", a expliqué le chef économiste, citant le soutien à la recherche et développement (R&D) et aux investissements dans les infrastructures.
Parmi les "points positifs" relevés par l'OCDE, dont le siège est à Paris, figure l'investissement privé, qui "ne devrait plus fléchir au cours des mois à venir", et une situation financière qui "s'est globablement stabilisée". Enfin, "la croissance reste soutenue" dans les grands pays émergents.
"Des tensions inflationnistes sont apparues dans certaines des principales économies de marché émergentes, incitant les autorités à mener une politique monétaire plus restrictive", note néanmoins l'organisation, qui en revanche prévoit "une modération persistante de l'inflation" dans la plupart des pays de l'OCDE.