« La violence à l’encontre des enfants » : un problème répandu dans le monde


Mercredi 28 Février 2018 - 12:51
MAP


Chaque année, des millions d’enfants sont soumis à différents types d’agressions parmi lesquels sont cités les agressions physiques, émotionnelles, sexuelles et économiques.


Dans un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), publié en 2017, il a été indiqué qu’un enfant sur quatre souffre de violences physiques à travers le monde. 

Le même rapport précise que 23% des enfants font l’objet de violences physiques et 36% de violences émotionnelles, comprenant notamment la menace, le dénigrement, l’intimidation ou encore le fait de le ridiculiser. 

Les enfants handicapés sont quatre fois plus touchés par ce type de violences et maltraitances. 

Le rapport note que ce type de violences peut avoir des conséquences graves à long terme, telles que, la dépression, la dépendance, l’obésité et être à l’origine d’actes de violence. 

L’année dernière, parmi l’ensemble des enfants ayant été victimes de maltraitance à travers le monde, 26% ont été sexuellement abusés. Parmi eux, 18% étaient des filles et 8% des garçons. 

Le rapport de l’UNICEF, « Un visage familier : la violence dans la vie des enfants et des adolescents », publié en novembre 2017, a montré qu’un nombre inimaginable d’enfants et de jeunes sont victimes de violences à travers le monde. 

Le rapport indique que : « dans 38 pays à revenu faible et intermédiaire, près de 17 millions de femmes adultes déclarent avoir subi des rapports sexuels forcés au cours de leur enfance. Dans 28 pays européens, près de 2,5 millions de jeunes femmes affirment avoir été victimes de formes de violences sexuelles avec ou sans contact avant l’âge de 15 ans. » 

Par ailleurs, il est possible de lire qu’environ 15 millions d’adolescentes entre 15 et 19 ans, ont subi des rapports sexuels forcés, dont 9 millions au cours de l’année 2017. 

L’étude de l’UNICEF, qui s’est appuyée sur 28 pays, a permis de montrer que 9 adolescentes sur 10 ayant subi des rapports sexuels forcés a été la victime d’une personne de son entourage. 

A noter que seulement 1% des adolescentes victimes de rapports sexuels involontaires ont sollicité 

l’aide de professionnels. 


           

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