“Sur le fond, ils voulaient la levée totale des sanctions, mais nous ne pouvions pas accepter cela(...)”, a dit le président américain, qui a évoqué une atmosphère amicale lors des discussions, très productives à ses yeux, même si la durée de la rencontre, jeudi, au second jour de ce sommet, a été écourtée et la conférence de presse avancée.
“Nous avons discuté de nombreuses manières de dénucléariser” la Corée du Nord, a ajouté le président américain, qui a quitté le Vietnam peu après sa conférence de presse.
Donald Trump, qui tenait son deuxième sommet avec Kim Jong un après celui de Singapour le 12 juin dernier, a estimé que les divergences avec Pyongyang pourraient être surmontées avec le temps. Quant au secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, il a parlé de progrès réels enregistrés à Hanoï et affiché son optimisme.
Les deux dirigeants ont quitté le site de leurs discussions, l’hôtel Métropole, sans déjeuner ensemble comme cela était pourtant prévu, et ils ont regagné leurs hôtels.
L’absence d’accord à Hanoï constitue un revers pour Trump, sous pression aux Etats-Unis en raison de l’enquête russe et confronté à de gros déboires sur son projet phare de construction d’un mur anti-migrants à la frontière avec le Mexique.
LES VALEURS ET LA DEVISE SUD-CORÉENNES AFFECTÉES
Si Trump a souligné qu’il n’était “pas pressé” de conclure un accord avec Pyongyang, et tenait à ne signer qu’un bon accord, la Maison blanche n’en avait pas moins affiché une confiance suffisante pour programmer une “cérémonie conjointe de signature d’accord”, désormais à l’eau, à l’issue de ce sommet.
“Nous avions les documents prêts à être signés, mais cela n’était pas opportun” à ce stade, a dit Trump lors de la conférence de presse.
Trump a toutefois assuré que Kim Jong Un lui avait promis de ne pas tester d’armes nucléaires ou balistiques. Le président américain, qui a affiché son estime pour le dirigeant nord-coréen, n’est pas allé jusqu’à annoncer la date d’un autre sommet mais a dit souhaiter revoir Kim Jong Un et poursuivre le dialogue.
Les deux hommes ont discuté de la possibilité d’un démantèlement de Yongbyon, le principal site nucléaire de Corée du Nord, a dit Trump. Kim était disposé à fermer ces installations-là mais voulait en échange un allégement des sanctions que Washington n’était pas disposé à accorder pour le moment, a continué le président américain.
La Chine, par la voix de son ministère des Affaires étrangères, a exprimé le souhait que la dialogue se poursuive entre Washington et Pyongyang.
L’indice de la Bourse de Séoul a clôturé sur un repli de 1,7%. Le won, la devise sud-coréenne, a reculé face au dollar, et l’action Hyundai Elevator, société très impliquée dans les projets intercoréens, a chuté de 15,9%.
A Séoul, la Maison bleue (présidence sud-coréenne) a dit regretter qu’aucun accord n’ait été annoncé à Hanoï mais a estimé que Trump et Kim avaient fait “plus de progrès importants que jamais” et dit aussi que la volonté du président américain de poursuivre le dialogue allait renforcer la perspective d’un autre sommet.
Kim Jong Un va profiter de sa présence au Vietnam pour effectuer une visite officielle dans ce pays vendredi et samedi, a annoncé le ministère vietnamien des Affaires étrangères.
De son côté, une délégation nord-coréenne, conduite par le vice-ministre Ri Kil-Song, a quitté la Corée du Nord pour la Chine, rapporte jeudi l’agence de presse officielle nord-coréenne, KCNA, après la conclusion du sommet de Hanoï.
“Nous avons discuté de nombreuses manières de dénucléariser” la Corée du Nord, a ajouté le président américain, qui a quitté le Vietnam peu après sa conférence de presse.
Donald Trump, qui tenait son deuxième sommet avec Kim Jong un après celui de Singapour le 12 juin dernier, a estimé que les divergences avec Pyongyang pourraient être surmontées avec le temps. Quant au secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, il a parlé de progrès réels enregistrés à Hanoï et affiché son optimisme.
Les deux dirigeants ont quitté le site de leurs discussions, l’hôtel Métropole, sans déjeuner ensemble comme cela était pourtant prévu, et ils ont regagné leurs hôtels.
L’absence d’accord à Hanoï constitue un revers pour Trump, sous pression aux Etats-Unis en raison de l’enquête russe et confronté à de gros déboires sur son projet phare de construction d’un mur anti-migrants à la frontière avec le Mexique.
LES VALEURS ET LA DEVISE SUD-CORÉENNES AFFECTÉES
Si Trump a souligné qu’il n’était “pas pressé” de conclure un accord avec Pyongyang, et tenait à ne signer qu’un bon accord, la Maison blanche n’en avait pas moins affiché une confiance suffisante pour programmer une “cérémonie conjointe de signature d’accord”, désormais à l’eau, à l’issue de ce sommet.
“Nous avions les documents prêts à être signés, mais cela n’était pas opportun” à ce stade, a dit Trump lors de la conférence de presse.
Trump a toutefois assuré que Kim Jong Un lui avait promis de ne pas tester d’armes nucléaires ou balistiques. Le président américain, qui a affiché son estime pour le dirigeant nord-coréen, n’est pas allé jusqu’à annoncer la date d’un autre sommet mais a dit souhaiter revoir Kim Jong Un et poursuivre le dialogue.
Les deux hommes ont discuté de la possibilité d’un démantèlement de Yongbyon, le principal site nucléaire de Corée du Nord, a dit Trump. Kim était disposé à fermer ces installations-là mais voulait en échange un allégement des sanctions que Washington n’était pas disposé à accorder pour le moment, a continué le président américain.
La Chine, par la voix de son ministère des Affaires étrangères, a exprimé le souhait que la dialogue se poursuive entre Washington et Pyongyang.
L’indice de la Bourse de Séoul a clôturé sur un repli de 1,7%. Le won, la devise sud-coréenne, a reculé face au dollar, et l’action Hyundai Elevator, société très impliquée dans les projets intercoréens, a chuté de 15,9%.
A Séoul, la Maison bleue (présidence sud-coréenne) a dit regretter qu’aucun accord n’ait été annoncé à Hanoï mais a estimé que Trump et Kim avaient fait “plus de progrès importants que jamais” et dit aussi que la volonté du président américain de poursuivre le dialogue allait renforcer la perspective d’un autre sommet.
Kim Jong Un va profiter de sa présence au Vietnam pour effectuer une visite officielle dans ce pays vendredi et samedi, a annoncé le ministère vietnamien des Affaires étrangères.
De son côté, une délégation nord-coréenne, conduite par le vice-ministre Ri Kil-Song, a quitté la Corée du Nord pour la Chine, rapporte jeudi l’agence de presse officielle nord-coréenne, KCNA, après la conclusion du sommet de Hanoï.