L'affiche jaune solaire, tirée du film "Le Mépris" de Jean-Luc Godard, rayonne au fronton du Palais des Festivals, au-dessus des célèbres marches que graviront pendant douze jours des dizaines de célébrités, de George Clooney à Léa Seydoux, en passant par Juliette Binoche, Marion Cotillard, Russell Crowe ou Charlize Theron.
Et c'est aux Américains Kristen Stewart et Jesse Eisenberg que reviendra l'honneur d'ouvrir le bal pour la projection du 46e film de Woody Allen, "Café Society".
Après "Hollywood Ending", en 2002, et "Midnight in Paris", en 2001, c'est la troisième fois qu'un film du cinéaste new-yorkais de 80 ans donnera le coup d'envoi du plus grand rendez-vous mondial du cinéma.
Financé par le géant de la distribution en ligne Amazon, une première pour un film d'ouverture à Cannes, "Café Society" nous plonge dans une histoire d'amour romanesque dans le Hollywood et le New York des années 30.
Stars de cinéma, gangsters, flambeurs, femmes ambitieuses ou milliardaires peuplent ce voyage dans le temps, qui permet à Woody Allen de faire entrer Kristen Stewart ("Twilight") dans sa galerie d'héroïnes.
Présent sur la Croisette, Woody Allen s'est dit lundi "pas du tout blasé" et "toujours heureux" de se rendre à Cannes.
Présentée mercredi soir par le comédien français, Laurent Lafitte, la cérémonie d'ouverture cèdera la place dès jeudi à la compétition avec les projections de "Rester vertical" du Français Alain Guiraudie et de "Sieranevada" du Roumain Cristi Puiu, nouveaux venus dans la course à la Palme.
Placé sous la présidence du réalisateur australien George Miller (créateur de la saga des Mad Max), le jury composé de huit autres membres - Arnaud Desplechin, Kirsten Dunst, Valeria Golino, Mads Mikkelsen, Làszlo Nemes, Vanessa Paradis, Katayoon Shahabi, Donald Sutherland - aura pour mission de décerner le 22 mai la Palme d'or et les autres prix de la compétition officielle où 21 films de 14 nationalités ont été retenus.
Plusieurs habitués de la Croisette sont cette année sur la ligne de départ, dont l'Espagnol Pedro Almodovar avec "Julieta", l'Américain Jim Jarmusch ou les frères Dardenne.
- Sécurité maximale -
Déjà deux fois palmés (avec "Rosetta" en 1999 et "L'Enfant" en 2005), les deux cinéastes belges tenteront de réaliser un triplé historique avec "La Fille inconnue", avec Adèle Haenel.
Côté français, Olivier Assayas concourra avec "Personal Shopper", une histoire de fantômes dans le milieu de la mode (avec Kristen Stewart), Nicole Garcia avec "Mal de pierres" avec Marion Cotillard, et Bruno Dumont avec "Ma Loute", un thriller burlesque avec au générique Fabrice Luchini, Juliette Binoche et Valeria Bruni Tedeschi.
Outre Jim Jarmusch, qui revient cette année pour "Paterson" avec Adam Driver, deux autres Américains sont en lice: Sean Penn, avec "The Last Face", romance sur fond d'action humanitaire avec Charlize Theron, Javier Bardem et Adèle Exarchopoulos, et Jeff Nichols avec "Loving", sur un couple mixte confronté au racisme en Virginie dans les années 50.
Egalement en piste, le réalisateur néerlandais de "Basic Instinct" Paul Verhoeven pour "Elle", le Danois Nicolas Winding Refn pour "The Neon Demon" avec la jeune Elle Fanning, les Britanniques Ken Loach, 79 ans, pour "I, Daniel Blake", Andrea Arnold pour "American Honey" et un autre Roumain, Cristian Mungiu, pour "Bacalaureat".
Au total, 52 films de 30 pays ont été retenus, sur les 1.869 proposés cette années aux comités de sélections cannois.
Six mois après les attentats de Paris, sept semaines après ceux de Bruxelles, le festival doit se tenir dans des conditions de sécurité maximales.
Le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a promis une "mobilisation exceptionnelle" face à "un risque plus élevé qu'il ne l'a jamais été". Le dispositif comprend entre autres plusieurs centaines de policiers, une équipe de démineurs, 400 agents de sécurité privée et même sept nageurs sauveteurs.
Des dizaines de milliers de cinéphiles sont attendus à Cannes ainsi que 36.000 professionnels dont 4.500 journalistes venus du monde entier.
