A compter d'aujourd'hui et jusqu'à la fin de la campagne, les Algériens pourront mieux connaître leurs candidats à l'élection présidentielle. Ils auront de multiples occasions de mieux connaître leurs programmes, leurs origines et leurs réalisations, et de mettre en parallèle leurs promesses et la réalité quotidienne. Les électeurs auront jusqu'au 9 avril, date de l'ouverture du scrutin, pour se forger une opinion.
La commission politique nationale chargée de surveiller les élections a procédé au tirage au sort pour le passage des candidats à la télévision, sur les ondes radio et pour s'adresser à la nation. Chacun des six candidats disposera de cinq minutes quotidiennes entre 19h15 et 19h45, a expliqué Mohamed Teguia, le président de cette commission.
La commission a également réservé plus de 3 000 salles de réunion dans l'ensemble du pays pour permettre aux candidats de rencontrer les électeurs et leur parler directement.
Pour la première fois, les bureaux spéciaux destinés traditionnellement aux corps constitués ont été supprimés.
Le gouvernement a par ailleurs à coeur de garantir des élections transparentes et justes, a déclaré le ministre de l'Intérieur Yazid Zerhouni. Lors d'une conférence de presse organisée mardi, il a déclaré que, contrairement aux précédents scrutins, aucun bureau de vote spécial ne sera réservé aux étudiants ou aux militaires. Ces derniers et les salariés voteront dans les bureaux de vote les plus proches de leur lieu de travail et d'affectation.
"La loi électorale garantit la transparence", a affirmé M. Zerhouni lors de sa conférence de presse, répondant aux critiques de certains électeurs. "Les candidats ont le droit de désigner des représentants pour le contrôle de tout le processus électoral", a-t-il ajouté.
Si les candidats choisissent de désigner des observateurs, ceux-ci pourront être présents dans les bureaux de vote, vérifier les listes électorales et en obtenir une copie.
Autre garantie de transparence donnée par le ministre de l’Intérieur, la présence d'observateurs étrangers dans les bureaux de vote. La Ligue Arabe enverra 84 observateurs, l'Union Africaine 100, l'Organisation de la Conférence Islamique 6, et les Nations Unies 6.
Le gouvernement a réservé un budget de six milliards de dinars pour ces élections, pour le paiement des 47 150 bureaux de vote, dont 243 bureaux itinérants et 330 à l'étranger.
Mais de nombreux Algériens restent cependant sceptiques.
"Pour Bouteflika, je suis partant pour un troisième et quatrième mandat", a déclaré Mourad, 30 ans, gardien de sécurité dans une école privée.
"Des élections, pourquoi faire ?"; se demande Mounir. "On ne nous a pas demandé notre avis pour la révision de la constitution permettant au Président de se présenter pour un troisième mandat ; maintenant, il faut voter pour faire du Président un Roi à vie."
La commission politique nationale chargée de surveiller les élections a procédé au tirage au sort pour le passage des candidats à la télévision, sur les ondes radio et pour s'adresser à la nation. Chacun des six candidats disposera de cinq minutes quotidiennes entre 19h15 et 19h45, a expliqué Mohamed Teguia, le président de cette commission.
La commission a également réservé plus de 3 000 salles de réunion dans l'ensemble du pays pour permettre aux candidats de rencontrer les électeurs et leur parler directement.
Pour la première fois, les bureaux spéciaux destinés traditionnellement aux corps constitués ont été supprimés.
Le gouvernement a par ailleurs à coeur de garantir des élections transparentes et justes, a déclaré le ministre de l'Intérieur Yazid Zerhouni. Lors d'une conférence de presse organisée mardi, il a déclaré que, contrairement aux précédents scrutins, aucun bureau de vote spécial ne sera réservé aux étudiants ou aux militaires. Ces derniers et les salariés voteront dans les bureaux de vote les plus proches de leur lieu de travail et d'affectation.
"La loi électorale garantit la transparence", a affirmé M. Zerhouni lors de sa conférence de presse, répondant aux critiques de certains électeurs. "Les candidats ont le droit de désigner des représentants pour le contrôle de tout le processus électoral", a-t-il ajouté.
Si les candidats choisissent de désigner des observateurs, ceux-ci pourront être présents dans les bureaux de vote, vérifier les listes électorales et en obtenir une copie.
Autre garantie de transparence donnée par le ministre de l’Intérieur, la présence d'observateurs étrangers dans les bureaux de vote. La Ligue Arabe enverra 84 observateurs, l'Union Africaine 100, l'Organisation de la Conférence Islamique 6, et les Nations Unies 6.
Le gouvernement a réservé un budget de six milliards de dinars pour ces élections, pour le paiement des 47 150 bureaux de vote, dont 243 bureaux itinérants et 330 à l'étranger.
Mais de nombreux Algériens restent cependant sceptiques.
"Pour Bouteflika, je suis partant pour un troisième et quatrième mandat", a déclaré Mourad, 30 ans, gardien de sécurité dans une école privée.
"Des élections, pourquoi faire ?"; se demande Mounir. "On ne nous a pas demandé notre avis pour la révision de la constitution permettant au Président de se présenter pour un troisième mandat ; maintenant, il faut voter pour faire du Président un Roi à vie."