Bertolt Brecht
C'est la deuxième présence parisienne cette saison de cette troupe allemande qui a enthousiasmé public et critique avec un "Opéra de quat'sous" de Brecht et Weill, transfiguré par les lumières et la gestique sophistiquées de l'Américain Bob Wilson.
Quatre représentations à guichets fermés jusqu'au 11 avril sont prévues de "Richard II", spectacle rigoureux en noir et blanc qui porte aussi la griffe de l'auteur de la "transposition" d'anglais en allemand, le dramaturge allemand Thomas Brasch (1945-2001).
Ce dernier ne se voulait pas en effet seulement "traducteur", mais revendiquait la possibilité d'une intervention pour rendre l'action plus rapide dans une langue contemporaine à la fois directe et porteuse de tension poétique.
"+Richard II+ est beaucoup plus la tragédie d'un individu qu'une étape dans le grand manège du pouvoir des rois anglais", commente dans le programme Claus Peymann.
Le metteur en scène transforme Richard en un "prototype de politicien d'aujourd'hui qui n'a pas la bonne pointure". L'interprétation de Michael Maertens, tout de blanc vêtu, rend particulièrement sensible la touchante faiblesse de caractère de ce personnage. Face à lui, Bolingbroke (futur Henri IV), qui mène un combat d'abord pour son bon droit lequel se transforme en guerre pour le pouvoir royal, est campé par Veif Schubert, tout en noir. Manfred Karge joue l'oncle York, caricature de l'opportuniste, qui, dans le spectacle, est même meurtrier de Richard.
Quatre représentations à guichets fermés jusqu'au 11 avril sont prévues de "Richard II", spectacle rigoureux en noir et blanc qui porte aussi la griffe de l'auteur de la "transposition" d'anglais en allemand, le dramaturge allemand Thomas Brasch (1945-2001).
Ce dernier ne se voulait pas en effet seulement "traducteur", mais revendiquait la possibilité d'une intervention pour rendre l'action plus rapide dans une langue contemporaine à la fois directe et porteuse de tension poétique.
"+Richard II+ est beaucoup plus la tragédie d'un individu qu'une étape dans le grand manège du pouvoir des rois anglais", commente dans le programme Claus Peymann.
Le metteur en scène transforme Richard en un "prototype de politicien d'aujourd'hui qui n'a pas la bonne pointure". L'interprétation de Michael Maertens, tout de blanc vêtu, rend particulièrement sensible la touchante faiblesse de caractère de ce personnage. Face à lui, Bolingbroke (futur Henri IV), qui mène un combat d'abord pour son bon droit lequel se transforme en guerre pour le pouvoir royal, est campé par Veif Schubert, tout en noir. Manfred Karge joue l'oncle York, caricature de l'opportuniste, qui, dans le spectacle, est même meurtrier de Richard.