“Nous ne contestons pas la nécessité de déposer nos comptes auprès du tribunal de commerce”, a dit Michel Nalet, “ce que nous contestons aujourd‘hui, et ce sur quoi il nous semble important de réfléchir, c‘est leur publication voire leur publicité”.
Le responsable, qui s‘exprimait lors d‘une audition devant la commission des Affaires économiques du Sénat, a lié cette discrétion à la volonté de Lactalis de se protéger face convoitises de ses concurrents.
“Nous sommes un groupe familial. L‘indépendance de ce groupe est un sujet majeur pour nous, nous y sommes réellement très attachés”, a-t-il dit.
Michel Nalet était entendu dans le cadre de l‘affaire de contamination à la salmonelle du lait pour bébé produit par une usine Lactalis à Craon, en Mayenne, qui a donné lieu à des retraits massifs de produits du marché.
Créé en 1933, le groupe, numéro un mondial du lait, développe depuis des années une culture du secret à l‘image de son PDG, Emmanuel Besnier, qui fuit la presse et les mondanités. Son site indique seulement qu‘il réalise un chiffre d‘affaires annuel de 17,3 milliards d‘euros et qu‘il emploie 75.000 personnes dans 85 pays, dont 15.000 en France.
Des députés de plusieurs groupes ont déposé mardi un amendement au projet de loi sur le “droit à l‘erreur” durcissant les sanctions contre les entreprises qui ne déposent pas leurs comptes annuels au greffe du tribunal de commerce.
La loi Sapin II de 2016 avait déjà renforcé le dispositif existant en donnant la possibilité à l‘Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires de saisir le président du tribunal de commerce pour obliger des groupes comme Lactalis, qu‘un bras de fer avait opposé aux producteurs de lait cette année-là, à publier leurs comptes.
“Il est de notre ressort, Lactalis comme d‘autres, d‘avancer pour que cet observatoire ait des données précises et concises sur les marges”, a dit Michel Nalet, mais “il y a là aussi des problèmes de confidentialité parce que, sur certains produits identifiés, il y a peu de transformateurs concernés”.
“Nous souhaitons pouvoir aussi protéger d‘une certaine manière le secret des affaires”, a-t-il ajouté en émettant le souhait que le régime dérogatoire de confidentialité des comptes dont bénéficient les très petites entreprises soit étendue à “certains groupes familiaux français”.
Le responsable, qui s‘exprimait lors d‘une audition devant la commission des Affaires économiques du Sénat, a lié cette discrétion à la volonté de Lactalis de se protéger face convoitises de ses concurrents.
“Nous sommes un groupe familial. L‘indépendance de ce groupe est un sujet majeur pour nous, nous y sommes réellement très attachés”, a-t-il dit.
Michel Nalet était entendu dans le cadre de l‘affaire de contamination à la salmonelle du lait pour bébé produit par une usine Lactalis à Craon, en Mayenne, qui a donné lieu à des retraits massifs de produits du marché.
Créé en 1933, le groupe, numéro un mondial du lait, développe depuis des années une culture du secret à l‘image de son PDG, Emmanuel Besnier, qui fuit la presse et les mondanités. Son site indique seulement qu‘il réalise un chiffre d‘affaires annuel de 17,3 milliards d‘euros et qu‘il emploie 75.000 personnes dans 85 pays, dont 15.000 en France.
Des députés de plusieurs groupes ont déposé mardi un amendement au projet de loi sur le “droit à l‘erreur” durcissant les sanctions contre les entreprises qui ne déposent pas leurs comptes annuels au greffe du tribunal de commerce.
La loi Sapin II de 2016 avait déjà renforcé le dispositif existant en donnant la possibilité à l‘Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires de saisir le président du tribunal de commerce pour obliger des groupes comme Lactalis, qu‘un bras de fer avait opposé aux producteurs de lait cette année-là, à publier leurs comptes.
“Il est de notre ressort, Lactalis comme d‘autres, d‘avancer pour que cet observatoire ait des données précises et concises sur les marges”, a dit Michel Nalet, mais “il y a là aussi des problèmes de confidentialité parce que, sur certains produits identifiés, il y a peu de transformateurs concernés”.
“Nous souhaitons pouvoir aussi protéger d‘une certaine manière le secret des affaires”, a-t-il ajouté en émettant le souhait que le régime dérogatoire de confidentialité des comptes dont bénéficient les très petites entreprises soit étendue à “certains groupes familiaux français”.