Bachar al-Assad
"Le Conseil national de transition a décidé lors d'une réunion aujourd'hui de reconnaître le Conseil national comme seul gouvernement légitime en Syrie et a également décidé de fermer l'ambassade syrienne en Libye", a déclaré Moussa al-Koni, membre du CNT, lors d'une conférence de presse à Tripoli.
Le CNT, issu de la rébellion libyenne et désormais reconnu par la communauté internationale, est la première entité à reconnaître l'autorité du CNS.
Créé fin août à Istanbul et lancé officiellement le 2 octobre, le CNS réunit la majeure partie des courants politiques opposés au régime de Damas: les Comités locaux de coordination (LCC), qui chapeautent les manifestations, les libéraux, la confrérie des Frères musulmans, interdite de longue date en Syrie, ainsi que des partis kurdes et assyriens.
Dimanche, le régime syrien avait haussé le ton, prévenant qu'il prendrait des mesures contre tous les pays qui reconnaîtraient le CNS.
L'Union européenne, qui s'apprête à renforcer les sanctions contre le régime du président Assad, a salué lundi la création du Conseil national syrien, sans aller jusqu'à le reconnaître officiellement.
"L'UE salue les efforts de la population syrienne pour établir une plateforme (de l'opposition) unie et appelle la communauté internationale à faire de même", selon un projet de document qui doit être approuvé par les ministres européens des Affaires étrangères.
Dans le même temps, des membres du CNS ont poursuivi lundi leurs démarches pour s'assurer du soutien des pays arabes et développer leurs contacts sur le plan international.
Le CNT, issu de la rébellion libyenne et désormais reconnu par la communauté internationale, est la première entité à reconnaître l'autorité du CNS.
Créé fin août à Istanbul et lancé officiellement le 2 octobre, le CNS réunit la majeure partie des courants politiques opposés au régime de Damas: les Comités locaux de coordination (LCC), qui chapeautent les manifestations, les libéraux, la confrérie des Frères musulmans, interdite de longue date en Syrie, ainsi que des partis kurdes et assyriens.
Dimanche, le régime syrien avait haussé le ton, prévenant qu'il prendrait des mesures contre tous les pays qui reconnaîtraient le CNS.
L'Union européenne, qui s'apprête à renforcer les sanctions contre le régime du président Assad, a salué lundi la création du Conseil national syrien, sans aller jusqu'à le reconnaître officiellement.
"L'UE salue les efforts de la population syrienne pour établir une plateforme (de l'opposition) unie et appelle la communauté internationale à faire de même", selon un projet de document qui doit être approuvé par les ministres européens des Affaires étrangères.
Dans le même temps, des membres du CNS ont poursuivi lundi leurs démarches pour s'assurer du soutien des pays arabes et développer leurs contacts sur le plan international.