La décision de retirer le prix à Aung San Suu Kyi est survenue à cause de son silence face aux massacres perpétrés contre les musulmans Rohingyas, dans l’Etat d’Arakan au Myanmar, a expliqué le Conseil dans un communiqué de presse.
Le mois dernier, les membres du Conseil municipal ont voté à l'unanimité la décision de retirer le prix à Aung San Suu Kyi et la décision a pris effet mardi, selon le communiqué.
Aung San Suu Kyi a remporté le prix en 1997 pour ce qui était alors considéré comme sa «longue lutte pour la démocratie». La dirigeante birmane, lauréate du prix Nobel, a étudié au St. Hugh College de l'Université d'Oxford.
Depuis le 25 août, l'armée du Myanmar et les milices bouddhistes commettent des actes violents et des génocides contre les musulmans Rohingyas dans l’Etat d’Arakan, faisant des milliers de morts, selon des sources et des rapports locaux et internationaux concordants.
Le 10 novembre, l’OIM avait annoncé que le nombre de réfugiés Rohingyas dans les camps du Bangladesh a franchi la barre des 826 mille.
Le gouvernement du Myanmar considère les musulmans Rohingyas comme étant des « migrants illégaux » du Bangladesh, tandis que les Nations Unies les classent comme la « minorité la plus persécutée du monde ».
Le mois dernier, les membres du Conseil municipal ont voté à l'unanimité la décision de retirer le prix à Aung San Suu Kyi et la décision a pris effet mardi, selon le communiqué.
Aung San Suu Kyi a remporté le prix en 1997 pour ce qui était alors considéré comme sa «longue lutte pour la démocratie». La dirigeante birmane, lauréate du prix Nobel, a étudié au St. Hugh College de l'Université d'Oxford.
Depuis le 25 août, l'armée du Myanmar et les milices bouddhistes commettent des actes violents et des génocides contre les musulmans Rohingyas dans l’Etat d’Arakan, faisant des milliers de morts, selon des sources et des rapports locaux et internationaux concordants.
Le 10 novembre, l’OIM avait annoncé que le nombre de réfugiés Rohingyas dans les camps du Bangladesh a franchi la barre des 826 mille.
Le gouvernement du Myanmar considère les musulmans Rohingyas comme étant des « migrants illégaux » du Bangladesh, tandis que les Nations Unies les classent comme la « minorité la plus persécutée du monde ».