Fans et touristes ont déjà investi la Croisette, les plus accrocs des chasseurs d'autographes ayant pris place, avec escabeaux et chaises pliantes, face à l'entrée du Palais des Festivals dans l'espoir d'entrevoir le sourire de George Clooney ou de Julia Roberts.
Et c'est aux Américains Kristen Stewart et Jesse Eisenberg que reviendra l'honneur d'ouvrir le bal pour la projection du 46e film de Woody Allen, "Café Society".
Après "Hollywood Ending", en 2002, et "Midnight in Paris", en 2001, c'est la troisième fois qu'un film du cinéaste new-yorkais de 80 ans donnera le coup d'envoi du plus grand rendez-vous mondial du cinéma.
Financé par le géant de la distribution en ligne Amazon, une première pour un film d'ouverture à Cannes, "Café Society" nous plonge dans une histoire d'amour romanesque dans le Hollywood et le New York des années 30.
Stars de cinéma, gangsters, flambeurs, femmes ambitieuses ou milliardaires peuplent ce voyage dans le temps, qui permet à Woody Allen de faire entrer Kristen Stewart ("Twilight") dans sa galerie d'héroïnes.
Présent sur la Croisette, Woody Allen s'est dit lundi "pas du tout blasé" et "toujours heureux" de se rendre à Cannes.
Présentée mercredi soir par le comédien français, Laurent Lafitte, la cérémonie d'ouverture cèdera la place dès jeudi à la compétition avec les projections de "Rester vertical" du Français Alain Guiraudie et de "Sieranevada" du Roumain Cristi Puiu, nouveaux venus dans la course à la Palme.
Placé sous la présidence du réalisateur australien George Miller (créateur de la saga des Mad Max), le jury composé de huit autres membres - Arnaud Desplechin, Kirsten Dunst, Valeria Golino, Mads Mikkelsen, Làszlo Nemes, Vanessa Paradis, Katayoon Shahabi, Donald Sutherland - aura pour mission de décerner le 22 mai la Palme d'or et les autres prix de la compétition officielle où 21 films de 14 nationalités ont été retenus.
Plusieurs habitués de la Croisette sont cette année sur la ligne de départ, dont l'Espagnol Pedro Almodovar avec "Julieta", l'Américain Jim Jarmusch ou les frères Dardenne.
- Sécurité maximale -
Déjà deux fois palmés (avec "Rosetta" en 1999 et "L'Enfant" en 2005), les deux cinéastes belges tenteront de réaliser un triplé historique avec "La Fille inconnue", avec Adèle Haenel.
Côté français, Olivier Assayas concourra avec "Personal Shopper", une histoire de fantômes dans le milieu de la mode (avec Kristen Stewart), Nicole Garcia avec "Mal de pierres" avec Marion Cotillard, et Bruno Dumont avec "Ma Loute", un thriller burlesque avec au générique Fabrice Luchini, Juliette Binoche et Valeria Bruni Tedeschi.
Outre Jim Jarmusch, qui revient cette année pour "Paterson" avec Adam Driver, deux autres Américains sont en lice: Sean Penn, avec "The Last Face", romance sur fond d'action humanitaire avec Charlize Theron, Javier Bardem et Adèle Exarchopoulos, et Jeff Nichols avec "Loving", sur un couple mixte confronté au racisme en Virginie dans les années 50.
Egalement en piste, le réalisateur néerlandais de "Basic Instinct" Paul Verhoeven pour "Elle", le Danois Nicolas Winding Refn pour "The Neon Demon" avec la jeune Elle Fanning, les Britanniques Ken Loach, 79 ans, pour "I, Daniel Blake", Andrea Arnold pour "American Honey" et un autre Roumain, Cristian Mungiu, pour "Bacalaureat".
Au total, 52 films de 30 pays ont été retenus, sur les 1.869 proposés cette années aux comités de sélections cannois.
Six mois après les attentats de Paris, sept semaines après ceux de Bruxelles, le festival doit se tenir dans des conditions de sécurité maximales.
Le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a promis une "mobilisation exceptionnelle" face à "un risque plus élevé qu'il ne l'a jamais été". Le dispositif comprend entre autres plusieurs centaines de policiers, une équipe de démineurs, 400 agents de sécurité privée et même sept nageurs sauveteurs.
Des dizaines de milliers de cinéphiles sont attendus à Cannes ainsi que 36.000 professionnels dont 4.500 journalistes venus du monde entier.
Fans et touristes ont déjà investi la Croisette, les plus accrocs des chasseurs d'autographes ayant pris place, avec escabeaux et chaises pliantes, face à l'entrée du Palais des Festivals dans l'espoir d'entrevoir le sourire de George Clooney ou de Julia Roberts.